"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

dimanche 27 mars 2016



Dimanche 27 mar 2016

Jamet le dimanche ! «J’EXCUSE … »

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.
« J’accuse »… C’est le titre, devenu légendaire,  de l’article retentissant qui marqua l’entrée d’Emile Zola dans  l’affaire Dreyfus.
« J’excuse »… C’est le refrain que certains ne craignent pas d’entonner ou de reprendre en sourdine, sur fond de fusillades et d’explosions, alors même que le sang des victimes n’a pas encore séché sur les trottoirs de nos villes.
Pitié dangereuse, pour reprendre le titre d’un roman de Stefan Zweig, idéologie de la culpabilité et de la repentance occidentales, complicité honteuse, compréhension poussée jusqu’à la soumission et à la capitulation, c’est le plus souvent dans les couches supérieures de la population, en clair chez des intellectuels déconnectés de la réalité, chez des professionnels de la morale à la conscience pure et aux mains blanches, voire chez des politiques en mal de clientèle que l’on voit s’esquisser timidement les thèmes habituels de cette culture de l’excuse qui est le masque avenant de l’abandon et de la désertion.
 Nulle voix, ou à peu près, ne s’était élevée en novembre dernier lorsque les tueurs en action, la kalachnikov entre les mains et son canon encore fumant, avaient été abattus par les forces de l’ordre alors même qu’il apparaissait à tout observateur lucide que la peine capitale, abolie et rayée des registres de la justice depuis 1981, était rétablie pour les terroristes pris en flagrant délit. L’évidence et l’horreur du crime faisaient taire toutes les objections.
Or, voici que de beaux esprits, que de belles âmes, voici que des porte-parole officiels de la majorité s’offusquent et s’effraient à l’idée qu’une peine incompressible de détention  et de sûreté, allant éventuellement jusqu’à la réclusion perpétuelle, pourrait s’appliquer aux aux coupables et aux complices des attentats déjà commis ou à venir. Ce serait, disent-ils, une peine de mort lente pire que la peine de mort classique. Et de plaider, alors même que la vague du terrorisme déferle sur nous, pour une répression modérée de criminels qui ne le sont pas.
Eh bien non ! L’histoire ne retiendra pas de circonstances atténuantes pour ceux qui par la doctrine qu’ils professent et les actes qu’ils perpètrent, ne sont pas seulement en contravention avec la loi, voire en rupture avec la communauté nationale, mais s’excluent de l’humanité. Pourquoi la justice des hommes serait-elle plus clémente que la postérité ?
Ni la frustration, ni l’échec scolaire, ni l’échec social, ni les bavures du passé colonial ni les ou de la discrimination, ni les frappes aériennes sur le soi-disant Etat islamique au Levant, ni le ressentiment ni la foi  en un Dieu créateur de l’univers … aucune religion, aucune philosophie, aucune morale, aucune culture, aucune civilisation ne préconisent, n’admettent ni n’absolvent le massacre prémédité, délibéré et concerté des innocents.
Lorsque des assassins agissant en bande organisée  commettent des crimes particulièrement odieux et que, loin de se repentir, ils se déclarent prêts à récidiver, lorsqu’ils sont effectivement coupables et restent potentiellement dangereux, la justice sort-elle du droit en les retranchant de la société ?
Imaginons qu’au terme d’un procès en bonne et due forme, entouré de toutes les précautions et de toutes les garanties que prévoit la loi, Salah Abdeslam, reconnu coupable, soit condamné à la perpétuité telle qu’elle fonctionne en France, c’est-à-dire non perpétuelle, en fait à trente ans au maximum, compte tenu des cent trente victimes du 13 novembre, cela reviendrait en somme à environ trois mois de prison par tête. Est-ce  là le juste prix d’une vie humaine ?
  Dominique Jamet

jeudi 24 mars 2016

Dominique Jamet - Un coup de retard

Mercredi 23 mar 2016

Dominique Jamet - Un coup de retard

 Balayant toutes les précautions, déjouant tous les contrôles, frayant son chemin au nez et à la barbe des policiers et des militaires en faction, désarmés et impuissants face à un ennemi invisible, impitoyable, imprévisible et tentaculaire, le terrorisme islamiste a frappé et endeuillé Bruxelles comme il y a quatre mois il avait frappé et endeuillé Paris, comme demain il frappera Rome, Berlin, comme après-demain il endeuillera de nouveau Madrid, Londres ou Paris.
 La suite de la tragédie de Bruxelles, il nous semble déjà la connaître,  tant le scénario, rodé à plusieurs reprises, paraît écrit d’avance. Il suffit, comme à la messe, de suivre le rituel. Les drapeaux mis en berne, les patrouilles sont multipliées, le contrôle des frontières renforcé. Les gouvernants discourent, déplorent et promettent, les éditorialistes éditorialisent, les experts analysent, les titres sont gras, les visages sont graves, des foules émues viennent déposer des fleurs, allumer des bougies et gribouiller de gentils  messages sur les lieux des attentats. On remplace les vitres, on balaie les trottoirs, on pleure les victimes, on soigne les blessés, on enterre les morts. Les enquêteurs et les procureurs reconstituent la trajectoire des kamikazes, en général déjà fichés, et pourchassent les assassins et leurs complices en fuite. La routine. Puis la vie reprend ses droits, comme elle peut, et chacun retourne à ses occupations, tendant le cou, prêtant l’oreille, pliant le dos dans l’attente et l’angoisse de la prochaine tuerie à venir.
 Alors,  cette fois, cette fois de plus, cette fois de trop, ce sera comme d’habitude ? Toujours à la remorque de l’événement, toujours lents à la riposte, toujours en retard d’un coup ?
 Il n’y a plus une faute à commettre. Une première erreur, qui serait aussi une injustice, serait de jeter la suspicion et l’opprobre sur l’immense majorité de ceux qui, musulmans de nationalité française ou non, partagent avec nous les bons et les mauvais jours et ne pensent, comme nous, qu’à vivre et non à tuer. Mais une deuxième erreur, qui serait une faute, une défaillance et déjà une défaite, serait de ne pas mettre hors d’état de nuire ceux qui, fondus dans la masse de leurs coreligionnaires et mêlés à la foule de nos concitoyens, méditent et préparent de nouveaux massacres. Le patient travail de nos services de police et de renseignements a permis de constituer un fichier de milliers d’individus radicalisés, dangereux, potentiellement criminels. Il est urgent de mettre hors d’état de nuire, d’assécher le vivier où  fraient, prolifèrent et recrutent ces assassins en puissance comme il est impératif d’écraser le nid de vipères, la citadelle d’où partent les tueurs et leurs consignes.
 Hé quoi, diront encore certains, n’est-ce pas attenter aux libertés, n’est-ce pas déroger aux  principes les plus élémentaires du droit que d’arrêter préventivement, que d’incarcérer, que d’interner des criminels en puissance avant qu’ils soient passés à l’acte, avant qu’il y ait eu commencement d’exécution ? C’est exact, et une telle politique ne peut être envisagée et appliquée qu’à des gens qui dérogent à toutes les lois de l’humanité, et que dans des circonstances exceptionnelles, telles par exemple qu’un état de guerre, lorsque la considération du salut public doit primer toutes les autres. N’est-ce pas le cas aujourd’hui ?
 Nos médias et nos dirigeants ne cessent de nous seriner que nous sommes en guerre. Les premiers multiplient les informations alarmistes, les seconds les déclarations martiales. Que n’en tirent-ils les conséquences ? Il ne suffit pas d’invoquer Clemenceau,  de citer Clemenceau, de s’asseoir derrière la table de Clemenceau, il faut agir comme Clemenceau. Si nous sommes en paix, si nous ne sommes pas menacés, si nous n’avons pas d’ennemis, ce n’est pas les suspects qu’il faut arrêter, c’est le cirque. Si nous sommes en guerre, il faut faire la guerre.

 Dominique Jamet
Vice-président de Debout la France

dimanche 20 mars 2016

COLLAGE DOMINICAL DANS LA 6EME CIRCONSCRIPTION.















Dimanche 20 mar 2016

Jamet le dimanche ! - Un quinquennat de quatre ans

Jamet le dimanche !
20 mars
Un quinquennat de quatre ans
Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.
Au lendemain des attentats de Paris, le président de la République annonçait aux parlementaires réunis en Congrès à Versailles et encore sous le choc son intention de leur soumettre rapidement la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance nationale. Dans le climat du moment, ce projet qui semblait la première étape d’un plan général de lutte, de prévention et de répression du terrorisme djihadiste suscitait l’approbation générale et les ovations des élus de la nation. La suite a révélé les failles, les insuffisances  et l’incohérence des mesures envisagées. Quel intérêt de priver de leur nationalité française une poignée de binationaux qui n’avaient que faire de cette sanction, qui s’en enorgueillissaient même et qui se satisferaient de conserver leur nationalité d’origine et les droits y afférents ? Comment pouvait-on l’épargner en revanche, par crainte de créer des apatrides, aux Français de souche qui, en prenant les armes contre leur pays, s’excluaient de la communauté nationale ? N’était-il pas plus simple et plus logique de prévoir pour les uns comme pour les autres la même peine d’indignité nationale ?
Quoi qu’il en soit, ce débat, après avoir donné lieu à des discussions aussi byzantines que passionnées,  est devenu sans objet puisque le Sénat ayant refusé de voter le projet gouvernemental dans les mêmes termes que l’Assemblée, il est désormais exclu que celui-ci soit adopté à la majorité requise des trois cinquièmes. La révision à laquelle François Hollande voulait attacher son nom n’est plus qu’une peau de chagrin et le chef de l’Etat n’a plus le choix qu’entre deux options également fâcheuses pour lui : soit convoquer le Congrès avec pour ordre du jour la constitutionnalisation parfaitement superfétatoire de l’état d’urgence, une réforme sans intérêt du Conseil supérieur de la magistrature et être  très ridicule, soit renoncer, reculer et être encore plus ridicule. La deuxième option semble actuellement la plus probable.
Il y a à peine un mois, Manuel Valls empoignait son clairon et sonnait la charge. La grande réforme dont il confiait le destin à la débutante El Khomri allait bouleverser le droit du travail, introduire la flexisécurité en France et du coup résoudre la crise de l’emploi. Le Premier ministre était résolu à « aller jusqu’au bout. » Au besoin il recourrait au 49.3. Le grand patronat applaudissait. La vieille gauche, toujours présente, -les syndicats, les frondeurs, les révolutionnaires – se mobilisait,  la jeune gauche, déjà si vieille –les lycéens, les étudiants – se rebiffait. Un mois plus tard, le projet historique, vidé de sa substance sous la pression de la rue, n’est plus qu’un emplâtre sur un cancer. La droite, qui se disait prête à le voter, ne le reconnaît plus. La gauche, encouragée par cette victoire à la Pyrrhus, se satisfait d’avoir fait reculer l’exécutif mais le considère dorénavant avec suspicion. La loi, telle qu’elle sera finalement adoptée, n’entraînera aucune embauche authentique et n’aura aucune efficacité contre le chômage. Son seul intérêt, aux yeux de son promoteur et rewriter, est de créer, une fois de plus  aux frais du contribuable, les quelques emplois artificiels et provisoires qui, avec l’aide des statistiques fallacieuses de l’INSEE, lui permettront de légitimer sa candidature en 2017.
Les choses sont claires.  Le président, qui a perdu le soutien de sa majorité sans obtenir en échange celui de l’opposition est hors d’état de présenter quelque grande réforme que ce soit. S’il la présente, elle ne sera pas votée, ou alors si édulcorée qu’elle n’aura plus ni sens ni effet. Si d’aventure elle est votée, ce sera trop tard pour être appliquée. Il ne se passera plus rien sur le plan intérieur d’ici l’élection présidentielle.
En politique étrangère, la France de M. Hollande n’existe plus. Son arrogance et son aveuglement dans le dossier syrien l’ont exclue aussi bien du règlement militaire que de la solution politique du conflit. Mais le pire est ailleurs. Le fameux moteur franco-allemand, axe central de l’Union européenne, toussait depuis quelque temps. Il vient de caler sur le problème des migrants. Au volant de sa puissante Mercédès, Angela Merkel a fait chancelier seul. Sans mandat et sans concertation, la femme la plus puissante, dirigeante du pays le plus puissant du Vieux continent a négocié et conclu avec le sultan turc un accord qui engageait l’ensemble de ses partenaires, et les Vingt-Huit, intimidés et bluffés, se sont résolus à entériner la construction de l’invraisemblable usine à gaz échafaudée à Berlin et Ankara, qui prévoit le refoulement pour favoriser la réadmission ! La France, en la personne de son président, s’est inclinée.
Désigné de justesse en mai 2012 pour présider à nos destinées jusqu’en mai 2017, le président, qui a pour lui la Constitution et n’a contre lui que le pays, a choisi d’aller au bout, sinon de son programme, au moins de son mandat. L’année qui vient sera une année perdue pour la France, une de plus. François Hollande a inventé le quinquennat de quatre ans sans en tirer les conséquences. Pourtant, comme les plaisanteries,, les mauvais quinquennats les plus courts sont les meilleurs.
A en croire Le Parisien de samedi, un élu socialiste proche de l’Elysée confiait : « S’il renonçait au Congrès,  ce serait un terrible aveu de faiblesse. Le président serait à poil ! »(sic). Eh oui, le trône est vide, le roi est nu. Et ce n’est pas beau à voir.
Dominique Jamet

jeudi 17 mars 2016


Mardi 15 mar 2016

Déclaration de candidature de Nicolas Dupont-Aignan à la Présidence de la République


Déclaration de candidature de Nicolas Dupont-Aignan
Le 15 mars 2016

Françaises, Français,
Le temps est venu de nous réveiller.
Nous n’avons plus le droit d’attendre, nous n’avons plus le droit de laisser nos dirigeants jouer avec notre bien le plus précieux, celui dont nous avons hérité de nos parents et que nous léguerons à notre tour à nos enfants : notre pays, la France.
Nous avons tout pour réussir. Des terroirs merveilleux, une capacité scientifique exceptionnelle, des savoir-faire industriels reconnus, une créativité saluée de tous, une culture et une langue qui font notre fierté, une démographie vive, une épargne forte, une armée courageuse, un idéal « Liberté Egalité Fraternité » qui fait l’admiration du monde entier.
Et pourtant, depuis une génération maintenant, des dirigeants lâches et incompétents ou cyniques et intéressés se succèdent et gouvernent contre la majorité silencieuse des Français.
Nous sommes le seul pays au monde où des Présidents, Premiers Ministres, Ministres qui ont lamentablement échoué et ruiné notre pays, osent s’accrocher au pouvoir.
Cela n’est plus supportable tant la situation du pays est grave et tant nos concitoyens souffrent.
La France est enchaînée, colonisée.
Colonisée économiquement avec le rachat par des groupes étrangers de nos plus belles entreprises (Alstom, Lafarge, Alcatel, Arcelor, Péchiney), sans même évoquer nos infrastructures publiques (aéroport, autoroutes, barrages), bradées au plus offrant.
Colonisée culturellement par l’abandon de nos traditions, de nos terroirs, de notre qualité de vie dans un libre-échange sauvage qui veut uniformiser le monde sur le modèle américain incarné par le traité de libre-échange transatlantique.
Colonisée socialement par la mise en concurrence systématique de nos salariés, avec des pays qui ne partagent pas notre idéal de justice sociale.
Colonisée politiquement avec l’alignement servile, indigne de l’histoire de France, de nos présidents successifs sur les exigences de Bruxelles, Berlin et Washington.
En acceptant tout récemment encore l’accélération de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et la possibilité pour 80 millions de Turcs d’arriver dès le 1er juin 2016 sans visa sur notre territoire, les dirigeants européens précipitent le continent tout entier dans le chaos.
Des flux migratoires incontrôlés, avec un communautarisme qui défie nos valeurs et notre héritage, remettent en cause notre modèle d’assimilation républicaine.
Il est temps d’arrêter ces politiques folles qui mettent en danger les Français et menacent l’existence même de notre nation.
Je suis candidat à la Présidence de la République car je sais qu’une autre politique est possible.
Je suis déterminé à rendre la France à la majorité silencieuse, aux honnêtes gens.
Je serai le candidat des Français décidés à se faire respecter.
Je serai le Président de l’ordre et de la justice sociale.
L’ordre en contrôlant de nouveau nos frontières, en faisant appliquer toutes les peines de prison, en luttant impitoyablement contre les trafiquants de drogue et en renforçant nos forces de sécurité intérieure et extérieure.
La justice sociale en récompensant le travail par la relance du pouvoir d’achat (le salaire net remontera au niveau du brut d'ici la fin du mandat), en donnant de l’air à ceux qui créent des richesses, en luttant contre l’assistanat, en relocalisant un million d’emplois, en permettant aux Français de devenir enfin propriétaires de leur logement, en remettant en marche l’ascenseur social par l’instruction publique.
Alors levons-nous, libérons-nous de nos chaînes, renégocions les traités européens pour remettre l’Europe à l’endroit, au service de ses peuples, de ses nations et de ses démocraties !
Enfin et surtout faisons confiance aux Français car ce sont eux la France.
Consultons-les par référendum avant les grands choix afin que chacun soit ainsi le décideur et l’acteur du redressement national.
Françaises, Français, vous avez entre vos mains l’avenir de notre nation, c’est-à-dire le nôtre et celui de nos enfants.
Pensez à toutes les générations qui nous ont précédés et qui ont fait de la France, souvent au prix de leur sang, un modèle et même un idéal.
Je serai le Président d'une France debout, exigeante pour elle-même et pour le Monde !

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France

mercredi 16 mars 2016

Accompagné  de Nathalie REPUSSEAU, membre de l'association "les amis des prémontrés", Jean-Luc MANOURY s'est rendu à l'assemblée générale de l'association. Ils ont pu assister à l'intervention de monsieur BARTHE, responsable de la restauration du choeur suivie de la visite des travaux dans l'abbatiale et du verre de l'amitié.