"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

lundi 31 octobre 2016

JAMET LE DIMANCHE !


Dimanche 30 oct 2016

Jamet le dimanche ! - Les revenants

C’était jeudi soir à Marseille, lors du meeting électoral de Nicolas Sarkozy. Comme l’ancien chef de  l’Etat, après avoir stigmatisé avec une virulence exceptionnelle les « compromissions » et les trahisons de François Bayrou, reprenait son souffle,  de  la foule en délire montèrent des clameurs de colère et de haine : « Bayrou dégage ! » -pourquoi  pas ?- et « Bayrou saloperie ! » Bien loin de calmer l’ardeur de ses supporters, l’orateur ravi les encourageait d’un sourire complice. Il n’est que trop facile d’exciter les passions dans la chaleur communicative d’une réunion publique, il est indigne de les laisser se déchainer dès l’instant que l’on prétend aux plus hautes fonctions et aux responsabilités qu’elles impliquent. Passons…
Le président du Modem, pour sa part, n’a pas laissé passer l’outrage . Dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, réplique aussi cinglante que bien argumentée du berger des Pyrénées à l’ermite du Cap Nègre, François Bayrou pointe du doigt les incohérences, les contradictions, les évolutions, les revirements, les virages serrés et les tête-à-queue d’un homme qui n’a jamais eu de continuité que dans le changement, de permanence que dans l’ambition, et dont les prises de position, les fidélités successives, les variations politiques n’ont jamais été que le reflet de ses intérêts du moment.
Le maire de Pau frappe fort mais juste  lorsqu’il reproche à l’ex-président de la République de mener une campagne violente, marquée du sceau de l’intolérance, de l’excès, voire de l’hystérie, au risque de dresser les Français les uns contre les autres. Nul ne saurait ignorer en effet que Nicolas Sarkozy, avant de changer de pied ces jours derniers, trop tard selon toute vraisemblance, avait bâti toute sa stratégie sur le siphonnage des voix de l’extrême-droite, choix qui lui avait réussi en 2007, qui avait failli le sauver de la défaite en 2012 et qui ne semble pas adapté à l’équation politique de 2017.  
M. Sarkozy avait tout misé sur la supposée « droitisation » de la France. Si droitisation il y a, où ses erreurs et ses échecs ne sont pas pour rien, ce n’est pas à lui qu’elle profitera et, dans sa tentative avortée de séduire l’électorat du Front national, il aura perdu sur sa gauche sans gagner sur sa droite. Ce n’est pas sans raison qu’il voit dans le ralliement du Centre et notamment de François Bayrou à Alain Juppé l’une des causes de la défaite que tous les sondages lui annoncent. De là qu’il lui arrive de plus en plus souvent de perdre des nerfs qu’il a toujours eu fragiles, de là son approbation tacite des huées et des sarcasmes qui ont ponctué l’autre soir sa philippique contre M. Bayrou.
François Bayrou, quant à lui, a toujours excellé dans la critique mais toujours échoué dans l’action. Ministre de l’Education nationale pendant quatre ans –un record – il n’a ni associé son nom à aucune réforme ni laissé aucun souvenir de son passage rue de Grenelle. Président de l’UDF, il n’a pas su en éviter l’éclatement puis l’absorption par l’UMP. Sous sa direction éclairée, le Modem est né, a grandi, a périclité, puis a disparu du paysage. Trois fois candidat à la présidence de la République et trois fois malheureux, il n’a pas su monnayer son capital de voix en 2002, il ne l’a pas osé en 2007, il a succombé à la tentation en 2012 sans être payé de retour et c’est en désespoir de cause qu’avec d’autres naufragés du centrisme il a rattaché son fragile esquif à la galère royale d’Alain Juppé. Aussi têtu que tortueux, franc comme un âne qui recule, il ne doit le prestige qui lui reste qu’à la chance qu’il a eue, depuis déjà une vingtaine d’années, de n’avoir jamais été confronté aux écueils et aux tempêtes de la réalité. Ce vieux routier de la politique la plus politicienne s’est peu à peu refait une réputation de virginité, aussi étrange qu’usurpéé, au prétexte qu’il n’aurait jamais consommé aucun de ses nombreux mariages.
En fait, et si vives  que puissent être leurs querelles, il combat bien dans la même catégorie que son  féroce adversaire du jour et que son ingrat obligé de la veille. Le point commun entre l’ancien président qui voudrait tant le redevenir, le toujours président qui voudrait tant le rester et le jamais président qui aurait tant voulu l’être est qu’ils sont tous les trois des revenants que l’immense majorité de Français ne veulent pas voir revenir. En dépit de l’apparente diversité de leurs engagements et de leurs affiliations, ils sont tous les trois membres du même grand parti : celui du passé.
Dominique Jamet
Vice-Président de Debout la France

dimanche 23 octobre 2016

Est Républicain du 24/10/2016 : rubrique "les indiscrets politiques"


OUI A LA DEFENSE DE L'EMPLOI ! NON A LA RECUPERATION POLITICIENNE !




JAMET LE DIMANCHE !


Dimanche 23 oct 2016

Jamet le dimanche ! Le trop plein

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.                           
  Il l’a d’abord déclaré dans la fièvre de la campagne, il l’a répété dans l’euphorie de la victoire, puis il l’a réitéré au point d’en faire non seulement le marqueur de son quinquennat, mais la condition sine qua non d’une éventuelle candidature à sa propre succession : il demandait à être jugé sur ses résultats, et d’abord sur sa fameuse inversion de la courbe du chômage. Fatale imprudence !
                              A l’heure des comptes, le bilan de François Hollande le juge en effet. Et le condamne sans appel. Entre le printemps 2012 et l’automne 2016, le nombre des sans emploi s’est accru de six cent mille. Le budget de l’Etat est toujours en déficit. Le montant et le poids de la dette publique se sont aggravés. Huit millions de Français, qui tentent de survivre en-dessous du seuil de la pauvreté, ont rejoint les rangs de la lamentable cohorte des « sans-dents ». Le président de la République n’a pas tenu les engagements du candidat.
                              Sur cette base, on ne voyait plus très bien comment le chef de l’Etat sortant, qui en crevait d’envie, pourrait justifier une nouvelle candidature qu’il avait lui-même délégitimée d’avance et qui, de surcroît,  ne pouvait guère déboucher que sur une défaite humiliante pour l’homme et pour son camp. Il était prêt, déclarait-il, dans une interview qui devait donner le signal de son entrée en campagne…
                              Or, ce  qui paraissait déjà peu jouable il y a encore seulement quelques semaines est soudain devenu impossible. Un gros livre révélateur a éclairé de la lumière la plus crue un président pris au piège   comme un lapin hagard, tétanisé dans le faisceau des phares d’une voiture. A l’échec factuel est venue s’ajouter la faillite morale. Sous le manteau du premier magistrat de France, garant des institutions, chef des armées, est apparu un bavard incontinent et inconséquent, cynique, manipulateur, sans loyauté et sans convictions. L’homme qui murmure à l’oreille du premier journaliste venu des secrets d’Etat a prononcé contre lui-même une peine définitive d’indignité, voire de déchéance politique. François Hollande n’est plus qu’un gros petit homme tout seul, perdu dans son  triste palais et dans des costumes pour lesquels il n’était décidément pas fait. Alors même que son mandat court encore pour six mois, la succession est ouverte et la guerre de succession lancée.     
                              Certes, tout indique que celui, ou celle, qui courra en avril prochain sous les couleurs fanées du Parti socialiste, a peu de chances de se qualifier pour le second tour de la présidentielle et, se qualifiât-il, de l’emporter. Les candidats,  déjà déclarés ou potentiels,  ne s’en bousculent pas  moins au portillon de la primaire organisée par Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen et autres arbitres insoupçonnables sous l’invocation de la « Belle Alliance populaire ». Une fois de plus, à gauche comme à droite, l’heure est au trop-plein prophétisé par le général de Gaulle.
                              Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann ?  Le premier est insupportable, la seconde estimable. L’un et l’autre sont voués au destin sans gloire des seconds couteaux qui rêvent d’être canifs à la place du canif.
                              Benoît Hamon, Arnaud Montebourg ? Les critiques que les deux anciens ministres adressent au président ne sont que trop fondées mais tous deux ont été trop proches de lui pour être des opposants crédibles et s’en sont trop éloignés pour rassembler leur propre camp.
                              Emmanuel Macron ? Un pied dedans, un pied dehors, moitié oiseau et moitié rat, atout de rechange des lobbies mondialistes,  chouchou de Bruxelles après avoir goûté du fromage de Hollande,  Mozart de la trahison, le jeune prodige  plaît trop à la droite pour rallier l’électorat de gauche et  s’est trop compromis avec la gauche pour séduire l’électorat de droite.
                              Ségolène Royal ? Elle en a rêvé, et de nouveau elle ne pense qu’à ça, autorisée, autrement dit encouragée, par son ancien compagnon à ne respecter ni la solidarité ni la discipline gouvernementales et à multiplier  incartades et provocations. Femme de caractère, il ne lui manque aucun des défauts que l’on prête aux hommes politiques. En d’autres temps sa proximité avec le chef de l’Etat aurait été un atout, elle la plombe aujourd’hui. Le climat n’est pas à une transposition française du feuilleton Dynasty et la candidature de la Clinton nationale susciterait une hillaryté générale.
                              Reste Manuel Valls. Sa position de chef de gouvernement l’habiliterait théoriquement, vu la carence du président, à rassembler autour de lui ce qui reste de la majorité, mais il semble bien qu’il y soit toujours minoritaire. Certes, 26% seulement des Français lui font confiance, mais telle quelle, sa cote d’impopularité a de quoi rendre jaloux nombre de ses camarades à commencer par son supérieur hiérarchique. Compte tenu du calendrier, c’est maintenant qu’il devrait se déclarer. Mais peut-il le faire tant que François Hollande ne l’a pas relevé de son serment de loyauté personnelle ?
                               Or, M. Hollande, de toute évidence, caresse encore et toujours, dernier à y croire, le rêve devenu délirant d’une deuxième candidature  et s’accroche aux derniers lambeaux, aux dernières  illusions d’un pouvoir dont il ne lui restera rien le jour où il annoncera son retrait. Son seul plaisir, amer, est d’occuper le terrain, la seule capacité qu’il conserve est la capacité de nuire et de bloquer les autres compétiteurs. Etrange épreuve que ce Grand Prix du Président de la République où tant de chevaux piaffent d’impatience dans les starting blocks tandis que celui qui n’a pas encore décidé s’il serait un simple spectateur ou un concurrent tient le pistolet du starter mais se refuse à donner le signal d’un départ qui serait aussi le sien.

dimanche 16 octobre 2016


Dimanche 16 oct 2016

Jamet le dimanche ! L'encombrant.

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.
Un président ne devrait jamais dire ça… » La publication, cette semaine, du livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, fruit de dizaines de rencontres, d’entretiens et de dîners entre les deux auteurs et le chef de l’Etat actuellement en fonction, complète le portrait de l’homme néfaste dont le quinquennat s’achève  heureusement  - je précise : heureusement pour nous.
De François Hollande, nous ne connaissions que trop l’incapacité, amplement démontrée par la succession de ses échecs dans la lutte contre le chômage, les déficits, la dette, le terrorisme et par l’affaiblissement de notre pays à l’intérieur comme à l’international. Pour nous borner à l’actualité la plus récente, cette incapacité a été illustrée une fois de plus par la solution baroque et loufoque trouvée aux difficultés d’Alstom, ou par la réplique de Poutine aux aboiements de roquet venus de l’Elysée. Le gros livre de Lhomme et Davet, dont le contenu est directement puisé à la meilleure source, en éclairant d’un jour cru la médiocrité, le cynisme, la duplicité du personnage, dessillera les yeux jusqu’ici les plus obstinément fermés.
Quelle idée aussi, et quelle imprudence, d’aller se confier à deux journalistes, dont le métier, après tout, est de recueillir et de diffuser l’information ! Qu’un homme dont l’absence de principes et de repères, de convictions et de projet, fait, si haut placé qu’il soit, un ludion ballotté à la surface des événements, confie ses hésitations, ses doutes, ses fluctuations à son journal  intime, que, s’il souffre, comme c’est visiblement le cas, d’incontinence verbale,  il prenne pour confident un prêtre ou un psychanalyste, également tenus au secret, confessionnel ou professionnel, passe encore… Mais des journalistes, qu’il laisse libres d’utiliser le matériau qu’il leur a fourni , cela passe l’entendement.
Et c’est ainsi que nous découvrons, fixé par le flash de ses intervieweurs comme un lapin immobilisé dans le faisceau des phares d’une automobile, un tortueux Machiavel de sous-préfecture qui s’emmêle dans les toiles qu’il ourdit, un manipulateur pris la main dans le sac d’embrouilles, en flagrant délit de manœuvres, de mensonges, de mépris, mépris des hommes, mépris de la vérité. Fessenheim, qui ne fermera pas avant de longue années, Notre-Dame-des-Landes « qui ne se fera jamais », le Parti socialiste, qui est mort, Jean-Marc Ayrault, fidèle entre les fidèles, qu’il nomme Premier ministre puis aux Affaires qui lui sont étrangères tout en l’accablant de son dédain, la proposition de déchéance nationale à laquelle il ne croit pas plus que ça, sur chaque sujet, sur chaque personne, il y a le discours public, pour les gogos, et le discours privé, pour les intimes. Dernier exemple en date, encore tout frais et tout brûlant : la double faute, professionnelle et morale, commise contre la magistrature, qu’il croit compenser à l’oral de rattrapage en disant à Nice tout le bien qu’il n’en pense pas après avoir dit à l’abri des regards tout le mal qu’il en pensait… Mais que vaut désormais la parole du président ? Il l’a dévaluée comme il a abaissé sa fonction, comme il s’avilit lui-même dans le livre de Lhomme et Davet. Lui, normal ? Certainement pas. La normalité, Dieu merci, c’est autre chose. Il y a des hommes de fer, il y a des hommes de marbre, comme dans le film d’Andrejz Wajda, celui-ci est un homme de papier, de papier-bavard.
Un président ne devrait jamais dire çatombe comme un pavé opportun dans la mare juste au moment où l’interview-fleuve accordée par le chef de l’Etat à l’Observateur devait sonner en fanfare le début de sa campagne. « Je suis prêt », y claironnait François Hollande. Prêt à remettre ça, à rempiler pour cinq ans. Il risque fort, désormais, d’être le seul à y croire.
Ce n’est pas seulement parce qu’il n’a aucune chance d’être réélu, pas seulement parce qu’il n’a aucune chance d’accéder au second tour, pas seulement parce qu’il n’a plus aucune chance de franchir l’écueil d’une primaire de la gauche, pas seulement parce qu’il est politiquement disqualifié, que François Hollande ne sera pas le candidat du Parti socialiste, mais plus simplement parce qu’il est moralement indigne, déchu de toute légitimité. Manuel Valls, Ségolène Royal et quelques autres piaffent d’impatience dans les starting blocks. Pour la gauche, pour son propre camp, François Hollande est devenu ce que les services de la voierie appellent un encombrant. A dégager.

dimanche 9 octobre 2016

JAMET LE DIMANCHE !


Dimanche 09 oct 2016

Jamet le dimanche ! Zemmour djihadiste ?

                              Eric Zemmour poursuivi en justice ? Zemmour est volontiers  polémique et c’est le lot des polémistes, depuis toujours,  de s’attirer des procès comme les grands arbres attirent la foudre. Eric Zemmour poursuivi par SOS Racisme ? Rien d’étonnant là non plus. Ce n’est pas d’aujourd’hui que partis politiques « de gauche », associations parapolitiques toujours  promptes, derrière  le paravent de l’humanitaire, à dénoncer et au besoin à inventer la « fachosphère », confrères confraternellement jaloux et gens comme il faut poursuivent de leur vindicte et guettent au tournant le talentueux chroniqueur du Figaro et de RTL. Mais Eric Zemmour poursuivi pour « apologie du terrorisme » ? Il y a de quoi, au choix, tomber de l’armoire ou de sa chaise. A moins, bien sûr, qu’Eric Zemmour soit subitement passé de l’islamophobie au djihadisme, qu’il se soit converti puis radicalisé en l’espace d’une nuit… Il paraît que ce genre de processus est extrêmement rapide. Mais à ce point !
                              Naturellement, il n’en est rien. Quelques lignes, extraites d’une interview donnée par le journaliste au magazine Causeur, ont offert à la meute le prétexte qu’elle cherchait pour se lancer sur ses traces et aboyer à ses chausses. A l’interviewer qui qualifiait les terroristes islamistes d’  « esprits faibles » et d’ « abrutis », Zemmour  a rétorqué  que ce jugement lui semblait sommaire et que pour sa part, il respectait « les djihadistes « prêts à mourir pour ce en quoi ils croient –ce dont nous ne sommes plus capables….Quand des gens agissent parce qu’ils pensent que leurs morts le leur demandent, il y a quelque chose de respectable… »
                              Il faut bien entendu une bonne dose de mauvaise foi pour voir dans ce propos une quelconque « apologie du terrorisme », qui serait plus que surprenante dans la bouche d’un homme qui ne cesse depuis des années de stigmatiser l’islamisme – et même l’islam – avec une courageuse véhémence., et les plaignants peuvent d’ores et déjà s’attendre à perdre leur procès. Mais la bonne foi n’est pas la chose du monde la mieux partagée dans la France contemporaine.
                              L’erreur de Zemmour – car erreur il y a – a été de ne pas assortir cette surprenante déclaration de « respect » d’une explication ou d’un développement qui l’auraient remise en perspective. Il est parfaitement exact – c’est l’un des éléments, non le moindre ni le moins préoccupant, du problème – que la plupart des djihadistes ( une notable exception étant celle du dénommé Abdeslam, qui voulait bien tuer mais n’avait pas envie de mourir) sont de modernes volontaires de la mort, des kamikazes, et c’est particulièrement vrai de ceux qui, ayant grossi les forces et rejoint le territoire du prétendu Etat islamique, défient depuis deux ans les avions, les chars, les missiles et les offensives d’une coalition infiniment supérieure par l’armement et les effectifs mais moralement moins déterminée.
                              Pour autant, quel « respect » méritent les affidés d’une idéologie sectaire, régressive, mortifère, qui fait d’eux par destination des robots fanatiques, des tortionnaires, des assassins, des Barbares ? Il est vrai qu’ils font tête à l’ennemi avec la même énergie, avec la même farouche volonté que des bêtes féroces, mais comment « respecter » des êtres humains qui se sont retranchés de la communauté humaine et qui, s’ils sont effectivement prêts à sacrifier leur vie, font si bon marché de la vie des autres ? Courageux, et pourtant lâches, car s’il y a du courage à affronter la mort au combat, la lâcheté est innommable qui les porte à ne respecter ni la vie ni l’humanité ni l’innocence et à coucher sur le pavé ou à égorger indistinctement vieillards et jeunes gens, femmes et enfants ?
                              Zemmour a parlé en froid logicien, et pris de la hauteur, ou de la distance, alors que nous sommes encore au cœur de la mêlée, et que la passion l’emporte si facilement sur la raison et les pulsions sur l’objectivité. C’est la faille que tentent d’exploiter misérablement ceux qui l’attendaient à la faute. Nous ne nous joindrons pas à la meute, ni à la rédaction de RTL qui a saisi l’occasion inespérée de se désolidariser de l’une de ses vedettes, ni à la direction de la station qui s’est dite courageusement « consternée » des propos de son éditorialiste.
                              François Mitterrand, le 8 mai 1995, devant le Bundestag médusé, avait fait sensation  en rendant un hommage appuyé aux soldats allemands qui, si nombreux étaient allés au-devant de la mort. « Ils étaient courageux », avait-il affirmé. Mais il n’avait pas omis d’ajouter « pour une cause mauvaise. » Et puis, à deux jours de la fin de son second septennat, le président de la République d’alors n’avait plus rien à perdre.

samedi 8 octobre 2016

Distribution de tracts ce samedi matin à l'entrée du marché de Pont-à-Mousson : "NETTOYONS LA POLITIQUE"

Jean-Luc MANOURY, délégué de la 6ème circonscription et ses deux collègues, Nathalie REPUSSEAU et Philippe CASTAING ont distribué 300 tracts ce samedi matin à l'entrée du marché de Pont-à-Mousson. Ils ont reçu un bon accueil même si certains sont déçus de la politique. Les passants reconnaissent volontiers la sympathie et la franchise de Nicolas DUPONT-AIGNAN et commencent à se réveiller......







vendredi 7 octobre 2016


 
Jeudi 06 oct 2016

Soutien au général Piquemal

Debout La France et son président, Nicolas Dupont-Aignan, soutiennent le général Christian Piquemal qui vient d’être rayé des cadres de réserve sur décision conjointe du Président de la République, du Premier ministre et du ministre de la Défense.
Nul doute que François Hollande, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian n’avaient rien de mieux à faire que d’accabler ce fidèle serviteur de l’Etat ayant commandé la prestigieuse Légion Etrangère de 1994 à 1999. Il suffit d’ailleurs pour s’en convaincre de noter le niveau d’insatisfaction exceptionnel de nos concitoyens dans les derniers sondages !
Ce gouvernement au bout du rouleau, qui n’a plus rien à proposer aux Français que des mesures clientélistes désastreuses pour la dette du pays, ne supporte plus les critiques d’où qu’elles viennent. Et lorsqu’elles sont le fait de militaires en retraite (depuis 16 années dans le cas du Général Piquemal) ce gouvernement moribond et aux abois se venge bassement et coupe les têtes. Sinistre attitude pour de sinistres individus.
Alors que le Général Piquemal avait été relaxé en justice pour les faits qui lui sont reprochés et mécontents de l’absence d’appel par le Parquet de cette décision, les petits caporaux qui nous gouvernent (heureusement pour peu de temps encore) ont donc décidé d’une sanction infâmante.
Cette punition est exceptionnelle. Elle est injuste. Elle est exceptionnellement injuste.
Patrick Mignon
Vice-président de Debout La France

EXPOSITION DE PEINTURE A PONT-A-MOUSSON DE SIMON HITZIGER.

 "LES FORETS PRECEDENT LES PEUPLES, LES DESERTS LES SUIVENT"
                                                                             François René de Chateaubriand







NETTOYONS LA POLITIQUE !



NETTOYONS LA POLITIQUE !

Jean-Luc MANOURY, délégué de la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle et sa collègue au Conseil Municipal de Pont-à-Mousson, Nathalie REPUSSEAU se sont rendus à Labry (près de Jarny) une ville faisant partie de leur circonscription électorale.
Ils ont assisté à une réunion publique organisée par l’association ANTICOR sur la prise illégale d’intérêts et la corruption. Cette association, fondée en juin 2002 lutte contre la corruption, reconnue d’utilité publique, peut agir en justice.
 Les deux référents locaux Marcel CLAUDE et Rolland GATTI  ont dressé un tableau noir des élus corrompus qui volent les citoyens en pointant le cumul des mandats et la longévité des mandats comme par exemple 30 ans à la fin de la mandature pour Jean-Yves LE DEAUT, le député socialiste de la 6ème circonscription.
Un long mandat peut rendre inévitable le « copinage » c’est pourquoi l’association ANTICOR est favorable à la limitation à 2 mandats successifs.
Jean-Luc MANOURY après avoir fait savoir qu’il était adhérent de Debout la France, a insisté sur le fait que Nicolas DUPONT-AIGNAN certes est député depuis 1997 mais qu’il est honnête et non corrompu, reconnu par les animateurs qui ont  cité d’autres élus vertueux comme François BAYROU ou Bruno LEMAIRE.
Bref, une réunion publique fort enrichissante permettant de nouer des contacts, d’échanger et de constater que cette association est complémentaire d’un parti politique comme DLF qui demande par exemple un casier judiciaire vierge pour tout candidat aux élections, des indemnités plafonnées, un contrôle strict des dépenses des élus.







mardi 4 octobre 2016

JEAN-LUC MANOURY ELU AU CONSEIL NATIONAL DE DEBOUT LA FRANCE.




Lors du congrès de DEBOUT LA FRANCE du 02 octobre 2016 qui s'est tenu à Paris et conformément aux dispositions statutaires du mouvement, Jean-Luc MANOURY, à bulletin secret, sur une liste nationale,  a été élu par les adhérents  ainsi que 19  autres personnes, membre du Conseil National.
Jean-Luc MANOURY remercie les compagnons et les amis qui lui ont fait confiance.

dimanche 2 octobre 2016

JAMET LE DIMANCHE !



Dimanche 02 oct 2016

Jamet le dimanche ! - Attention, mensonges !


Dimanche 2 octobre
Attention, mensonges !
Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.
« Plus c’est gros, plus ça marche », affirmait volontiers  le fanatique ministre de la Propagande du IIIe Reich, Goebbels, qui s’enorgueillissait de quelques succès retentissants dans l’exploitation éhontée de la crédulité humaine.
De fait, nous pouvons constater tous les jours que répétées avec assurance, insistance et arrogance,  affirmées, réaffirmées, martelées, soutenues par le chœur complice des médias et avalées toutes crues par les ignorants et les naïfs, il n’est pas d’inventions, de balivernes, d’inepties  et de purs mensonges qui ne finissent par être tenus pour vérités révélées et parole d’Evangile.
Ainsi une cabale d’universitaires parfaitement conscients d’être des faussaires et de repeindre le passé aux couleurs de leur idéologie a-t-elle fini par imposer une étrange vision de notre propre histoire aux termes de laquelle la France aurait toujours été une terre d’immigration. Rien de nouveau donc sous notre soleil et pas de quoi s’inquiéter de mélanges nouveaux qui ne feraient que perpétuer une tradition immémoriale. Le seul reproche que l’on pourrait faire à ce roman internationaliste est qu’il est totalement faux et que pendant le millénaire qui s’est écoulé entre les dernières invasions – celle des Normands – et la fin du XIXe siècle, la France a été un pays dont aucun apport étranger n’a modifié les équilibres démographiques. Il n’en est plus de même, on le sait, mais seulement depuis un siècle et demi et, plus massivement, depuis cinq décennies.
Autre fable, communément reprise, et tout particulièrement ces derniers jours à la suite d’un rapport du CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire) : l’école reproduirait et même aggraverait les inégalités sociales, au détriment des classes les plus défavorisées, et notamment des enfants immigrés et des enfants d’immigrés, français de naissance de par le droit du sol. A défaut de réformer l’Education nationale, de moderniser les méthodes d’enseignement, de payer décemment et de faire respecter les maîtres, de revenir au principe perdu de vue que l’école  a pour but la transmission du savoir, et que sais-je encore, les héritiers de Bourdier et les pédagogistes (ce sont souvent les mêmes) qui sont responsables de la spectaculaire régression de notre école, souhaitent rendre la société coupable aussi bien de ses errements réels que de fautes imaginaires et nous inciter, dans ce domaine aussi, à la repentance.
Or, il y a trois sortes d’inégalités. La première est l’inégalité naturelle. Il n’est pas vrai que tous les enfants, dès la naissance, sont égaux en dons et il n’existe aucune raison raisonnable de refuser cette donnée et de refuser les notes, les classements, la sélection qui tôt ou tard la concrétisent. La deuxième inégalité est celle du mérite, et les résultats scolaires s’expliquent en grande partie, voyez-vous, par la quantité et laq  qualité des efforts, autrement dit du travail des uns et des autres. La troisième inégalité est effectivement liée à la condition sociale et il est de fait que le même environnement familial, affectif, intellectuel, culturel n’est pas donné à tous et qu’il faut à certains déployer plus d’efforts et plus d’énergie pour arriver et se maintenir au même niveau que d’autres.
Mais en quoi l’école est-elle responsable de leur situation ? Est-ce la faute de l’école si une fraction notable des élèves arrive en maternelle et sort du primaire sans savoir parler ou écrire le français ? Est- ce la faute de l’école si d’innombrables parents, utilisant une liberté qui leur est concédée de mauvais gré, placent leurs enfants dans des établissements scolaires où ils sont assurés de recevoir un enseignement de qualité ? Est-ce la faute de l’école si dans un trop grand nombre de collèges ou de lycées les enseignants sont réduits à consacrer jusqu’à 20% de leur temps au maintien de l’ordre ? Faut-il vraiment mélanger des élèves de niveau différent de telle sorte que les meilleurs soient à la remorque des moins bons ?
La vérité est que les solutions sont ailleurs. La vérité est que l’école, pour sa part, offre à tous une égalité de chances que certains refusent ou ne sont pas à même de saisir. La vérité est que c’est d’abord par l’école, si dégradée qu’elle soit, que passe l’ascension sociale, qu’il n’existe aucune autre institution qui la permette à ce degré, et qu’une des premières notions que l’on devrait imprimer dans la tête des enfants dès leur plus jeune âge est que c’est une chance fabuleuse, un extraordinaire privilège qu’ils aient  la possibilité d’étudier, et non une grâce qu’ils feraient à leurs parents, à leurs maîtres et à la société, en daignant user leurs jeans sur les bancs d’une salle de classe.
L’école reproduirait ou aggraverait les inégalités ? Et que serait-ce s’il n’y avait pas d’écoles ? Sur nos rues et nos routes fleurissent les panneaux bien connus : « Attention école ». Peut-être faudrait-il créer un autre panneau en marge de certains articles, de certains rapports ou de certains livres : « Attention mensonges ! »

Dominique Jamet
Vice-Président de Debout la France