"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

dimanche 29 janvier 2017

JAMET LE DIMANCHE !

Dimanche 29 jan 2017

Jamet le dimanche ! Les jeux ne sont pas faits.

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.

Comme des soldats montent au front, le cœur lourd et la tête basse. Comme des moutons derrière le  mauvais berger qui les conduit à l’abattoir. Comme des garnements qui ont résolu de faire l’école buissonnière. Disciplinés, résignés, mais démoralisés. Marchant  en troupeau  sans chercher à savoir où on les mène. Ou bien décidés à suivre les chemins écartés de l’abstention et invoquant pour se justifier leur dégoût des sortants, leur rejet du « système », leur désir d’en finir avec « la politique », comme si les sortants n’étaient pas les premiers  bénéficiaires de l’abstention, comme si l’histoire des nations, comme si notre histoire s’était jamais écrite sur le bord des étangs où l’on pêche à la ligne.
           Ainsi les Français, il y a moins d’un an,  s’apprêtaient-ils  à vivre ou plutôt à subir l’élection présidentielle de 2017, sans enthousiasme, sans appétit, sans espoir, tant cette élection semblait sans surprise, sans signification et sans intérêt. Les cartes et les rôles n’étaient-ils pas déjà distribués, le scénario écrit, l’issue  connue ? Le podium était prêt sur lequel monteraient les trois candidats  arrivés en tête au premier tour et le seul suspense résidait dans l’ordre des gagnants. Des représentants des deux grands partis de gouvernement, lequel serait opposé  au second tour à la candidate du Front national ?  Le point commun aux Républicains et aux socialistes était que deux tiers des votants ne se retrouvaient ni dans les uns ni dans les autres, mais en toute hypothèse  la défaite de Marine Le Pen,  face à celui  des deux qui resterait en lice, était assurée, puisque deux tiers des votants ne voulaient toujours pas d’elle.  Donc, Hollande – ou Sarkozy – contre le Pen, comme il y a cinq ans. ? Et Sarkozy –ou Hollande – de nouveau à l’Elysée, pour cinq ans ? Exaltante perspective, en vérité.
           Seulement voilà, rien ne s’est passé comme convenu, rien ne s’est passé comme prévu, rien ne s’est passé et rien ne se passe comme on nous l’avait annoncé, comme on voulait nous l’imposer. A la chorégraphie  classique, réglée d’avance par les « grands partis » et les médias  qui leur font escorte, s’est substitué le plus radical, le plus inattendu, le plus débridé des chamboule-tout. Successivement l’on a vu s’effondrer sous le tir des votants des primaires, ou sous le choc de l’évidence, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande… Aujourd’hui même, au moment où ces lignes sont écrites, la défaite de Manuel Valls dans la primaire made in Solferino paraît certaine, et voici qu’à son tour François Fillon, colosse aux pieds d’argile, semble trébucher sur l’avant-dernière marche de l’escalator qui devait le mener au triomphe.
           Comment expliquer, comment analyser l’improbable série d’événements qui ont vu, à droite comme à gauche, des outsiders déjouer les pronostics et balayer les favoris, quitte, à peine promis au trône, à être balayés à leur tour ? Comment se fait-il qu’à trois mois de l’échéance, la liste de ceux qui se présenteront en définitive à l’élection présidentielle ne soit toujours pas fixée, pas plus que les chances des uns et des autres ?
           Il est d’ores et déjà possible de tirer les enseignements de faits particuliers qui a priori pouvaient sembler sans lien. Tout d’abord, être ou avoir été chef de l’Etat ou chef du gouvernement, bien loin de constituer un avantage, est actuellement un handicap. L’expérience invoquée par les uns ou les autres a laissé un mauvais souvenir. Leur envie de remettre ça n’est de toute évidence pas partagée par les votants. Avoir gouverné, donc avoir échoué, être issu d’un des deux grands partis de gouvernement, ne confère aucune légitimité, bien au contraire. Les sortants, réputés à juste titre comptables et coupables de bilans désastreux équitablement partagés entre gauche et droite ont discrédité la politique et se sont discrédités eux-mêmes. Pour longtemps.
           Deuxième leçon, tirée de l’actualité récente, internationale et nationale. La Grèce a donné le signal, lorsqu’elle a fait passer le Parti socialiste local, le PASOK, indéboulonnable pilier de la vie politique locale, de 40% à 5% des suffrages. Sur cette ruine, Syriza a assis son pouvoir. L’irruption de Podemoset de Ciudadanos a profondément modifié le paysage politique espagnol. La percée du Mouvement Cinq étoiles en Italie peut le conduire au gouvernement d’ici la fin de l’année. La spectaculaire ascension d’AfD remet en question l’équilibre cinquantenaire sur lequel reposaient l’Allemagne et sa chancelière. Par-dessus tout, la victoire du Brexit outre-Manche et celle de Donald Trump outre-Atlantique ont marqué l’intensité de l’exaspération populaire contre les oligarchies les mieux installées.
           A la lumière même des bouleversements dont ils ont été les auteurs, les peuples ont de nouveau compris la force de l’arme fatale, de l’arme absolue que le suffrage universel met entre leurs mains. Ils se sont réveillés, ils ont manifesté leur volonté d’arracher aux élites dominantes et complices la maîtrise de leur destin. Et notre peuple, ce vieux peuple français, si las,  si sceptique, si blasé, qu’on le croyait revenu de tout et dégoûté de lui-même, paraît enfin décidé à tirer les conséquences des causes qui ont fait son malheur.
           Quoi que l’on pense de François Fillon – qui n’est assurément pas le pire des hommes politiques français – et de son programme – qui est le pire des programmes proposés aux électeurs français – si, vainqueur annoncé il chancelle aujourd’hui avant même l’entrée dans la dernière ligne droite de la compétition, c’est qu’il ne répond pas aux quatre conditions  désormais exigées de tout candidat à la présidence de la République française : n’avoir été associéd’aucune façon à la gestion de la France depuis vingt ans,  avoir pourtant prouvé sa compétence, être porteur d’une vision de l’avenir dans un monde qui change, avoir toujours fait preuve d’une probité exemplaire
           Notre candidat coche ces quatre cases. Et c’est pourquoi, au seuil de l’année nouvelle, il porte notre espérance. Rien ne va plus, mais les jeux ne sont pas faits.

Dominique Jamet.
Assemblée Générale de l'Association Franco-portugaise de Pont-à-Mousson ce samedi 28 janvier à 20h. Jean-Luc MANOURY et Nathalie REPUSSEAU, adhérents depuis 2011 ont répondu présents. Un moment de convialité fort apprécié avec nos amis portugais.




CONSEIL NATIONAL DE DEBOUT LA FRANCE.

CONSEIL NATIONAL DE DEBOUT LA FRANCE.
Le samedi 28 janvier 2017 a eu lieu à YERRES un conseil national élargi consacré en partie à l'élection présidentielle et aux élections législatives. Notre mouvement a maintenant dépassé les 15000 adhérents et cette journée constructive a permis à tous de s'exprimer sur la ligne politique et de clarifier nos positions gaullistes et humanistes. Ce fut aussi l'occasion de rencontrer les nouveaux conseillers nationaux élus par les adhérents lors du dernier congrès à Paris.



















mercredi 25 janvier 2017

Jean-Luc MANOURY en débat avec le PS et l’UDI.





Jean-Luc MANOURY en débat avec le PS et l’UDI

Répondant à l’invitation de la chaine de Télévision sur internet Dimitri Medias TV, Jean Luc MANOURY, Conseiller National de Debout la France et délégué de la 6ème circonscription 54 a participé à un débat le lundi 23 janvier 2017 dans l’émission « Immersion politique » animée par Anne-Sophie THEVENOT. Un ex-militant du PS, ancien assistant parlementaire du député socialiste Jean-Yves LE DEAUT de la 6ème circonscription, actuellement entrepreneur et un militant associatif membre de l’UDI participèrent à ce débat courtois qui a porté en première partie sur les atouts et les faiblesses de l’Union Européenne et en seconde partie sur la primaire de la gauche.

Atouts et faiblesses de l’Europe
Jean-Luc MANOURY a bien insisté sur le fait que la construction européenne a été après la seconde guerre mondiale une idée généreuse pour mettre fin aux conflits et a rappelé  que c’est le général de Gaulle qui en 1963 lors du traîté de l’Elysée avait prôné la réconciliation avec Konrad ADENAUER.
Cette belle idée de l’Europe a été dévoyée car elle devait nous défendre économiquement  et nous protéger. Il a insisté sur la propagande de l’UMP, des centristes et du PS avant le passage à l’euro en 2002 nous disant que  la monnaie unique  allait  faire baisser les prix et créer des emplois.
Dans les faits,  nous avons assisté à une flambée des prix : œufs +60%  Laitue +200%  Pain +75% ….
Il a aussi rappelé que la construction européenne c’est - 2,5 millions d’emplois industriels en France et - 4 millions d’emplois agricole, dans la filière bois et la pêche (En 1964,  4,5  millions de paysans et aujourd’hui 500 000) et qu’en France nous avons 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres et 140 000 SDF. La zone euro étant la région du monde qui a le moins de croissance.
Comme Gaulliste attaché à la souveraineté de la France,  il a dénoncé les dérives actuelles de cette Europe technocratique qui remet en cause la souveraineté territoriale avec les accords de Schengen qui ont accaparé une grande partie des prérogatives dans la maîtrise de nos frontières.
Il a aussi dénoncé le fait que depuis le traité budgétaire voté en 2012 par l’UMP et le PS,  nous devons obtenir l’autorisation de la commission de Bruxelles pour que notre budget soit validé et que la France ne peut au nom de la « concurrence libre et non faussée » prônée par la commission de Bruxelles soutenir des entreprises stratégiques et que le patriotisme économique est proscrit par les traités européens.
Il a insisté sur le fait que le patriotisme qu’il défend c’est aimer son pays alors que le nationalisme  c’est détester celui des autres.
Il a énoncé les propositions de Nicolas DUPONT-AIGNAN qui veut dénoncer les traités existants et renégocier un nouveau traité européen reposant sur des nations démocratiques et libres. Il a évoqué l’Europe des projets et de la coopération défendus par DLF (Afrique, cancer, panneaux solaires) et son souhait de la mise en place des monnaies coordonnées (euro-mark, euro-drachme, euro-franc) car tous les pays européens n’ont pas la même compétitivité.
Apres une demi-heure de débat ou chacun a défendu ses convictions sur l’Europe, a été abordé le deuxième thème du débat portant sur les primaires de la gauche

Les primaires de la Gauche
Jean-Luc MANOURY a rappelé  que sous la Vème république l’élection présidentielle c’est la rencontre d’un homme ou d’une femme et du peuple français fondé sur la confiance et  l’intérêt supérieur du pays.
Pour lui,  la véritable primaire c’est le 1er tour de l’élection présidentielle ou les électeurs peuvent choisir au vu des projets présentés. C’est pourquoi il est, comme son parti, opposé au principe des primaires de droite ou de gauche.
Essentiellement pour 3 raisons :
D’abord,  ce processus de désignation affaiblit les partis politiques  car le mode de désignation d’un candidat  peut être fait en congrès. C’est le signe de faiblesse du parti car n’ayant pas de candidat charismatique il doit faire appel à l’extérieur. Il peut décourager le militantisme (à quoi bon militer si c’est ouvert à tout le monde). C’est au parti politique d’élaborer un programme.
Ensuite, il a insisté sur le fait que nous avons assisté à une confiscation du débat démocratique et à une saturation médiatique au détriment des autres courants d’opinion dont DLF. De plus le renforcement de la personnalisation à outrance  est un moyen d’exister politiquement pour certains candidats alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.
Enfin, selon lui l’équité de traitement des candidats déclarés à l’élection présidentielle a été bafoué  car  les primaires de la droite et de la gauche  n’auront monopolisé que 6 millions d’électeurs sur 44 millions d’électeurs potentiels.
Il a aussi rappelé qu’aux dernières régionales DLF a obtenu autant de voix que EELV et le Front de Gauche.
A la fin du débat lorsqu’on lui a demandé qui allait gagner la présidentielle il a bien sûr nommé Nicolas DUPONT-AIGNAN.







dimanche 22 janvier 2017

JAMET LE DIMANCHE !


Dimanche 22 jan 2017

Jamet le dimanche ! - Faire avec

Jamet le dimanche !
FAIRE AVEC
Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.
Eh oui, il va falloir faire avec. Ce ne sera pas facile. Donald Trump ne nous fera aucun cadeau. Ce n’est ni dans son caractère ni dans ses habitudes. Au demeurant, le quarante-cinquième président des Etats-Unis se targue de ne respecter que la force, et la France, à ses yeux, est un maillon particulièrement faible du monde occidental. Comme si ces deux raisons ne suffisaient pas, les dirigeants actuels de notre pays – si peu dirigeants, et pour si peu de temps encore – ont fait preuve d’une légèreté irresponsable à l’occasion de l’élection présidentielle américaine. En affichant lourdement leur préférence pour la candidate démocrate, le président de la République, son Premier ministre de l’époque et bien sûr  notre ambassadeur à Washington ont commis la double faute de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays tiers, sans être en mesure d’influer sur celui-ci. Au mépris de toutes les règles de la diplomatie et de ce que doivent être les rapports entre Etats, sans tenir aucun compte d’une campagne qui  voyait un outsider farfelu se muer en favori et laissait présager son éventuelle victoire,  ils se sont laissés aveugler par leurs préférences personnelles, ils ont tenu à rendre celles-ci publiques, ils se sont comportés en petits joueurs, puis en mauvais joueurs. Il n’est pas surprenant que M. Trump, que l’on dit rancunier, voire vindicatif, ait affecté ces derniers temps de rayer notre pays, sinon de la carte du monde, au moins de son carnet d’adresses. Il reviendra aux successeurs de MM. Hollande et Valls de réparer la bévue de leurs maladroits prédécesseurs. La vieille alliance franco-américaine devrait survivre à cette médiocre péripétie, comme à d’autres.
Qu’on ne compte pas pour autant sur la moindre faveur ou la moindre faiblesse à notre égard de la part de nos nouveaux partenaires d’outre-Atlantique. Les négociations commerciales qui s’engageront entre les Etats-Unis et le reste du monde seront âpres et dominées, du côté nord-américain, par la volonté d’ériger de hautes barrières  à l’abri desquelles devrait se reconstituer un tissu industriel mis à mal ces dernières années. Dans ce domaine, nous avons les avantages de nos inconvénients. Moins impliqués que la Chine, moins exportateurs que l’Allemagne, moins dépendants que l’est le malheureux Mexique de son trop puissant voisin, nous avons aussi moins à perdre dans le virage protectionniste que s’apprête à négocier l’Amérique de M. Trump.
Dans le domaine des relations internationales, certaines des intentions proclamées par celui-ci ne laissent pas de préoccuper. Comment la Chine dont l’instable équilibre repose sur la coexistence entre l’implacable dictature du Parti unique et les facilités consenties à l’activisme capitaliste le plus débridé réagira-t-elle à une politique de fermeture et de fermeté qui pourrait mettre simultanément en danger son système de gouvernement et sa prospérité ? Deuxième motif d’inquiétude : la volonté réaffirmée par M. Trump de revenir avec les accords, si longuement et difficilement négociés avec l’Iran, qui ont réintégré la République islamique dans le concert des nations. Troisième front, et le plus brûlant : le tropisme pro-israélien du milliardaire, de son entourage, de sa famille même s’est concrétisé par l’annonce du déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem. Cette décision serait l’équivalent d’un feu vert à la colonisation, donc à l’annexion rampante de la Cisjordanie par l’Etat hébreu, elle signifierait l’abandon d’une solution à deux Etats, des accords d’Oslo, de l’espoir d’un apaisement, elle ferait l’effet d’un chiffon rouge sur le monde musulman, qui n’en a pas besoin.
 A l’inverse, la constitution d’une coalition effective entre les Etats-Unis, la Russie, la Turquie – et l’Iran !-  pour régler militairement son compte à Daech et mettre un terme à l’interminable conflit qui ravage la Syrie et l’Irak respectivement depuis des années et des décennies traduirait le renoncement des Etats-Unis à la si néfaste politique à double face menée au Moyen-Orient par George W.Bush et reconduite par Barack Obama.
Dans le même ordre d’idées, les déclarations retentissantes de Donald Trump sur l’OTAN  semblent préluder à une révision totale de l’attitude des Etats-Unis vis-à-vis de la Russie  et font lever un immense espoir.
Fondée il y a plus de soixante ans sous l’égide des Etats-Unis pour fédérer les démocraties occidentales face à la menace que représentaient le bloc soviétique et l’expansionnisme russo-communiste, l’Alliance atlantique n’apparaissait plus depuis des années que comme l’instrument et la manifestation de l’hégémonisme nord-américain,  de Kiev et d’Istanbul à San Francisco. Comment les dirigeants européens pouvaient-ils être dupes ou complices de la super-puissance qui se voulait le gendarme du monde au point de voir et de dénoncer dans la Russie de Poutine l’héritière et l’exécutrice testamentaire des rêves impérialistes de Staline ? Quel sens mais aussi quelle crédibilité pouvait encore conserver une alliance politico-militaire dont tous les membres s’étaient mis dans l’absolue dépendance d’un seul et abritaient leur mollesse et leur démission sous l’ombre d’un parapluie étranger ? Si les Etats et les peuples d’Europe veulent continuer à vivre, et à vivre libres, dans un monde qui n’est pas moins dangereux en ce siècle qu’aux siècles passés, à qui d’autre qu’à eux-mêmes doivent-ils s’en remettre de leur défense ? L’éventuelle dislocation de l’OTAN amènerait chacun à prendre enfin conscience que la France, seule au sein de l’Union européenne, doit d’avoir les moyens  de son indépendance à la volonté visionnaire de l’homme d’Etat qui les lui a légués. C’est une leçon.   
Quoi que l’on pense de Donald Trump, de l’homme, de ses propos, de son allure, une chose est certaine : l’individu qui vient d’accéder aux commandes de ce qui est encore la première puissance économique et militaire de la planète, le nouveau président des Etats-Unis,  n’entend se laisser guider que par une seule considération : celle de l’intérêt des Etats-Unis. Intelligent, élégant, séduisant, brillant, Barack Obama, en tant que personne, ne laisse derrière lui que des regrets. En tant que président, c’est une autre affaire. Les quelque cent millions d’électeurs qui ont porté Donald Trump au pouvoir ont en commun avec le nouveau président l’amour de leur grande nation et le refus de son déclin. C’est une deuxième leçon.

lundi 16 janvier 2017

Invitation à la cérémonie des voeux à l'occasion de la nouvelle année 2017 par la présidente de l'Abbaye des Prémontrés Valérie DEBORD, les membres du Conseil d'Administration, la Direction et le Personnel. Nathalie REPUSSEAU adhérente de l'association "les Amis des Prémontrés" et Jean-Luc MANOURY ont répondu présents à l'invitation.



dimanche 15 janvier 2017

JAMET LE DIMANCHE !


Dimanche 15 jan 2017

Jamet le dimanche ! « Vous m’avez vu à l’œuvre »…

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.             
           L’un mettait en avant son statut d’ancien président de la République, les deux autres se prévalaient de leur stature d’anciens Premiers ministres. Excusez du peu !  Quel générique ! Faute de pouvoir présenter des titres aussi ronflants, leurs principaux concurrents, entrés un peu plus tard dans la carrière, avaient figuré au gouvernement de la France et  ne se privaient pas  d’exhiber leurs plus modestes quartiers de noblesse républicaine. Pour autant, la cause paraissait entendue, et l’issue connue, depuis plus d’un an. La primaire de la droite (et du Centre) se jouerait entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy,  le maire de Bordeaux en serait finalement le vainqueur. On sait ce qu’il en est advenu, et que, déjouant tous les pronostics, un troisième larron renvoyait dos à dos, fin novembre, dépités, honteux et confus,  les deux favoris des commentateurs et des sondeurs, ces bookmakers des champs de course de la politique.
                              Les arguments, des plus classiques, avancés par les deux favoris, semblaient pourtant irrésistibles. « J’ai le niveau », « j’ai l’expérience », « vous me connaissez », « vous savez de quoi je suis capable », « vous m’avez vu à l’œuvre », proclamaient-ils à l’envi. De fait, ni l’un ni l’autre n’étaient des perdreaux de la décennie, l’un et l’autre avaient gravi une à une les  marches du pouvoir, l’un et l’autre avaient réuni sur leur candidature, outre des listes impressionnantes d’anciens ministres, les parrainages requis d’élus nationaux, locaux, de cadres et de militants… Bref, les deux hommes ne souffraient assurément ni d’un déficit de notoriété, ni d’un manque de moyens, ni de l’absence de relais médiatiques, les deux étaient manifestement faits de l’étoffe  râpée dans laquelle, ces vingt dernières années, nos trois derniers chefs de l’Etat se sont taillé des costumes trop grands pour eux. Alors, que s’est-il passé, que se passe-t-il ?  Pourquoi ce qui devait être n’a-t-il pas été, pourquoi ce qui était exclu s’est-il réalisé ? Pourquoi les vieilles recettes mitonnées dans les arrière-cuisines et les casseroles vert-de-grisées des anciens partis ne marchent-elles plus?
                              Parce que les électeurs, en France comme ailleurs, ont cessé d’être ces innocents, ces alouettes qui donnaient dans tous les miroirs, ces gogos qui avalaient tous les boniments. Parce qu’ils ne croient plus aux promesses tant de fois trahies, parce qu’ils ne se laissent plus prendre aux leurres  des fausses alternances, parce qu’ils ont repris conscience de la toute-puissance de l’arme absolue, de ce méchant morceau de papier, de cet humble bulletin de vote  que la démocratie, à de trop rares intervalles, leur met entre les mains, parce qu’ils ne sont pas insensibles aux bouleversements  du monde qui les entoure. Le  vent de l’histoire qui souffle en tempête a balayé comme des fétus Cameron, Renzi, Hillary Clinton, l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union européenne. Ce vent ne s’arrête pas aux frontières de l’hexagone, il peut emporter ici comme ailleurs les plus notables, les mieux installés, les plus persuadés que le présent n’est que la continuation du passé sous d’autres appellations et qu’il faut, n’est-ce pas, toujours parler de changement pour ne jamais le faire…
                              Sous le coup du résultat de la primaire, les analystes professionnels de la politique, comme d’habitude, n’ont pas immédiatement compris sa signification. Six semaines ont passé, et les yeux se sont ouverts. Chacun admet aujourd’hui que le succès spectaculaire et imprévu de François Fillon, vainqueur par défaut d’une élection partielle,  ne lui garantit en aucun cas la victoire en avril et mai prochains. Les causes de l’étrange et humiliante défaite de MM. Sarkozy et Juppé n’ont pas disparu, bien au contraire. Elles crèvent les yeux. A ceux qui disent qu’ils sont forts de leur expérience, qu’ils ont démontré de quoi ils étaient capables, qu’ils sont prêts à nous faire le don de leurs personnes, l’écho répond qu’on ne sait que trop ce que nous a coûté leur expérience, qu’on ne sait que trop à quel point ils sont incapables, qu’on ne les connaît que trop, qu’on ne les a que  trop vus. Confier ce qu’il nous reste d’économies à ceux qui ont jeté  notre argent par les fenêtres, remettre les clés de la maison à ceux qui l’ont saccagée, donner une nouvelle chance à des récidivistes ?  Il y a des limites à la naïveté, des bornes à l’amnésie et si nous faisions cette faute, nous serions complices avant d’être victimes.
                              François Hollande, qui s’est révélé dans l’action un canard boiteux, n’en est pas moins un vieux renard de la tactique politicienne. Il a  compris que dans le climat du moment, être sortant n’est pas un avantage mais un handicap. Il en a tardivement mais clairement tiré les conséquences. François Fillon ou Manuel Vall s’aperçoivent à leur tour qu’ils risquent de faire les frais de leur passé. D’où le zèle dont on ne saurait dire s’il est plus impudent que maladroit ou l’inverse,  avec lequel ils cherchent à l’effacer, voire à le renier. C’est à peine si le premier se souvient encore d’avoir été cinq ans durant le Premier ministre soumis d’un président impopulaire. Quant au second, chef du gouvernement il y a encore un mois, et depuis deux ans et demi, il nous révèle que les nombreuses erreurs qui lui sont imputées lui ont été imposées. Au reste, pourquoi aller chercher des poux dans la crinière d’un lion ? Ils ont changé. Le faux dur était un vrai mou, le faux mou était un vrai dur. Où l’on croyait avoir affaire  à M. Queuille rugit un nouveau Winston Churchill. Le disciple de Clemenceau s’est réincarné  en émule de Guy Mollet. Ils ont changé, vous dis-je. Ils ne sont pas, ils ne sont plus ce que nous croyions. La preuve ? Ils s’en prennent avec violence à l’ « Establishment », ils défient le « microcosme ». Pauvres mots qui se laissent proférer et qui ne peuvent ni protester ni se tordre de rire lorsque ceux qui sont les prpdiots et les promoteurs de la plus vieille des politiques dénoncent  le « système ». Système, système…il y a un bon moment qu’ils nous tapent sur le système.

lundi 9 janvier 2017

Lors d'une rencontre fortuite avec Jean-Louis DEBRE en buvant un café dans un lieu public avant la conférence de presse à Paris, Jean-Luc MANOURY lui a demandé une dédicace.

NICOLAS DUPONT AIGNAN A PRESENTE SES VOEUX A LA PRESSE. Quelques photos.

Répondant à l'invitation du candidat  à l'élection présidentielle,  Jean-Luc MANOURY a assisté à ses voeux à la presse. Nicolas DUPONT-AIGNAN a eu l'occasion d'insister sur le fait que les candidats à la primaire de la droite puis de la gauche auront bénéficié de trois grands débat télévisés sur les chaînes nationales et d'une très large exposition médiatique. Il a insisté sur le fait que 40 millions d'inscrits sur les listes électorales qui ne se reconnaissent pas dans ces primaires soit 90% sont dans les faits exclus du débat. Il va donc lancer une pétition nationale afin que cette élection soit ouverte à tous les courants de pensée et que de grands débats télévisés  soient organisés sur les chaînes nationales notamment publiques. Il faut permettre la libre expression des candidats. Il a aussi fait état des nombreux élus de qui l'ont rejoint venant de la gauche et de la droite.