15ème vernissage d'Arcadie Boulevard de Riolle à Pont-à-Mousson ce dimanche 29 mai, journée organisée par l'association artistique mussipontaine.

"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.
dimanche 29 mai 2016
VERDUN ET
LES MORTS POUR LA FRANCE
100 ans après la bataille de Verdun, l’une des plus
importantes de la 1ère guerre mondiale, la municipalité de
Pont-à-Mousson a organisé une cérémonie commémorative au n°42 rue de Verdun. C’est
tout naturellement que Nathalie REPUSSEAU et Jean-Luc MANOURY, conseillers
municipaux et adhérents de Debout la France y participèrent. Il ne faut pas oublier le sacrifice héroïque
de nos anciens dont 160 000 ont péri et
les 220 000 qui sont revenus blessés ou estropiés, « les gueules cassées »
à Verdun ainsi que les milliers de soldats allemands qui eux aussi ont péri
dans cette bataille. La liberté d’une nation se conquiert aussi l’arme à la
main et les morts français de Verdun sont morts pour la France.
Dimanche
29
mai 2016
Jamet le dimanche ! Qui fait la loi ?
Le
scénario est désormais si connu et si bien rodé qu’il en prendrait
presque figure de rituel : jeudi dernier, pour la huitième fois depuis
que le débat sur la loi Travail est descendu sur la voie publique, des
groupes très organisés de « casseurs » se sont mêlés aux manifestants,
en prenant même parfois la tête des cortèges. Ils ont affronté les
forces de l’ordre, presque à armes égales, d’un côté matraques,
boucliers, flash balls, canons à eau, gaz lacrymogènes et grenades de
désencerclement, de l’autre barres de fer, manches de pioche, pavés,
bouteilles remplies d’acide, cocktails Molotov. Il y a eu quelques
blessés dans les deux camps, mais peu d’interpellations : les antifas et
autres black blocs n’en sont pas encore tout à fait à interpeller et à
arrêter policiers, C.R.S. ou gendarmes – ça viendra. De leur côté,
gendarmes, C.R.S. et policiers ont clairement pour consigne de ne pas
forcer sur la « répression », de peur que s’étendent les flammes de
l’incendie social. Le voyous encagoulés sont donc repartis plus forts de
leur impunité, laissant dans leur sillage un paysage de désolation :
mobilier urbain en miettes, vitrines brisées, agences bancaires et
concessionnaires automobiles vandalisés, en attendant la prochain
De deux choses l’une : ou les pouvoirs publics
n’ont pas les moyens d’empêcher, de faire cesser et de punir le
désordre et ses auteurs. Ou bien, en ayant la possibilité, ils n’en ont
ni la volonté ni le courage. Dans un cas comme dans l’autre, il n’y a
plus d’Etat, ni de droit ni de fait.
Parallèlement, comme on sait, le combat autour de
la loi dite « « El Komri » a pris ces derniers jours une ampleur
nouvelle. Plutôt en retrait ces dernières années et en tout cas en
perte de vitesse, la CGT, sous l’impulsion d’un nouveau leader à la
parole brève, au visage buté et au front bas, a pris simultanément la
tête de la contre-offensive et le relais de la gauche politique. Terre,
mer, ciel, rail, route, ports, trains, transports en commun, avions,
tankers, raffineries, dépôts de carburant, ports, centrales nucléaires,
la centrale syndicale a décrété l’immobilisation générale. On a mesuré
une fois encore – une fois de plus, une fois de trop ? – la capacité
qu’ont quelques milliers, au mieux quelques dizaines de milliers de
militants placés à des postes stratégiques, de prendre en otages des
millions de leurs concitoyens et de paralyser le pays. Certes, M. Alain
Vidalies, envoyé en première ligne par la courageuse Ségolène Royal,
d’ordinaire plus prompte à chercher la lumière des projecteurs de
l’actualité, a tenté, sur le mode de l’ineffable « ça va mieux »,
quelques vocalises rassurantes. Il n’a pu masquer l’évidence : le
gouvernement, mis au défi, ne sait comment juguler la fronde syndicale.
Au passage, une question se pose, qui n’est ni
sans importance ni sans conséquences, mais sur laquelle les différents
protagonistes concernés observent un silence complice ou simplement
prudent. Sous quel régime ou plutôt sous quelle anarchie vivons-nous ?
Qui fait la loi dans ce pays, aussi bien formellement que pratiquement ?
Est-ce le gouvernement, et son fameux 49.3 ? Sont-ce les lobbies ? Le
CAC 40 ? Le Medef ? La CGPME ? Les syndicats ? La rue ? En tout cas, ce
n’est sûrement pas le législateur. Contrairement à l’explication facile
qu’avancent certains, ce ne sont pas les institutions qui sont en cause,
mais leur dérive, leur dévoiement et leur déliquescence entre les mains
débiles de ceux qui les incarnent.
L’épreuve de force est engagée, nous dit-on. Ce
n’est pas faux, à ceci près qu’elle met aux prises des adversaires aussi
diminués que les Curiaces dans la tragédie de Corneille, d’une part un
syndicalisme qui donne de la bande, d’autre part un gouvernement qui bat
de l’aile. Si une majorité de Français contestent ou rejettent le
projet de loi Travail, ils sont également une majorité à désapprouver ou
à blâmer les formes de l’action syndicale, et toujours une majorité à
condamner le gouvernement. Image parlante d’un pays lui-même désemparé
et déboussolé. Dans l’affaire, nul ne saurait l’ignorer, la C.G.T. joue
son statut bien écorné de premier syndicat du pays, mais le gouvernement
risque le très peu qu’il lui reste d’autorité. Le dos au mur, Philippe
Martinez et Manuel Valls ont en commun de ne pas pouvoir reculer et de
ne pas avoir à ce jour de porte de sortie. Plutôt que de démonstration
de puissance, il serait plus juste de parler de l’obstination des
faibles. Si bras de fer il y a, c’est entre invertébrés.
« J’irai jusqu’au bout », a proclamé le Premier
ministre. Jusqu’au bout, soit, mais jusqu’au bout de quoi ? Jusqu’au
bout d’une loi progressivement vidée de toute substance, et qui ne
survivra pas à la prochaine présidentielle ? Jusqu’au bout de la
confrontation, à deux semaines de l’Euro de football, compétition aussi
capitale que le furent les jeux du cirque sous le Bas-Empire ? Jusqu’au
bout du quinquennat ? Ce serait déjà une performance. Jusqu’au bout de
la semaine qui s’ouvre ? Ce n’est pas gagné.
Dominique Jamet
dimanche 22 mai 2016
Dimanche
22
mai 2016
Jamet le dimanche ! Un homme à la mer !
Le printemps est enfin là, la belle saison. C’est le moment, n’est-ce
pas, de faire un tour à la campagne, histoire de vous changer les idées.
A supposer que des routiers sympas ne donnent pas à votre week-end un
goût de bouchon. A peine avaientt-ils levé leurs barrages, voilà que les
salariés des raffineries pétrolières prenaient le relais. Le spectre de
la panne sèche se met en travers de votre route. Bon, le chemin de fer
n’est pas fait pour les chiens. Mais pas davantage pour les voyageurs.
Les principaux syndicats de
Une aimable anarchie gagne peu à peu la France.
Enfin, plus ou moins aimable. Les plus hauts responsables du
renseignement et de la sécurité ne cessent de marteler que notre pays
est en Europe le premier visé par le terrorisme. En raison de l’état
d’urgence, toutes les manifestations peuvent y être prohibées, qui
mettraient en danger l’ordre public ou les manifestants eux-mêmes. De
partout remontent les informations qui font état de la montée du
salafisme et de sa mainmise sur des quartiers entiers de nos villes,
voire sur ces villes elles-mêmes. Le nombre ne cesse d’augmenter des
adeptes de la terreur susceptibles de rejoindre Daech ou de revenir
porter la mort parmi nous. Nos prisons surpeuplées se muent en autant
d’Universités « libres » de l’islamisme et l’on sera bientôt contraint,
comme le préconisait la torrentielle Taubira, de réduire le nombre des
détenus en fonction de l’insuffisance des locaux de détention plutôt
que de proportionner le nombre des places au nombre des délinquants.
Or, jour après jour se succèdent les défilés
interdits, les cortèges illégaux, les démonstrations violentes et les
occupations abusives. Femmes voilées des pieds à la tête, zadistes
impunis, casseurs encagoulés et armés violent la loi et défient la
police. On lève l’une après l’autre les assignations à résidence de
suspects pourtant fichés comme radicalisés et dangereux. On prévoit, à
l’occasion de l’Euro de football, l’organisation de grands
rassemblements dont on nous répète pourtant à satiété qu’ils constituent
une cible de choix pour les attentats. On retrouve au premier rang
d’échauffourées de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes
les individus mêmes qui s’étaient vus signifier par l’administration
une interdiction de descendre dans la rue annulée par le Conseil d’Etat.
Au grand jeu des gendarmes et des voyous, les premiers ne sont pas
autorisés à poursuivre, à interpeller et à livrer aux tribunaux les
seconds, et les seconds, forts de leur impunité, prennent l’habitude
d’affronter, de braver, de frapper et de courser les premiers. Naviguant
comme il peut entre les écueils, ou plutôt godillant à vue entre les
craintes, le gouvernement longtemps transi de peur à l’idée qu’un seul
manifestant soit victime de la répression policière tremble désormais de
voir un policier tomber sous les coups des casseurs.
Le gouvernement…Mais avons-nous encore un
gouvernement ? L’équipe qui en porte le nom use ce qu’il lui reste
d’énergie à défendre et à faire passer une loi présentée à l’origine
comme fondamentale, mais progressivement vidée de sa substance et dont
nul ne saurait ignorer qu’elle n’entrera jamais en application puisque
l’un des premiers soins de la majorité, quelle qu’elle soit, qui sortira
des urnes en 2017, sera de la reprendre et de l’infléchir vers la
droite ou vers la gauche.
En érigeant la loi dite « El Khomri » en symbole
de son inflexibilité, Manuel Valls n’a fait que mettre en lumière
l’effondrement de l’autorité politique et de l’Etat qu’elle est censée
incarner. Le Premier ministre s’est piégé lui-même en recourant à
l’article 49.3 dans un sens contraire à l’esprit de nos institutions. Il
n’était pas prévu qu’un dispositif destiné à décourager l’opposition de
s’opposer au gouvernement, voire de le renverser, serait utilisé pour
fouler aux pieds les droits du Parlement en contraignant la majorité à
soutenir une politique qui n’est pas la sienne. Pour autant, la foudre
ainsi brandie contre les frondeurs s’est avérée une foudre de papier.
Une trentaine de députés appartenant à la majorité ont pu signer une
motion de censure sans encourir la moindre sanction et leur traduction
devant une Haute autorité qui n’en a pas est surtout un aveuglant aveu
de faiblesse et un encouragement à poursuivre et à récidiver.
L’exemple vient de haut, puisque l’on voit non
seulement d’anciens ministres mais des ministres en fonction, y compris
le premier d’entre eux, jouer un jeu purement personnel et entrer en
campagne sous l’œil atone d’un président qui, onze mois avant le terme,
n’est plus qu’un ludion ballotté au gré des vagues de l’actualité.
Un homme à la mer ? Mais oui, le fameux
capitaine de pédalo ! On ne ferait qu’en rire si n’avait été confié par
une inconcevable erreur à ce marin d’eau douceâtre et de petit temps le
commandement du paquebot qu’en témoin impuissant, dépassé par les
événements, il laisse courir droit sur l’iceberg fatal.
DEVOIR DE MEMOIRE APRES LA MORT DU SOLDAT !
DEVOIR DE
MEMOIRE APRES LA MORT DU SOLDAT !
L’association « Demain De Gaulle » dans le cadre
des « Petits Déj du Général » à quelques jours des commémorations de
la bataille de Verdun avait convié Laurent JALABERT, maître de conférences en
histoire à l’université de Lorraine a présenté son livre : POST MORTEM 1914-1918. Une intervention très enrichissante et un livre à
lire assurément avec un grand intérêt en mémoire des combattants de la grande
guerre dont le Lieutenant De Gaulle.
Nommé capitaine en janvier 1915, il est blessé près de Verdun par un coup de
baïonnette. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Cette
disparition au front lui vaut d’être cité à l’ordre de l’armée, de recevoir la
Légion d’honneur et la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze.
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