
1°) Ou vous situez-vous sur l’échiquier politique
français ?
Je me situe résolument à
droite de l’échiquier politique, profondément attaché à la nation française et
à la défense de la souveraineté
française, représentant d’une droite nationale, populaire et sociale
2°) Qu’est-ce que la famille pour vous ?
C’est l’élément central et
fondamental de la société comportant d’une part une face publique mais aussi
d’autre part une face privée, un côté plus intime et secret. Elle doit par
conséquent être protégée, valorisée et préservée. La famille est un fait
universel répandue chez les humains depuis des millénaires, bien avant sa
consécration moderne et religieuse en occident par le christianisme. Dans la
famille, il y a les ascendants, les descendants liés par la génération.
La famille est un phénomène
humain universel de rencontre de deux familles, pouvant convoler en justes
noces et se prolonger par des enfants. La famille est d’abord le lieu de la
naissance et aussi le lieu où nous recevons un nom et un prénom dès lors que
l’on est né. La famille prend son origine dans le mariage et doit se fonder
exclusivement sur l’union d’un homme et d’une femme et accueillir les enfants
nés d’un père et d’une mère
Il y a en effet 3 fonctions
familiales de bases :
- Engendrer
- Protéger - Éduquer
L’enfant doit être défendu
contre la violence, la maltraitance, la pornographie, la pédophilie
Je suis favorable dès que les
finances le permettront à la création d’un revenu parental afin de choisir
librement entre l’exercice d’une activité professionnelle et l’éducation de
leurs enfants et à la mise en place d’un statut juridique et social dans le cas
du choix de ce revenu parental pour la mère ou le père concerné. Je suis pour
l’abaissement de l’âge de la retraite pour les mères ayant élevées au moins 3
enfants ou un enfant handicapé. Les allocations familiales réservées aux
familles dont un parent au moins est français doivent être revalorisées et
indexées sur le coût de la vie afin de prendre en charge une partie conséquente
du coût réel de l’enfant à charge.
3°) Qu’est-ce que le mariage pour vous ?
Le mot latin matrimonium d’où
vient le mot « mariage » signifie étymologiquement « protection
de la mère ». Il ne s’agit donc pas de la reconnaissance d’un amour entre
deux personnes mais d’une institution qui protège la dignité des enfants et des
parents qui encadrent la filiation. On l’appelle aussi cojugium, union
conjugale, d’un mot latin qui veut dire : placer sous le joug qui lie entre eux la femme et le mari
légitime.
Toute famille n’est certes
pas fondée sur le mariage mais le mariage fonde la famille.
Le mariage est dans son
principe et comme institution, l’union d’un homme et d’une femme. Elle renvoie
à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition
de la procréation et donc de la continuité de l’humanité. Le genre humain n’est
pas divisé entre hétérosexuels et homosexuels (il s’agit là d’une préférence)
mais entre hommes et femmes et l’enfant est le fruit de cette union
4°) Qu’est-ce que l’adoption pour vous ?
C’est faire d’un enfant qui
n’a pas été conçu et mis au monde, son fils ou sa fille sur le plan affectif
social et juridique. Il s’agit d’accompagner l’enfant tout au long de sa vie
afin qu’il se construise lui-même et qu’il se sente le mieux possible. En effet
l’enfant adopté arrive avec son passé, son vécu et la souffrance que représente
pour lui, le fait d’avoir été séparé de sa famille. S’il est d’une autre
culture, un danger de déracinement peut exister et les enfants adoptés veulent
parfois retrouver leurs vrais parents. Sur le plan juridique l’adoption crée
une filiation définitive et totale
5°) Quelle est votre position concernant le mariage
homosexuel ?
Je suis contre le projet de
loi instituant un prétendu « mariage homosexuel » qui, outre qu’il ne
correspond pas à la définition du mariage aurait immédiatement de graves
retentissements : modifications en profondeur du code civil, adoption par les couples homosexuels, procréation dite
« médicalement assistées », gestation pour autrui. La reconnaissance
des unions entre personnes homosexuelles est une mutation anthropologique qui
entraînerait les conséquences profondes pour la société, en termes de
filiation, de parenté, d’éducation, d’adoption sans parler des transformations
de notre code civil.
Si l’on se réfère à la langue
française, l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un
couple mais une paire. L’on parle d’une
paire de ciseaux, d’une paire de lunettes et non d’un couple de ciseaux ou d’un
couple de lunettes. Il en est de même concernant les êtres vivants. Deux
jumeaux de même sexe constituant une paire de jumeaux et non un couple de
jumeaux. La langue française nous indique clairement que la notion de
« couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité.
La définition du dictionnaire Robert 2012 est : « le couple, c’est un
homme et une femme unis par des relations affectives et physiques ».
Parler d’un couple homosexuel
crée donc une confusion sémantique dommageable.
Un « couple homosexuel » est
par définition stérile puisque biologiquement un enfant nait de deux parents,
un père et une mère.
Il est donc logique que les
homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants.
C’est le sens de leur revendication première : le droit à l’adoption,
baptisé outrageusement « le droit à l’enfant ». Le « mariage
pour tous » présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de
plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire
pour obtenir « in fine » une égalité de droit pleine et entière avec
les couples hétérosexuels stériles.
Comme le droit à l’adoption
ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels vu les réticences de
la plupart des états à confier des enfants à des homosexuels c’est bien sur la
PMA (procréation médicalement assistée
pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c'est-à-dire
le recours possible à une mère porteuse) que se concentre toute la pression.
Une fois acquis le droit à la PMA pour les lesbiennes, comment interdire aux
hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA.
Derrières ces arguties, il y
a la volonté de nier une évidence que la naissance d’un enfant est
nécessairement le résultat de la rencontre de deux cellules, masculine et
féminine. La différenciation sexuelle est constitutive de l’être humain, même
si les choix de vie peuvent ensuite amener certains individus à la vivre
différemment.
Il y a aussi quelque chose de
plus grave : la stérilité naturelle du « couple homo » induit
nécessairement l’intervention d’une tierce personne de l’autre sexe pour le
rendre fécond car ce prétendu « couple » ne peut assumer à lui seul
son désir d’enfant. Il s’agirait donc non pas d’un « couple » mais
d’une « triade », une forme d’adultère biologique reconnu par la
loi sans parler des inévitables dérives financières qui entraînera
nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses bref une
marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. Dans un proche
avenir on peut même imaginer l’achat en
pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelés.
Pour conclure le
« mariage » pour quelques-uns est en fait une véritable menace pour
« tous » et s’opposer à ce
mariage n’est aucunement être homophobe comme on veut le faire croire