DLF 54 présent à une réunion de l’association
ANTICOR 54 à Pont-à-Mousson.
Debout la France de Nicolas DUPONT-AIGNAN souhaite dans son
projet politique la moralisation de la vie politique avec notamment un casier
judiciaire vierge pour tout candidat à une élection. Stéphanie
GIBAUD, lanceur d’alerte qui a dénoncé les pratiques d’évasion fiscale et de
blanchiment de fraude fiscale en bande organisée d’UBS Suisse fait partie de
l’équipe du candidat à la présidentielle.
Mme GIBAUD a reçu le 31 janvier
2015 de l’association ANTICOR un prix
« éthique ». C’est donc tout naturellement que Nathalie REPUSSEAU et
Jean-Luc MANOURY, conseillers municipaux à Pont-à-Mousson participèrent à
la soirée débat le vendredi 07 avril au
cinéma Concorde de Pont-à-Mousson ayant pour thème « la corruption et
les politiques ».
La soirée débuta par la diffusion
du film "L’ENQUÊTE", sorti en
février 2015 qui résume 10 années de la vie de Denis ROBERT, le journaliste
d’investigation à l’origine de l’affaire CLEARSTREAM qui présent, échangea ensuite avec la salle.
Marcel CLAUDE, le représentant
départemental laissa ensuite la parole à deux journalistes d’investigation,
Jacques DUPLESSY et Guillaume de MORANT, qui présentèrent puis dédicacèrent leur
livre LE TOUR DE FRANCE DE LA CORRUPTION. Le représentant d’ANTICOR a permis
ensuite à des associations citoyennes de défense des contribuables de Franche-Comté, de Saint-Avold et de
Mirecourt de se présenter et d’exposer leur combat contre la corruption
locale.
Il permit aussi à l’association
mussipontaine les « Mussitoyens » présidé par l’ancien conseiller
municipal socialiste Johan OHLING de s’exprimer. Un tract fut distribué dans la salle au titre :
« citoyens du bassin de Pont-à-Mousson, vous avez le pouvoir de choisir
votre avenir ! Rejoignez-Nous ! »
Même si cette association
« apolitique » milite pour une démocratie participative et tend la
main « à toutes celles et ceux qui souhaitent les
rejoindre dans une dynamique collaborative au service de la cité Duroc »
(ER du 1er février 2017), que j ’ai dit lors du conseil municipal du 28 février 2017 que « je souhaite que nous travaillions
ensemble pour une vision partagée de notre ville en y associant les citoyens » en émettant le souhait de pouvoir rejoindre cette association (ER du 07 mars 2017 dans la
rubrique Echos politique), je n’ai pas
bien compris sa présence à un débat sur « la corruption et les politiques. »
Je suis intervenu d’une part,
pour m’offusquer sur l’attaque généralisée contre les élus de la République :
« les élus seraient tous pourris et corrompus » alors qu’une large
majorité est honnête et d’autre part, en posant une question aux deux auteurs du
livre pour savoir si la corruption était plutôt de droite ou de gauche et en rappelant
à Marcel CLAUDE qu’ ANTICOR a été fondée à l’initiative du Juge HALPHEN qui
avait instruit l’affaire des HLM de Paris dans les années 90 et qu’aujourd’hui
c’est le conseiller Justice d’ Emmanuel MACRON .