LE GRAND
CHARLES ET LE PETIT NICOLAS
En février 2015, Jean-Luc MANOURY alors conseiller Régional
de Lorraine, démissionnaire du Front National après avoir rencontré Nicolas
DUPONT-AIGNAN en tête à tête, avait adhéré à Debout La France sur la ligne
« Ni système, Ni extrêmes».
Le Conseiller Communautaire et municipal de
Pont-à-Mousson s’était présenté sur
cette ligne et sous l’étiquette de DLF aux élections départementales dans le
canton de Pont-à-Mousson puis aux élections régionales de décembre 2015 comme tête de liste en Meurthe-et-Moselle en obtenant 4,74% des exprimés et en assumant
financièrement le non remboursement de l’Etat pour ces deux élections.
Alors que Nicolas DUPONT-AIGNAN avait enfin obtenu une
lisibilité au niveau national en obtenant un score de 1,7 millions voix au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, pouvant
laisser espérer de bons résultats aux
élections législatives, Jean-Luc MANOURY n’a pas cautionné ce rapprochement avec Marine
LE PEN au second tour.
Il a donc renoncé à se présenter aux élections
législatives dans la 6ème circonscription où il était investi car Il avait prédit une « Bérézina électorale »
avec ce rapprochement. Les craintes se sont vérifiées avec par exemple dans la ville de
Pont-à-Mousson 373 voix pour DLF au 1er tour de l’élection
présidentielle et 69 voix au 1er tour de l’élection législative.
Pourtant il s’est évertué pendant deux ans comme délégué de
circonscription par son militantisme, avec sa collègue Nathalie REPUSSEAU, à
faire mieux connaitre ce petit parti politique gaulliste en Meurthe-et-Moselle,
comme une alternative crédible au Front National en défendant un
patriotisme humaniste et républicain.
Parce que l’on doit apprendre à s’éloigner des personnes qui n’ont plus besoin de vous et qui
préfèrent les courtisans, Jean-Luc MANOURY, Conseiller National de DLF, élu par
les adhérents lors du dernier congrès a décidé de cesser tout militantisme au
sein de DLF pour se consacrer exclusivement à son mandat local beaucoup plus
gratifiant. Il ne sait pas s’il ré-adhérera l’année prochaine.
Même s’il garde une sympathie pour Nicolas DUPONT-AIGNAN à
cause de son intégrité, du sérieux de son programme présidentiel, de sa bonne
gestion comme maire, son image est désormais salie dans l’opinion publique.
Jean-Luc MANOURY s’est aperçu qu’une stature de chef d’état ne suffit pas à
porter les habits du général de GAULLE
et que dans l’histoire de France après « le grand Charles
nous aurons le petit
Nicolas ».