"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

vendredi 13 octobre 2017

RECONSTRUIRE LA DROITE POUR RECONDUIRE LA FRANCE



RECONSTRUIRE LA DROITE POUR RECONDUIRE LA FRANCE

Adhérent jusqu’à la fin de l’année à Debout La France…. (cotisation annuelle) et élu démocratiquement membre du Conseil National lors du dernier congrès en octobre 2016, j’aurais été « officieusement exclu » du mouvement par Nicolas DUPONT-AIGNAN selon le Secrétaire Départemental de Meurthe-et-Moselle.
Mon crime de lèse-majesté : avoir osé critiquer le ralliement  de NDA avec Marine LE PEN en parlant de « faute morale » dans la presse et  m’être mis en congé du parti en renonçant à me présenter aux législatives dans la 6ème circonscription. Je prévoyais avec l’abandon de la ligne « ni système, ni extrêmes » une véritable bérézina électorale qui finalement a eu lieu.
Pour mémoire en Meurthe Moselle (Régionales DLF = 10 853 voix ;  Présidentielle NDA = 19 311 voix ;  6 candidats aux   législatives DLF = 3 726 voix)
J’attends toujours mon exclusion officielle et surtout le motif.   J’ai seulement constaté que j’avais subrepticement disparu de la liste des conseillers nationaux  et de la liste des cadres de DLF 54 sur le site national. La dérive autoritaire  de ce parti symbolise une faiblesse intrinsèque de fonctionnement  qui,  aujourd’hui semble préférer  les courtisans au débat contradictoire et constructif.
Quoi qu’il en soit,  après 3 ans où j’ai fait mieux connaitre ce parti confidentiel en Meurthe en Moselle (4,74% comme tête de liste aux régionales et de nombreux articles dans la presse quotidienne régionale) je ne renouvellerai pas  mon adhésion n’ayant pas vocation à perdre mon temps dans un parti qui va redevenir groupusculaire avec « l’équipe » à la tête de la fédération 54.
Comme gaulliste indépendant et libre, j’ai assisté à une réunion publique jeudi soir à St MAX,  animée par Laurent WAUQUIEZ,  j’ai voulu me rendre compte par moi-même.
J’ai été séduit par son charisme et sa volonté d’affirmer qu’il est de droite en l’assumant et en défendant  les valeurs du travail, de l’autorité, de l’identité et  de la sécurité.
J’ai constaté qu’il n’était pas un européiste ni un  « immigrationniste »  béat. Il veut rassembler la famille gaulliste en instaurant un dialogue entre le pôle libéral et souverainiste et a cité plusieurs fois Charles  Pasqua et Philippe SEGUIN pour reconstruire la France.
Il a défendu les racines chrétiennes de l’Europe. Il a insisté sur la nécessité d’écouter la base des militants pour les investitures et  a réaffirmé avec force sa ligne claire : aucune alliance avec le FN.
Il a insisté sur le fait qu’il aimait les hommes de caractère moi  aussi.
Ayant discuté avec lui après m’être présenté comme membre du Conseil National de DLF,  Il m’a clairement dit que si Nicolas DUPONT-AIGNAN ne s’était pas rallié  avec Marine LE PEN Il aurait eu toute sa place dans son équipe  et m’a dit que moi j’étais le bienvenu au sein des Républicains.
Pour l’instant, cette élection pour la présidence à la tête du parti Les Républicains est l’affaire des adhérents. S’il devient président de LR et tient ses promesses, je pourrai  éventuellement  le rejoindre dans le cadre d’une recomposition de la droite car je suis opposé à la ligne « ni Droite ni Gauche » qui a brouillé le message auprès des électeurs.
 La vie politique nous a malheureusement souvent montré qu’une parole sans un acte est un bruit.