
Jean-Luc MANOURY, Conseiller Régional de Lorraine et membre
de la commission « Questions d’ Aménagement, d’ Equipement et de Constructions
» se rendant fréquemment à Metz dans l’exercice de son mandat constate
amèrement
que depuis le 1er janvier, le
billet de train Nancy-Metz est passé de 6,20 euros à 7,10 euros soit une
augmentation de 16% et que le billet de train
Epinal-Thionville coûtera désormais 1,70 euros de plus. Il dénonce la
tartufferie du Vice-président communiste en charge des transports qui a déclaré
dans le Républicain Lorrain du 16 janvier que l’impact sur le pouvoir d’achat
des gens restera limité en invoquant une responsabilité de la SNCF qui a
augmenté ses charges (facture 6 millions d’euros en 2012 et 2013) et le gel de
la dotation de l’ Etat. La majorité Socialo- écolo- communiste montre son
mépris à l’égard de l’opposition régionale qui n’a pas été informée de cette
hausse pourtant programmée lors de la dernière séance plénière du 20 et 21
décembre 2012.
Le choix de laisser les tarifs du train s’envoler après
avoir permis l’ouverture du train à la concurrence prouve qu’il n’existe aucune
vision cohérente en faveur d’une politique véritable d’aménagement du territoire
pour les transports en commun.
Après le matraquage régional, les 65000 lorrains utilisant
régulièrement le train vont connaitre la double peine puisque le 24 janvier
2013, la SNCF qui a accru ses bénéfices de près de 5% en 2011 augmentera les
tarifs de +2,3 %.
Seul le Front National de Marine LE PEN porte une rupture
totale avec les politiques voulues, promues et mise en œuvre par l’UMP et le PS
depuis plus de 20 ans notamment avec les choix mondialistes et ultralibéraux
portés par l’Europe de Bruxelles.