"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

jeudi 12 mars 2015

DUPONT-AIGNAN : "DEBOUT LA FRANCE C'EST L'ALTERNATIVE AU FRONT NATIONAL"

Nicolas Dupont-Aignan, vient soutenir ses troupes pour les élections départementales. Le président de Debout la France sera aujourd'hui à Avignon, Nîmes et Marseille. Le parti présente plusieurs candidats en région Paca. "Nous avons notamment 11 candidats dans les Bouches-du-Rhône, 3 dans le Vaucluse, 6 ou 7 dans les Alpes-Maritimes... Les listes ne sont pas totalement terminées, ce qui est sûr, c'est que nous n'avons pas des candidats dans tous les cantons." Des listes dans 13 régions Pour Nicolas Dupont-Aignan, ces départementales préfigurent surtout "nos listes pour les régionales puisque nous en présenterons dans les 13 régions de France", tient-il à préciser. Selon lui, son parti "a de fortes chances, car, la surprise, c'est qu'il y a beaucoup d'adhésions. Des gens qui viennent des quartiers populaires, mais aussi de l'UMP et du PS nous rejoignent. On sent bien qu'il y a une crise politique majeure, une lassitude de l'UMP et du PS". À lire aussi : "Debout la République" rebaptisé "debout la France" Et s'il reconnaît que le FN "monte terriblement", il se dit "absolument convaincu que les électeurs ne veulent pas l'aventure. Pour le moment, ils protestent avec le vote FN. Mais il y a un besoin d'autre chose et cet autre chose nous entendons le porter, dit-il. Je veux offrir un choix à tous les gens qui ne veulent plus du système et qui ne veulent pas non plus du FN". Et Nicolas Dupont-Aignan de poursuivre : "Les électeurs ne veulent pas obligatoirement de Marine Le Pen, pour une raison simple, c'est que son programme économique est très léger. Nous, nous voulons un programme sérieux, qui crée de l'emploi, qui ne soit pas socialisant, j'allais dire 'mélenchonesque'. Nous voulons un programme de rassemblement. On ne construira pas la France de demain sur le rejet d'une partie de la population, ce n'est pas possible". "Tout n'est pas écrit" Nicolas Dupont-Aignan veut y croire : "Un nouveau courant politique comme Debout la France peut tout à fait apporter une très grande surprise à moyen terme, exactement comme Syriza en Grèce ou comme Podemos en Espagne. Tout n'est pas écrit. Souvenez-vous, dit-il, Syriza n'avait que 5 % des voix il y a 5 ans, exactement comme nous aujourd'hui". Et pour convaincre les réticents, le président de Debout la France a sa recette : "Aller sur le terrain avec des élus locaux et faire un travail de fourmi. Ça commence par les cantonales".