"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

samedi 29 avril 2017

Alliance patriote et républicaine
Paris, le 28 avril 2017
La campagne du 1er tour de l’élection présidentielle a confirmé les périls, les difficultés et les défis que doit affronter notre pays. La France et les Français sont à la croisée des chemins, menacés de disparition en tant que peuple uni et nation libre.
Après avoir ruiné notre économie, affaibli nos institutions et mis en danger jusqu’à la sécurité physique de nos compatriotes, la coalition des responsables de l’abaissement de notre pays a tenté et tente toujours de confisquer notre démocratie. Ils veulent garder le contrôle sur l’avenir de la France et des Français à travers la candidature d’Emmanuel Macron.
En effet, derrière l’illusion du renouvellement des visages, Emmanuel Macron incarne en tous points la poursuite des politiques qui ont affaibli notre pays, notamment sous le quinquennat de François Hollande dont il est l’héritier direct. Au-delà de son statut de favori de la pensée unique, Emmanuel Macron imposera sans complexe aux Français les règles les plus inhumaines de la mondialisation sauvage, renvoyant notre devise nationale au rang de slogan publicitaire.
Nous avons donc un devoir historique de mettre en échec ce « système » néfaste et de convaincre les Français de choisir une autre voie, celle d’un projet politique patriote et républicain, fidèle aux promesses de notre nation enracinée dans un territoire et ancrée dans le cœur d’un peuple fier de ses valeurs.
Or, pour vaincre le projet de soumission d’Emmanuel Macron, il faut convaincre les Français d’avoir confiance dans une alternative crédible.
Au terme du premier tour, les Français ont placé Marine le Pen en position d’incarner la France et de présider notre pays si une majorité des électeurs lui accorde sa confiance au second tour.
Le projet incarné par Nicolas Dupont-Aignan a, quant à lui, déjoué tous les pronostics et recueilli le soutien de près de 2 millions d’électeurs.
Ces deux projets étaient différents, portés par deux personnalités différentes, soutenus par des mouvements politiques différents, mais avaient en commun de défendre avant toute chose l’intérêt supérieur de la France et des Français.
C’est l’alliance de ces deux projets sur la base du seul intérêt supérieur de la nation qui peut aujourd’hui créer la dynamique nécessaire à la victoire. Chacun doit donc prendre ses responsabilités et être à la hauteur des attentes des Français.
Pour réussir, une telle alliance doit se conclure sur des engagements clairs de part et d’autre capables de clarifier et d’enrichir le projet présidentiel de Marine le Pen. Ces engagements répondent à des aspirations et des interrogations légitimes d’une majorité de Français qui ne souhaitent pas confier notre pays à Emmanuel Macron.

Six engagements précis concrétisent ainsi l’alliance entre Marine le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.

• Un patriotisme économique incitatif qui encourage les entrepreneurs à investir en France, protège notre économie et nos emplois de la concurrence déloyale, libère les énergies des lourdeurs bureaucratiques inutiles, défend nos PME, TPE, artisans et commerçants plutôt que de favoriser toujours les multinationales. Ce patriotisme économique doit être fondé des bases équitables qui protègent nos propres exportations et n’affaiblissent pas le pouvoir d’achat des familles. Aussi il est très clair que la contribution sociale à l’importation proposée par Marine le Pen ne concerne que les produits qui concurrencent déloyalement la production française (dumping social, fiscal et environnemental), dans la mesure où il est prévu que cette taxe sera de 3% en moyenne, nulle pour les produits respectant parfaitement la loyauté du commerce, plus élevée à mesure que cette concurrence apparaît déloyale.
Il est aussi important de favoriser activement le « produire en France », notamment par un système de bonus fiscal sur les investissements réalisés en France et de malus sur les délocalisations proposé par Nicolas Dupont-Aignan.
• Un patriotisme humaniste qui défend l’intérêt des Français sans faire peser sur l’école et les enfants les querelles politiques. Ainsi, le délai de carence concernant la gratuité de l’accès aux services publics pour les étrangers arrivant légalement sur le territoire national ne concernera pas l’école. En revanche, la scolarisation des enfants ne doit plus être un obstacle aux renvois des familles entrées clandestinement dans notre pays et qui ne sont pas éligibles au droit d’asile.
• Un patriotisme pragmatique, qui privilégie les décisions de bon sens. Ainsi, la transition de la monnaie unique à la monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique, le calendrier sera adapté aux priorités et défis immédiats que le gouvernement de la France devra relever. Tout sera fait pour organiser sereinement la transition de la monnaie unique vers une monnaie commune et la mise en œuvre concertée du droit pour chaque pays de gérer sa monnaie et sa banque centrale.
Un patriotisme juste, qui lutte contre les abus pour mieux donner une place à chacun, notamment aux personnes en situation de handicap et à leur famille. Aussi, le projet prévoira une part fiscale complète pour chaque enfant en situation de handicap et précisera que la revalorisation de l’AHH sera à hauteur de 200 euros pour garantir que leur revenu se hisse au dessus du seuil de pauvreté.
• Un patriotisme éthique, qui renouvelle profondément les pratiques politiques. Dès les premières semaines du quinquennat, une grande loi d’éthique mettra notamment en place la lutte contre les conflits d’intérêts, notamment s’agissant des rapports entre la haute fonction publique et la grande finance, et l’exigence d’un casier judiciaire vierge pour tout candidat à une élection.
• Un patriotisme démocratique, qui non seulement respecte mais promeut le pluralisme politique, reconnaît le vote blanc, garantit l’indépendance et l’impartialité de la justice et défend la liberté de travail des journalistes, qui devra passer par un renforcement législatif et constitutionnel de ces principes fondateurs par référendum.
Seule une alliance politique solide et pluraliste de deux mouvements indépendants pourra garantir ces engagements et apporter aux Français les gages de confiance qu’ils attendent pour se rassembler derrière la candidature de Marine le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Chacun a son histoire, son expérience, sa vision, ses principes ; les bases de ce contrat d’alliance permettront d’en faire une richesse pour tous et de construire une majorité ouverte capable de réussir le quinquennat.
Ce contrat d’alliance de gouvernement sera la clé pour dépasser les clivages et les doutes qui donnent au « système » et à Emmanuel Macron les armes de sa survie au détriment de l’intérêt national.
Sur la base de ces engagements, nous pouvons sauver notre pays en renversant les pièges tendus par le système pour le plus grand malheur des Français.
Le seul et unique objectif de cette alliance est de donner aux Français la force d’être à la hauteur de notre histoire, d’espérer un bel avenir pour nos enfants et de sauver, tout simplement, notre pays.

Message de Nicolas Dupont-Aignan

Chers amis, chers compagnons,

Les circonstances exceptionnelles dans laquelle la France se trouve me conduisent à m’adresser directement à vous. Tant d’années passées ensemble, tant d’efforts communs, tant de sacrifices au service de notre pays. Nous avons toujours eu des relations de confiance aussi me dois-je de vous faire part, après la réunion de deux conseils nationaux (lundi et aujourd’hui) de mon choix pour le second tour de l’élection présidentielle.

1,7 millions de Français m’ont accordé leur confiance, Debout la France est désormais solidement implanté au cœur du paysage politique français. Ce score nous confère d’immenses responsabilités.

Je refuse de laisser la France à Emmanuel Macron, je refuse cette mondialisation débridée que nous promettent ceux qui ont saccagé la France, je refuse de voir notre « cher et vieux pays » soumis à des technocrates et des financiers bruxellois non élus. Je refuse de cautionner la politique menée depuis vingt ans que le candidat Macron veut amplifier au risque de briser définitivement notre pacte social.

La France est en danger de mort, menacée dans son essence, ses valeurs.

Opposé radicalement aux idées de M. Macron, je supporte difficilement la collusion d’intérêts particuliers qui a saboté la campagne présidentielle au profit d’un seul candidat, celui d’une oligarchie qui se moque du peuple. Je trouve indécente la rapidité avec laquelle de nombreux élus des Républicains et du centre se précipitent pour soutenir celui qu’ils combattaient hier.

Notre engagement gaulliste et républicain nous oblige à sauver notre patrie en danger.
Par confort personnel, j’aurais pu choisir une position intermédiaire : le vote blanc ou l’abstention mais j’estime que cela ne serait pas digne de se dérober ainsi.

J’ai décidé de m’opposer par tous les moyens à Emmanuel Macron et donc de soutenir Marine Le Pen pour le deuxième tour de cette élection présidentielle.

Cet appui n’est pas un chèque en blanc car j’ai négocié un vrai partenariat qui garantit l’indépendance totale de notre mouvement. Nous présenterons d’ailleurs des candidats partout, y compris face à des candidats Front National, aux législatives pour perpétuer notre mouvement et garder notre liberté.

Nous avons aussi conclu un accord de gouvernement qui s’inspire de mon projet présidentiel et permet de surcroît d’éclaircir et d’infléchir le programme de Marine Le Pen, respectant ainsi les fondamentaux du gaullisme social qui est notre colonne vertébrale. Le détail vous sera communiqué demain à l’issue d’une conférence de presse.

Je sais combien ce geste politique peut vous surprendre, même pour certains vous ébranler. J’y ai réfléchi plusieurs jours et plusieurs nuits. J’ai entendu pendant près de 10 heures les membres du Conseil national, j’ai écouté chaque intervention avec la plus grande attention.

Les polémiques ne vont pas manquer, les caricatures aussi. Mais l’Histoire n’attend pas et il faut savoir dépasser sa personne comme son appartenance partisane pour pouvoir sauver son pays.

Vous connaissez mon caractère, je serai le gardien vigilant de notre patriotisme humaniste et je vous dirai toujours la vérité sur le fonctionnement de cette alliance.

Je n’ai jamais trahi mes idéaux et ne les trahirai jamais. Quand le destin de la France est en jeu, il est du devoir de chacun de prendre ses responsabilités.

Je sais pouvoir compter sur votre abnégation, votre courage et votre amour de la France.

Nicolas Dupont Aignan
 
Président de Debout la France

jeudi 27 avril 2017

Communiqué de Jean-Luc MANOURY envoyé à la presse quotidienne régionale.



HALTE A LA MACRONITE AIGUÏE !

Jean-Luc MANOURY  délégué de la 6ème circonscription et membre du Conseil National de Debout La France remercie les 5,21 % d’électeurs qui ont voté pour Nicolas Dupont-Aignan le 23 avril 2017 dans cette circonscription.
Il se refuse personnellement dans un réflexe pavlovien, au nom du barrage au Front National, à apporter son suffrage à  Emmanuel  MACRON  qui représente l’archétype  de l’élite déconnectée du peuple. L’ancien pensionnaire de Bercy ne peut s’exonérer du bilan économique et social catastrophique  de François HOLLANDE et  de la loi sur le travail. Macron ne remet pas en cause les 500.000 travailleurs détachés, les traités européens et l’immigration et veut augmenter la CSG.
Dans la tradition de la 5ème République,  au 1er tour on choisit et au second tour on élimine et nos électeurs élimineront en leur âme et conscience le candidat le plus néfaste pour la France.
Jean-Luc MANOURY qui a quitté la maison FN début 2015  par la porte se voit mal  y rentrer par la fenêtre !

dimanche 16 avril 2017


Dimanche 16 avr 2017

Jamet le dimanche ! Français, encore un effort…

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l’actualité politique.
 
C’est toujours  à  dimanche prochain qu’est fixé le premier tour de l’élection présidentielle. Pourtant, à huit jours du scrutin, il est d’ores et déjà possible de tirer les enseignements de la folle campagne qui s’achève enfin, sans  avoir jamais vraiment commencé.

Première leçon : la mirifique trouvaille des primaires, directement importées des Etats-Unis, a fait flop. En l’absence de tout leader charismatique, indiscutable et indiscuté, les primaires organisées  par les deux grands partis de gouvernement devaient désigner l’homme (ou la femme)  qui rassemblerait  les siens et les mènerait à la victoire, ou au moins se qualifierait pour le second tour. On a vu ce qu’il en est advenu. Non seulement  la légitimité des deux vainqueurs  de cette compétition est contestée par les chefs, les cadres, les militants et les adhérents de leur propre camp, mais les pièges, les failles et les vices d’une procédure si étrangère à l’esprit de la Ve République sont clairement apparus au point que son institutionnalisation même est remise en cause.

Deuxième leçon : on a cru à un simple incident de parcours sans  autre signification lorsque  l’historique (bien lire historique et non hystérique) Mme Duflot, qui s’y voyait déjà, a été  éliminée par ses amis les Verts, coutumiers il est vrai de ce genre de mauvaise niche. Mais  quand, au fil des semaines et des mois, on a vu tous  les favoris de la primaire de la droite et du centre, puis ceux de la primaire de la gauche écartés, dégommés, dézingués, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Etre ou avoir été président de la République ou Premier ministre, bien loin d’être comme par le passé la garantie du succès, c’était la défaite assurée. Tour à tour MM. Sarkozy, Juppé, Hollande et Valls étaient sèchement battus ou mis dans l’impossibilité de se présenter, et M. Fillon lui-même n’était un vainqueur inattendu – et provisoire – que par défaut. Ceux qui comptaient voir leur nom se dégager de la primaire ont été priés sans façon de « dégager » au plus vite.  On n’en voulait plus. On n’en veut plus.

Troisième leçon : la Ve République, depuis ses débuts, reposait sur le principe d’une alternance entre la gauche, regroupée autour du Parti socialiste, et le bloc de  droite, fort dans les premiers temps, puis abusivement paré des atours du gaullisme. Ce « système » dont les bénéficiaires ont profité sans vergogne, jusqu’à l’indigestion et jusqu’à l’écoeurement de leurs propres partisans, a vécu. En 2012 encore, 60% des votants s’étaient partagés au premier tour entre Nicolas Sarkozy et François Hollande.  En cinq ans, les effectifs des deux partis qui avaient fini par croire que le gouvernement devait revenir soit à l’un soit à l’autre, par un privilège équivalent au droit divin des monarques d’Ancien régime, ont fondu de moitié. Aujourd’hui, c’est tout juste si le petit Benoît et le pathétique M. Fillon regroupent à eux deux sur leur nom et leur appartenance politique 30% des intentions de vote. Une énigme demeure : comment, lorsqu’on porte l’écrasante responsabilité du chômage, de la dette, du déficit, de l’effacement de la France comment ose-t-on encore se présenter aux suffrages de ses concitoyens, et comment se trouve-t-il encore un nombre relativement important d’électeurs  à envisager de voter pour ceux dont le bilan est synonyme de faillite et de désastre ?

Quatrième leçon : si, comme tous les sondages nous l’affirment à l’envi, le prochain chef de l’Etat devait être l’un des membres de la nouvelle « bande des quatre », donc M. Macron, M. Fillon, M. Mélenchon ou Mme Le Pen, il  sera dès le début de son quinquennat un président faible, un président contesté, un président fragilisé, puisqu’il n’aura recueilli au premier tour qu’un cinquième ou un quart des votants, qu’il aura été comme ses prédécesseurs élu par défaut, et qu’aucun des quatre n’est susceptible de rassembler sur son nom et sur son étiquette une majorité stable.

Au bord d’une échéance qui a tout du précipice, certains, pris de panique, comme un homme qui se noie se raccroche à un brin d’herbe, ont ressorti la vieille ficelle du vote « utile ».M. Fillon, dans ses meetings, fait siffler les candidats, et d’abord Nicolas Dupont-Aignan, coupable de lui voler des voix  qui, à l’en croire, lui reviennent de droit. C’est s’en prendre  aux électeurs eux-mêmes, à leur liberté de vote, à leur liberté de choix, au pluralisme, fondement de la démocratie. Par quelle magie un vote que l’on considère comme néfaste, un vote qui maintiendrait en place et en selle ceux qui ont surabondamment fait la preuve, entre autres, de leur incapacité, de leur nocivité, de leur corruption, deviendrait-il dans les urnes un vote utile ? Voter pour ses idées, pour ses convictions, pour la personne  que l’on estime la plus qualifiée et le programme que l’on juge le meilleur, c’est le seul vote raisonnable, c’est le seul vote utile. Notre République est malade, notre démocratie crève d’avoir été incarnée depuis un quart de siècle  par des hommes et des partis qui n’ont dû d’occuper le pouvoir qu’au rejet de leurs adversaires, et non à l’adhésion, à la confiance, à l’espérance d’une majorité de Français. 

Les deux partis qui ont successivement, par la vertu du « vote utile », occupé un pouvoir usurpé, sont en voie de décomposition. Le « système », universellement dénoncé et renié, d’abord par les siens, est en voie de dislocation. Les extrêmes, exploitant à fond la demande générale de rupture, comptent tirer les marrons du feu. Reconduire ceux qui ont mis notre pays à genoux serait s’abandonner à la fatalité du déclin, à la fois une sottise et une abdication. Mais serait-ce un vote sensé que celui qui mènerait forcément au chaos et à la guerre civile ?   Pour ne  pas vous tirer une balle dans le pied, vous n’êtes pas obligés de vous tirer une balle dans la tête. 

Français, encore un effort, de civisme et de lucidité. En mettant fin au règne des installés, en renvoyant dos à dos les banqueroutiers, vous avez fait déjà la moitié du chemin. La caste dominante, prise de panique, a pris conscience  de votre puissance et de sa vulnérabilité. Une fois tous les cinq ans, vous êtes les maîtres du jeu. Le 23 avril, ce ne sont pas les sondeurs, ce ne sont pas les commentateurs, ce ne sont pas les médias, ce ne sont pas les sortants qui vont voter. C’est vous. Ne vous trompez pas de bulletin. Votre avenir est dans vos mains. Debout la France ! Le changement, c’est maintenant.

Dominique Jamet
Vice-Président de Debout la France

dimanche 9 avril 2017

SOIREE DANSANTE DE L'ASSOCIATION DEMAIN DE GAULLE.

Le samedi 8 avril 2017, l'association DEMAIN DE GAULLE a organisé une belle soirée à St Max près de Nancy. Gilbert CANTERI, Jean-Luc MANOURY et Nathalie REPUSSEAU, adhérents de DLF avaient honorés de leur présence à cette manifestation de convivialité.








DLF 54 présent à une réunion de l’association ANTICOR 54 à Pont-à-Mousson.






DLF 54  présent à une réunion de l’association ANTICOR 54 à Pont-à-Mousson.

Debout la France  de Nicolas DUPONT-AIGNAN souhaite dans son projet politique la moralisation de la vie politique avec notamment un casier judiciaire vierge pour tout candidat à une élection.  Stéphanie GIBAUD, lanceur d’alerte qui a dénoncé les pratiques d’évasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale en bande organisée d’UBS Suisse fait partie de l’équipe du candidat à la présidentielle.
Mme GIBAUD a reçu le 31 janvier 2015 de l’association ANTICOR un  prix « éthique ». C’est donc tout naturellement que Nathalie REPUSSEAU et Jean-Luc MANOURY, conseillers municipaux à Pont-à-Mousson participèrent à la soirée débat le vendredi 07 avril  au cinéma  Concorde de Pont-à-Mousson ayant pour thème « la corruption et les politiques ».
La soirée débuta par la diffusion du film "L’ENQUÊTE",  sorti en février 2015 qui résume 10 années de la vie de Denis ROBERT, le journaliste d’investigation à l’origine de l’affaire CLEARSTREAM qui présent,  échangea ensuite avec la salle.
Marcel CLAUDE, le représentant départemental laissa ensuite la parole à deux journalistes d’investigation,  Jacques DUPLESSY et Guillaume de MORANT,  qui présentèrent puis dédicacèrent leur livre LE TOUR DE FRANCE DE LA CORRUPTION. Le représentant d’ANTICOR a permis ensuite à des associations citoyennes de défense des contribuables  de Franche-Comté, de Saint-Avold et de Mirecourt de se présenter et d’exposer leur combat contre la corruption locale. 
Il permit aussi à l’association mussipontaine les «  Mussitoyens » présidé par l’ancien conseiller municipal socialiste Johan OHLING de s’exprimer.  Un tract fut distribué dans la salle au titre : «  citoyens du bassin de Pont-à-Mousson, vous avez le pouvoir de choisir votre avenir ! Rejoignez-Nous ! »
Même si cette association « apolitique » milite pour une démocratie participative et tend la main  « à toutes celles et ceux qui souhaitent les rejoindre dans une dynamique collaborative au service de la cité Duroc » (ER du 1er février 2017),  que j ’ai dit  lors du conseil municipal du 28 février 2017  que « je souhaite que nous travaillions ensemble pour une vision partagée de notre ville en y associant les citoyens »  en émettant le souhait de pouvoir rejoindre  cette association (ER du 07 mars 2017 dans la rubrique  Echos politique), je n’ai pas bien compris sa présence à un débat sur « la corruption et les politiques. »
Je suis intervenu d’une part, pour m’offusquer sur l’attaque généralisée contre les élus  de la République :  « les élus seraient tous pourris et corrompus » alors qu’une large majorité est  honnête et d’autre part,  en posant une question aux deux auteurs du livre pour savoir si la corruption était plutôt de droite ou de gauche et en rappelant à Marcel CLAUDE qu’ ANTICOR a été fondée à l’initiative du Juge HALPHEN qui avait instruit l’affaire des HLM de Paris dans les années 90 et qu’aujourd’hui c’est le conseiller Justice d’ Emmanuel MACRON .