L’IMPREPARATION SANITAIRE

La pandémie de COVID 19 a montré que  la France au plan sanitaire n’était pas prête.

En effet,  cette crise gravissime nous a appris qu’en France, il n’y avait plus de réserves de masques, qu’il n’y avait plus de gel hydro-alcoolique, que notre budget recherche était en berne depuis des années  et que le manque du personnel soignant était criant surtout lorsque ceux qui sont testés positifs  au CORONAVIRUS dégarnissent une organisation déjà défaillante.

Quel honte de voir qu’en France «  notre service de santé que tout le monde nous envie » soit obligé de faire la manche, les laboratoires de recherche fondamentale en appelle  à la générosité des particuliers, que l’ état demande aux entreprises de donner leurs réserves de masques et en appelle aux personnels de santé à la retraite  comme les médecins, les infirmiers mais aussi aux étudiants dans une filière médicale pour palier à la pénurie.

Le constat est que notre système de soins ne peut affronter une crise grave en cas d’engorgement de l’hôpital et que les hommes politiques qui nous gouvernent devront rendre compte de leur incurie.

En effet,  de 2013 à 2018, le tout économique prévalant ce sont 17.500 lits  qui ont été supprimés et qu’en 2019, 4 172 lits supplémentaires ont été fermé.

La situation est tellement catastrophique grâce au génial MACRON que la Suisse,                                l’Allemagne et le Luxembourg accueillent désormais des malades français.

Le retour de l’économie administrée

En quelques jours l’économie européenne dont celle de la France a changé de nature. On est passé d’une économie de marché à une économie administrée.

En effet depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le capitalisme fonctionne grâce au moteur de la consommation de masse et la libre circulation de la monnaie. Ceci justifie la financiarisation de l’économie qui permet aux entreprises et aux ménages de « vivre au-dessus de leurs moyens ».

Des prêts sont attribués par les banques pour moderniser les entreprises, permettre un achat immobilier pour les ménages et des organismes de crédit octroient un prêt à la consommation.

Il faut toujours consommer plus même au détriment de l’écologie pour maintenir ce système économique mais il suffit d’un grain de sable pour le fragiliser.

Aujourd’hui le maintien de l’économie marchande avec la crise du coronavirus n’est plus possible. Les entreprises n’ont plus aucune visibilité pour le court terme et le long terme et les consommateurs réduisent leurs dépenses au strict nécessaire comme l’alimentation avec parfois des réactions disproportionnées comme le stockage alimentaire.

Force est de constater que face à cette crise sanitaire c’est l’Etat protecteur si décrié par les néo-libéraux qui est le seul capable de jouer un rôle d’amortisseur pour éviter une crise économique.

En effet l’Etat est obligé de se substituer au marché pour assurer les revenus des entreprises et des ménages. En clair une immense partie des prestations monétaires qui sera distribuée durant la crise ne sera pas adossée à une production de marchandises.

L’Etat prendra à son compte le renflouement des remboursements bancaires à hauteur de 300 milliards d’€ et un fond de solidarité viendra compenser le revenus des indépendants et prendre en charge le chômage partiel dans les entreprises. 45 milliard d’ € est aussi prévu pour le report des charges des PME, TPE en difficulté.

Ces  dispositions sont coûteuses mais c’est le prix à payer pour éviter la catastrophe économique et rebondir après cette crise.

 Fallait-il annuler les élections municipales !

Alors que beaucoup de personnalités du monde médical  incitaient les français à appliquer le confinement maximum et à ne pas aller voter, Emmanuel MACRON lui a refusé d’annuler  les élections municipales en pleine pandémie en mettant en danger la vie des français.

J’ai tenu par civisme un bureau de vote à Pont à Mousson et certes nous avions avec mes assesseurs des gants en latex  et du gel  hydro-alcoolique à notre disposition  mais pendant deux heures pas de masque pour recevoir du public.

1^ER TOUR DES MUNICIPALES

Même si une élection municipale n’est pas stricto sensu une élection partisane, les « souverainistes » de Pont-à-Mousson qui représentent 30% des électeurs (RN, DLF, CNIP, PCD, UPR) ne seront pas représentés dans la prochaine mandature.

Ils doivent donc se poser les questions suivantes avant d’aller voter.

1° Laquelle des 3 listes en lice est plus utile pour notre ville, son attractivité, son avenir ?

2° Faut-il maintenir le statu quo, la continuité du passé ou bien tenter l’aventure, un nouveau souffle pour l’avenir avec une nouvelle équipe ?

3° Faut-il sanctionner la seule liste « apolitique » qui a le soutien du parti d’Emmanuel MACRON ?

4° Faut-il s’abstenir car l’offre politique ne nous convient pas ?

Que chacun en son âme et conscience vote ou ne se déplace pas.

LES 25 ANS DE LA MAISON CHARLES DE GAULLE DE LORRAINE

L’association « Demain De Gaulle » dont les statuts déposés en 1992 «  entend veiller à ce que à l’Avenir, l’Œuvre et la Pensée de l’homme du 18 juin soient une source d’inspiration pour tous » a lancé il y a 25 ans une souscription publique pour devenir propriétaire à Nancy d’un local : La Maison Charles de Gaulle de Lorraine.

Ce fut l’occasion le samedi 7 mars pour les membres de l’association d’une soirée anniversaire lors d’un repas musical et l’occasion d’évoquer  les soutiens de l’époque à cette initiative  comme Pierre MESMER ou Yves DUTEIL.

Une ambiance conviviale et festive autour du président Jean- Max GETTMANN et son équipe.

Le C.N.I.P 54 apporte son soutien à la liste « UNIS POUR NANCY »

Jean-Luc MANOURY délégué départemental du Centre National des Indépendants et Paysans, le plus vieux parti de la droite française et qui porte des valeurs conservatrices et libérales, apporte au nom de son parti son soutien à Patricia MELET, tête de liste Divers Droite de la liste « Unis pour Nancy ».

 Le CNIP pour les valeurs qu’il porte ne peut cautionner les alliances improbables et le comportement de Laurent HENART qui en bon radical pratique en permanence le grand écart politique entre La République En Marche et les Républicains.

Il invite ses adhérents, sympathisants et abstentionnistes à se mobiliser dès le premier tour.

Utilisons le 49/3 municipal !

Avec le triste feuilleton de la réforme des retraites qui dure depuis 2 mois et demi, les partisans d’Emmanuel MACRON ont montré leur incompétence à réformer le pays dans la sérénité.

En effet, cette réforme n’est pas financée, le Conseil d’Etat et la Cour des Comptes ont émis des objections  et bientôt certainement le Conseil Constitutionnel.

Edouard PHILIPPE a utilisé le 49/3, un véritable aveu d’impuissance pour mettre fin au débat parlementaire et faire adopter cette loi.

J’espère qu’il sera battu aux municipales  dans sa ville du Havre et que les électeurs utiliserons contre lui le 49/3 municipal.

Le représentant local de LREM, Anthony VELVELOVITCH futur adjoint au maire d’Henry LEMOINE qui est derrière le président MACRON à 600% (CF article dans Est Républicain) est bien silencieux !

LE CORONAVIRUS ET LES MUNICIPALES !

Depuis plus d’un mois,  les français constatent que l’épidémie de CORONAVIRUS qui a frappé initialement la chine pour s’étendre à l’Europe,  va provoquer si elle continue à se développer,  une désorganisation du système des échanges.

On parle beaucoup de la crise de l’industrie touristique, des difficultés d’approvisionnement en pièces détachées et composants électroniques et en médicaments puisqu’une part très importante, des principes actifs pour l’industrie pharmaceutique sont fabriqués en chine.

Les élections municipales pour l’instant passent donc au second plan.

Le dépôt officiel des listes a été validé par les préfectures et il est révélateur de constater que certains membres  LR  comme le maire de Saint Max, un vrai gaulliste se présente sous l’étiquette « Les Républicains » en élargissant sa liste à un membre de DLF alors que beaucoup comme celui de Pont-à-Mousson se présente « Sans étiquette » tout en étant  soutenu par LREM.

Comme me l’a dit un mussipontain rencontré ce Week-End : « Voter LEMOINE c’est voter MACRON ». Le raccourci est certainement facile mais l’on peut déjà prévoir une abstention record car la droite de conviction, souverainiste non représentée  ne va pas se mobiliser car il n’y a pas d’enjeu majeur. Par conséquent le maire sera vraisemblablement élu au premier tour le 15 mars car son bilan de mandat est bon.

Les deux listes d’opposition « sans étiquette partisane » représentent certes des collectifs de citoyens  humanistes et écologistes mais ne semblent pas capables de changer la donne.