"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

dimanche 31 janvier 2016

JAMET LE DIMANCHE !

Jamet le dimanche ! - Etat d'urgence et états d'âme

31 janvier 2016

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.

Dans la soirée du 13 novembre dernier, trois commandos de tueurs aux ordres du soi-disant Etat islamique assassinaient au fil de leur équipée sanglante à travers une capitale qui se croyait à l’abri de la guerre cent trente innocents.

D’abord abasourdie puis horrifiée par la brutalité, l’atrocité et l’énormité des faits, la France, au lendemain du crime, donnait le rare exemple, dans le chagrin et la colère, de l’unanimité nationale. Le massacre déchirait les voiles de l’aveuglement, de la dénégation, de l’excuse, de la lâcheté, et aucune voix discordante ne s’élevait lorsque, trois jours plus tard, le président de la République, s’élevant enfin à la hauteur de l’événement et de sa fonction pour traduire l’émotion de tous, annonçait les mesures d’exception qu’appelait la situation et qui semblaient préluder au déploiement d’un plan général de lutte contre le terrorisme… que nous attendons encore.

Deux mois et demi ont passé. Deux mois et demi ont suffi pour nous faire retomber dans l’ornière de cette frivolité française, de ce tumulte sans cesse renaissant de querelles oiseuses dont nous attribuons généreusement la paternité à nos lointains ancêtres gaulois et qui est en tout cas profondément enraciné dans notre tempérament et dans nos habitudes. L’ennemi rôde aux portes de la cité, il s’infiltre parmi nous et de graves rhéteurs discutent interminablement de l’ampleur, de la légitimité et de la constitutionnalité de cette « déchéance nationale » qui est pourtant la moindre des sanctions que l’on puisse prendre contre des criminels,  français depuis la nuit des temps ou depuis la semaine dernière, qui prennent et utilisent les armes contre leurs compatriotes.

Il est vrai que Daech, faute de moyens plutôt que de malignité, nous a épargnés depuis le 13 novembre. L’organisation criminelle a frappé en Indonésie, au Yémen, en Turquie, au Nigéria, en Somalie, au Burkina. Nous n’avons enregistré en France qu’un attentat à la machette, deux attaques à la voiture-bélier, une tentative d’assassinat devant un commissariat, une rocambolesque arrestation à Disneyland. Autant de faits-divers précipitamment mis sur le compte de forcenés, de déséquilibrés, d’individus isolés sans lien avec la grande entreprise djihadiste. La routine.

Il n’en a pas fallu davantage pour que ressurgissent les anciens réflexes comme des monstres conservés  intacts dans le formol et pour que se lèvent de nouveau contre l’Etat de droit ceux qui, pour diverses raisons et avec diverses arrière-pensées, nient l’état de fait. Au nom des droits de l’homme, à l’appel des habituelles ligues, associations et autres organisations politico-humanitaires, soixante-dix rassemblements ont réuni hier plusieurs dizaines de milliers de personnes qui s’élevaient contre la constitutionnalisation de l’état d’urgence et semblaient considérer que c’est la République, et non le terrorisme, qui menace notre vie et nos libertés.

Parmi ces protestataires, certains, hélas, idiots utiles  et manipulés, sont de bonne foi. D’autres ne se trompent pas de cible et ont toutes raisons de craindre qu’une vigilance et une sévérité accrues de la police et de la justice gênent leurs activités, leurs trafics et leurs menées en tous genres. Certains enfin ont montré où allaient leurs sympathies et leur adhésion en molestant deux militaires en civil qu’ils avaient su identifier. Le terrorisme a des admirateurs et des complices sur notre sol même, ne l’oublions pas.

L’épée de Damoclès est toujours suspendue au-dessus de nos têtes. A l’heure même où ses auxiliaires inconscients ou parfaitement conscients battaient le pavé de nos rues,  Daech diffusait une vidéo qui portait sa marque. Le hors-d’œuvre en était l’exécution de cinq prisonniers. Le plat de résistance l’allocution d’un jeune homme parfaitement francophone dont la cagoule laissait passer quelques mèches blondes. Au nom du Prophète, ce volontaire de la mort nous prévenait qu’on pensait à nous et que le prochain attentat perpétré contre la France nous ferait oublier et le 11 septembre et le 13 novembre…

Parmi ceux qui manifestaient hier contre l’état d’urgence, combien se retrouveront ce jour-là aux urgences.

dimanche 24 janvier 2016

JAMET LE DIMANCHE !

Jamet le dimanche !
Cette colère qui monte

Dominique Jamet, vice-président de Debout la France depuis 2012 mais également journaliste depuis... toujours tient chaque semaine sur le site de Debout la France une chronique où il commente très librement l'actualité politique.

Deux sentiments se partagent aujourd’hui l’esprit et le cœur des Français : la colère et la peur.

La colère, ou faut-il dire les colères ? Colère contre les abandons successifs qui ont aliéné la souveraineté de la France, en privant progressivement notre pays de la capacité de décider de son budget, de contrôler ses frontières, de protéger son industrie et son agriculture, de s’opposer aux empiètements, aux injonctions et aux traités qui vont contre l’intérêt national. Colère contre des dirigeants incapables, en tout cas impuissants à enrayer l’irrésistible ascension  du chômage de masse, à assurer le minimum syndical d’un gouvernement, sécurité de nos concitoyens, paix a intérieure et extérieure, a fortiori emploi,  logement, éducation,  progrès économique et social. Colère contre une classe politique que l’on croirait hors sol, tant elle est absorbée par ses petits jeux pervers, par ses querelles de personnes et de clans, tant elle est gangrenée par une insidieuse corruption, au point d’assister passivement à la transformation de nos métropoles et de leur périphérie en jungle, de  nos  petites villes et de nos campagnes en déserts. C’est cette classe politique qui porte la responsabilité historique des phénomènes de dégoût, de rejet, d’éloignement, de mise en cause des institutions et des partis par un comportement dont elle déplore hypocritement les conséquences alors qu’elle ne cesse d’en alimenter les causes.

La peur. La peur qui plane comme une ombre diffuse sur notre société. La peur qui est partout. Peur de la paupérisation. Peur de la modernité. Peur de la mondialisation. Peur pour notre indépendance politique et pour notre indépendance économique que menacent des institutions et des puissances supranationales. Peur pour notre façon de vivre, pour notre culture, notre civilisation. Peur de l’afflux d’une immigration où se diluerait notre identité. Peur du terrorisme djihadiste.

Jusqu’où montera cette colère ? Jusqu’où ira cette peur ? Notre peuple, instruit par sa propre histoire, fort d’une longue expérience de la démocratie, n’a jusqu’à présent pas cherché d’autre exutoire à ses frustrations, à ses mécontentements, à ses aspirations déçue que le recours aux urnes ou l’abstention, remède singulier qui perpétue le mal qu’il prétend combattre. Mais nous approchons de la fin d’un cycle. 

Les grands partis traditionnels et ceux qui les incarnent tentent désespérément de faire croire que c’est par eux que passerait encore la solution et qu’il faudrait donc nous résigner à subir alternativement leur accession au pouvoir, régulièrement suivie d’une déception à la hauteur de leurs promesses mensongères et des espérances chimériques qu’elles avaient fait naître. Leurs boniments, leur baratin ne prennent plus. L’état d’urgence, c’est dans tous les domaines qu’il s’impose, le changement, c’est dans les esprits qu’il se produit.  La prise de conscience, qui se fait chaque jour plus forte et plus vive de la dégradation accélérée de notre situation et de l’imminence des périls, se traduit désormais, fort logiquement, par la recomposition de notre paysage politique. Le point n’est plus de savoir qui, de la « gauche » ou de la « droite » l’emportera. La question est : par qui passera le renouvellement ? Qui canalisera la colère et la peur ?

Ce sont, dit la sagesse populaire, deux mauvaises conseillères. La tentation est grande, il serait vain de s’aveugler, d’aller à ceux qui, sans vergogne, exploitent ces deux sentiments pour les amplifier et en tirer profit. Les responsables de l’incendie étant identifiés et disqualifiés, est-il raisonnable de faire confiance à ceux qui jettent de l’huile sur  le feu et soufflent sur les braises ?

Comment, à Debout la France, ne comprendrions-nous pas, nous qui les partageons largement, les raisons qui ont amené tant de millions de Français à se retirer du jeu politique et tant d’autres à voter, ce qu’ils n’auraient jamais cru possible, pour le Front national ? Mais comment pourrions-nous approuver le choix par les premiers de l’inertie et de l’exil intérieur, le saut des autres dans l’inconnu, au motif qu’ils auraient tout essayé et que le pire n’est pas toujours sûr ?

Dans leur manie de l’étiquetage, dans leur routine de classement, les politologues professionnels ou amateurs ont toujours trouvé commode d’étiqueter et de ranger les partis politiques comme autant de pots de confiture ou de boîtes de petits pois. A en croire les médias et leurs graphiques, il y aurait donc lieu de classer Debout la France à droite, entre l’ex-UMP et le futur ex-Front national, Nicolas Dupont-Aignan quelque part entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Nous serions-un parti-charnière,  susceptible de verser d’un côté ou de l’autre, de servir d’appoint à l’un ou à l’autre, d’être éventuellement l’articulation ou le trait d’union entre l’un et l’autre. Bref entre un des deux piliers du système, dont nous ne voulons plus, et un extrême dont ne nous voulons pas.

Nous avons fait justice de ce soupçon, ou de cette insinuation, lors du second tour des régionales.  Nous n’avons fait et ne ferons le jeu ni des uns ni des autres. Trop de choses nous séparent. Le choix fait par le parti jadis gaulliste du libéralisme absolu, du fédéralisme, de la soumission à Bruxelles, Francfort, Berlin et Washington n’est pas le nôtre. Les origines, la filiation, les incertitudes, les contradictions du Front national, ses dérives démagogiques et xénophobes ne sont pas notre fait. Nous mettons au premier plan de nos préoccupations la souveraineté et la sécurité mais aussi la solidarité, la générosité et l’intégrité. C’est la marque qui nous distingue. Au demeurant, nous n'avons pas plus vocation à être un paillasson sur lequel on s’essuierait les pieds qu’un marchepied, un escabeau ou une passerelle. Nous n’avons que faire des classifications anciennes. Nous ne sommes ni de droite ni de gauche, nous sommes ailleurs, nous sommes de France. Nous ramons peut-être, et souvent contre le courant, mais nous ne ramons pour personne.
                                                                                             
Dominique Jamet        
Vice-Président de Debout la France

BIEN ACCUEILLIR LES NOUVEAUX HABITANTS DE PONT-A-MOUSSON....

Nathalie REPUSSEAU, conseillère municipale, et adhérente de DEBOUT LA FRANCE, était présente au vin d'honneur à 11h ce samedi à la mairie de Pont-à-Mousson pour l'accueil des nouveaux habitants. Elle représentait Jean-Luc MANOURY qui se trouvait au Conseil National à Paris et Philippe CASTAING, retenu par des obligations professionnelles et l'occasion de tisser des liens avec de nouveaux habitants qui lui ont déjà dit que leur porte était ouverte pour les rencontrer .


CONSEIL NATIONAL DE DEBOUT LA FRANCE A PARIS.

Francis CUNY, délégué de la 3ème circonscription et Jean-Luc MANOURY, délégué de la 6ème, circonscription avaient tenu à assister au Conseil National de DEBOUT LA FRANCE à Paris.
L'occasion de rencontrer les amis et compagnons de toute la France, de faire le bilan des élections régionales où dans la grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, nous nous imposons comme la 5ème force politique. Nous avons augmenté le nombre des électeurs de 34 %  et  la Meurthe et Moselle grâce au vote des habitants du  petit village de Leménil-Mitry a obtenu 100% pour la liste conduite par Laurent JACOBELLI.
Ce fut l'occasion aussi de préparer les prochaines échéances électorales présidentielles et législatives en 2017.





vendredi 15 janvier 2016

CEREMONIE DES VOEUX DE LA VAGUE MUSSIPONTAINE......

Jean-Luc MANOURY et Nathalie REPUSSEAU, conseillers municipaux et adhérents de DEBOUT LA FRANCE, ont tenu à être  présents à  la cérémonie des voeux de l'association des commerçants de Pont-à-Mousson "la vague mussipontaine" avec Maurice CARLOTTI et John LEROUX, coprésidents ainsi que le conseil d'administration dans les grands salons de l'Hôtel de ville.














dimanche 10 janvier 2016

LA GALETTE DES ROIS DE L'ASSOCIATION FRANCO-PORTUGAISE DE PONT-A-MOUSSON.

Jean-Luc MANOURY, Philippe CASTAING et Nathalie REPUSSEAU, les 3 conseillers municipaux "DEBOUT LA FRANCE" de Pont-à-Mousson et adhérents de l'association franco-portugaise de cette ville ont participé à la traditionnelle galette des rois pour la 3ème année consécutive. Un moment fort sympathique et convivial.




lundi 4 janvier 2016

L'INSECURITE A PONT-A-MOUSSON !

Jean-Luc MANOURY, conseiller municipal a dénoncé de nombreuses fois au sein du Conseil Municipal l'insécurité et la mendicité en centre ville.