"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

dimanche 28 janvier 2018


ET MOI, JE VIS TOUJOURS

Profitant d’un long week-end,  J’ai commencé à lire  190 pages du livre posthume de Jean d’ ORMESSON de l’Académie française, décédé le 05 décembre 2017.

Le livre intitulé : Et moi, je vis toujours est le roman du temps qui passe, de l’épopée de l’homme qui,  né en Afrique dans une nature encore vierge vivant de la cueillette et de la chasse,  commence sa longue marche en avant d’abord vers les bords du Nil où se développe l’agriculture et l’écriture pour se répandre sur tous les continents.

Pour l’auteur,  il n’y a qu’un seul roman et nous en sommes à la fois les auteurs et  les personnages : l’Histoire. Avec une très grande érudition, nous volons d’époque en époque, de continent en continent pour ressusciter  sous nos yeux l’histoire de l’humanité, celle de l’antiquité, du moyen-âge et la découverte du nouveau monde. Le narrateur salue l’invention de l’imprimerie, les progrès de la science. Avec légèreté, truculence nous enjambons les époques et l’académicien nous transporte en Chine, en Inde ou en Europe chez les bâtisseurs, les écrivains, les artistes, les savants, les hommes politiques qui font l’histoire mais comme il  écrit page 179 : « les hommes font l’histoire, mais ne savent pas l’histoire qu’ils font. » ou un  peu plus  loin page 183 : « Est-ce l’histoire  qui fait les hommes ou les hommes qui font l’histoire ? Un peu des deux, j’imagine ».

Une lecture inachevée mais qui corrobore que Jean d’ ORMESSON est incontestablement un grand écrivain de droite.