"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

jeudi 16 avril 2020


LE TARTUFFE DE L’ ELYSEE
Le lundi 13 avril 2020, Emmanuel MACRON face à plus de 35 millions de téléspectateurs s’est prêté à son exercice favori celui de s’adresser aux français pour leur donner des perspectives d’avenir après un mois de confinement.
Encore une fois, il a joué un rôle,  celui de la fausse compassion celui du Tartuffe un personnage hypocrite de Molière qui ment en permanence en faisant semblant d’être très pieux alors qu’il ne l’est pas.
Le président de la république a oublié sur la forme de présenter des excuses aux français pour avoir minimiser cette crise sanitaire en nous incitant à sortir au théâtre le 7 mars alors que le 11 janvier Agnès BUZIN, la ministre de la santé l’avait alerté sur la gravité de la pandémie, en nous incitant à voter le 15 mars pour les municipales et en tolérant que la porte- parole de l’ Elysée et des ministres dise qu’il n’était pas nécessaire de porter des masques.
Il a oublié de présenter des condoléances aux familles pour les 15000 personnes décédées à ce jour du COVID 19.
MACRON a oublié de présenter des excuses aux français sur l’impréparation de notre pays, la 6ème puissance du monde à faire face au manque de lits de réanimation dans les hôpitaux, de tests, de masques dont 2 milliard de masques arriveront fin juin selon DRIAN, le ministre des affaires étrangères.
Sur le fond  il annonce un dé-confinement progressif à partir du 11 mai mais il reste flou sur les modalités mises en œuvre. Il ose parler de masque « grand public » ce qui ne veut rien dire. Il veut réserver les tests aux personnes malades mais logiquement pour dé-confiner dans de bonnes conditions il faut tester tout le monde pour isoler les malades et éviter la propagation du virus. En effet,  ouvrir les écoles à 12 millions d’élèves et un million d’enseignants,  c’est favoriser un « bouillon de culture ».
Pour conclure,  il voudrait qu’on lui fasse confiance mais derrière les belles paroles peu d’actes concrets.
 Il devra après le confinement rendre compte aux français de sa gestion calamiteuse car il est responsable mais aussi coupable.