"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

dimanche 5 juillet 2009

Hénin-Beaumont : la victoire du FN et la défaite des habitants !

Le score de 47,62 %, atteint par Steeve BRIOIS au second tour de l’élection municipale d’Hénin-Beaumont face à Daniel DUQUENNE le candidat « divers gauche obtenant 52,38% même s’il ne permet pas de gérer cette municipalité marque néanmoins une victoire pour le Front National et une défaite pour le système.

D’abord une demi victoire de la stratégie du Front Républicain et de l’ensemble des partis ayant appelé à voté pour Daniel DUQUENNE (NPA, PCF, PS, PRG, MRC, VERTS, MODEM, UMP). Un véritable camouflet pour les partis du système qui ont voulu remettre en cause le vote démocratique du premier tour en soutenant le système des corrompus. Mais pour beaucoup d’électeurs, l’ennemi ce n’était pas le FN mais la coalition PS, PCF avec Gérard DALONGEVILLE dont les malversations ont ruiné les habitants de cette ville.
N’en déplaise à monsieur Xavier BERTRAND demandant de « faire barrage au FN » et au président de la république, ils n’ont pas tué le Front National ni à Hénin Beaumont ni en France.
47% des électeurs ne croyant plus aux sornettes des états majors politiques, ni à leurs mots d’ordres éculés comme Henri GUAINO « assez content que les valeurs de la République et de la démocratie aient triomphé à Hénin-Beaumont » se sont émancipés électoralement et le nombre des conseillers municipaux du Front National, seront plus nombreux dans la prochaine mandature.

Ensuite la dédiabolisation réussie du Front National dans le pays minier résultante de l’enracinement d’un enfant du pays Steeve BRIOIS qui depuis 1995 où il a été élu conseiller municipal, profite de son mandat pour effectuer un travail d’investigation afin de dénoncer la gestion frauduleuse de l’ancien maire socialiste Gérard DALONGEVILLE, épinglé à de nombreuses reprises par la chambre régionale des comptes, finalement mis en examen, révoqué et aujourd’hui en prison. Mais c’est aussi le travail de terrain d’une équipe, le rôle social du Front National qui depuis des années va à la rencontre des habitants en discutant avec eux et en aidant dans leurs démarches administratives. L’arrivée de Marine LE PEN à la demande des adhérents locaux c’est incontestablement une valeur ajoutée car elle a réussi son implantation en prouvant à ses détracteurs que c’est la seule au Front National en mesure de redonner une dynamique électorale à notre mouvement. Ayant modestement consacré entre les deux tours, deux jours à distribuer des tracts dans la ville je puis témoigner de l’enracinement du Front National avec le sourire complice des commerçants qui reçoivent un tract et j’ai par exemple en mémoire la conversation avec un Héninois, d’origine algérienne qui n’a pas tari d’éloges sur Marine LE PEN la deuxième de liste. C’est aussi cela l’assimilation à la française, dans le creuset de notre République !

Enfin, un immense espoir pour le Front National avec le début d’une nouvelle dynamique et d’un nouveau départ. C’est incontestablement dans la famille nationale, le mouvement le plus performant qui a le leadership. Les autres groupuscules se targuant en permanence de rassemblement et d’unité des forces nationales (MNR , PDF, NDP) ont eu une attitude lamentable en n’appelant pas à voter pour la liste Front National. Ils ont montré leur isolement leur inutilité, leur propension à apporter la division dans nos rangs. Nicolas SARKOZY en prônant le soutien à DUQUENNE au lieu de l’abstention, renforce l’idée qu’il faut maintenir le statu quo d’une ville en quasi faillite qui compte 19% de chômeurs comme le statu quo d’une France en faillite au niveau national. En poursuivant ainsi l’ouverture à gauche, il a perdu les derniers électeurs issus du FN qui le soutenaient encore. Bref si c’est une défaite pour les habitants d’Hénin-Beaumont c’est une victoire du Front National qui poursuit la reconquête de son électorat et qui prouve qu’en politique le désespoir est une sottise absolue et pour parodier la pièce de théâtre de Samuel BECKETT « en attendant GODOT », sur la scène politique nationale, nous attendons Marine. !

Jean-Luc MANOURY