"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

lundi 18 mars 2013

Jean-Luc MANOURY n’est pas un Godillot !



Le dictionnaire LE PETIT ROBERT donne la définition suivante du godillot : « Inconditionnel, fidèle qui marche sans discuter : les godillots du général (De Gaulle) ; une majorité godillot »

Bien qu’ancien militaire, par définition discipliné, j’ai toujours gardé mon sens critique n’hésitant pas à affirmer avec force ma désapprobation lorsque je le jugeais nécessaire.
C’est ainsi que dans l’Est Républicain du  28 avril 2008 a été publié un communiqué de presse : « Jean-Luc MANOURY, Conseiller Régional de Lorraine, qui comme élu de la République, commémore chaque année au cimetière israélite de Nancy, le drame de la Shoah, déplore et se désolidarise des propos tenus par Jean-Marie LE PEN au magazine « Bretons ». Sans être lui-même historien mais élu d’un département qui a vécu avec une acuité toute particulière les drames humains de la seconde guerre mondiale, il constate amèrement que de tels propos ravivent une page douloureuse de l’histoire de France en général et de la Lorraine en particulier. Il profitera du traditionnel défilé du 1er mai ou il conduira une délégation d’une cinquantaine de personnes pour le dire en personne à Jean-Marie LE PEN »

C’est pour la même raison que j’ai dénoncé dans la presse le non renouvellement de contrat de notre assistant de groupe Philippe ARMAND (aujourd’hui au chômage) afin d’embaucher Alain MENU, un proche du n° 2  du Front National Florian PHILIPPOT.  (Voir articles de presse)

Il est beaucoup plus confortable pour un élu d’être un godillot, de toujours subir, de ne penser qu’a sa carrière personnelle et à sa prochaine investiture et lorsque certains disent que je vais me faire virer, je leur réponds que je suis assez grand pour partir si je le décide.  J’ai toujours été un homme libre et un parti politique est un moyen mais pas une fin en soi.

Je ne suis pas godillot, c’est pourquoi le 15 mars 2013 en commission permanente j’ai voté avec la majorité régionale et l’UMP contre le groupe FRONT NATIONAL. Il s’agissait en effet d’une aide humanitaire d’urgence de 10.000 euros pour la ville de GAO au Mali qui est jumelée avec Thionville. Cette demande portant sur trois cibles prioritaires : équipement des écoles, aide alimentaire pour les familles les plus démunies, accès à l’hygiène et aux soins. Le groupe Front National unanimement avait voté en 2010, une aide humanitaire d’urgence suite au séisme dévastateur à Haïti pour venir en aide aux populations. Que l’on m’explique la cohérence politique ?

Comme le disait EPICTETE : « la liberté, c’est l’indépendance de la pensée »