"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

mercredi 18 mai 2016


Mercredi 18 mai 2016

« Touche pas à ma Police / Touche pas à ma Gendarmerie » : Nicolas Dupont-Aignan présente cinq mesures concrètes et immédiates

Confrontées à un climat de violence sans précédent dans notre pays, les forces de sécurité manifestent aujourd’hui.
Debout la France lance à cette occasion l'opération « Touche pas à ma Police / Touche pas à ma Gendarmerie » dans toute la France : les militants de Debout la France, en témoignage de solidarité, apporteront du café et des croissants au sein des commissariats et des gendarmeries.
Nicolas Dupont-Aignan se rendra ainsi au commissariat du 11e arrondissement aujourd'hui à 11h – 14 passage Charles Dallery 75011 Paris.
L'origine de leur désarroi n’est pas qu’une question de moyens. Les policiers et les gendarmes n’en peuvent plus d'être humiliés au quotidien par des voyous et des délinquants qui ne sont jamais incarcérés.
Versant des larmes de crocodiles dès que l’occasion se présente, les gouvernements qui se succèdent au pouvoir rendent des hommages aux Policiers sans pour autant les protéger comme il le faudrait.
Il est temps de passer des paroles aux actes. Je propose aujourd’hui 5 mesures immédiates.
1. Faisons respecter nos forces de l’ordre.
Toute personne qui s’attaque à un policier ou à un gendarme doit savoir qu’elle encourt de la prison ferme.
Je propose l'instauration de peines planchers pour toutes agressions (du jet de pierres aux coups et blessures…) de fonctionnaires de police, de gendarmerie ou des pompiers.
Quant aux outrages ou aux voies de fait (insultes, crachats…) à l’encontre des fonctionnaires de police, elles ne doivent plus seulement faire l'objet d'un simple rappel à la loi mais  d’une condamnation et d’une mention dans le casier judiciaire.
2. Mettons fin à l’insécurité juridique des policiers dans le cadre de la légitime défense.
A l’heure actuelle, quand un gendarme ou un policier tire sur quelqu'un dans le cadre de ses missions, sa responsabilité est automatiquement engagée pour blessure ou homicide. L'agent des forces de l'ordre est donc placé en garde à vue et reste jusqu’à la date de son procès mis à l’index de manière scandaleuse bien qu'il n’ait fait que son devoir.
Je demande l’instauration, dans le code pénal, d'un article définissant un cadre d’usage légitime des armes. Cette notion viserait à mettre hors d'état de nuire tout individu présentant un risque immédiat et objectif de dangerosité extrême. Cela concernera bien sur toutes les actions terroristes mais également nombre de délits de droit commun comme les prises d'otages ou les vols à main armée, permettant d'assurer la présomption de légitime défense pour les policiers dans des cas précis et clairs.

Cela permettrait aux policiers de travailler à nouveau en confiance et de manière sereine sans être assimilés à des délinquants potentiels.
3. Sanctionnons vraiment la récidive
Il nous faut sanctionner plus durement les multirécidivistes et répondre à chaque délit par une réponse pénale réactive, ciblée et proportionnée.
Je propose de limiter le recours au sursis sans incarcération à deux jugements : le recours au sursis ne pourra être appliqué qu'à deux reprises, la troisième condamnation entraînant automatiquement l'incarcération même si la nature des faits est différente. 
4. Améliorons les équipements de nos forces de l’ordre
Les équipements dont disposent les forces de l’ordre sont très insuffisants (véhicules, armes, protections, gilets pare-balles, radios, etc…).
Je propose la réaffectation de la réserve parlementaire des députés et des sénateurs, afin de rassembler 140 millions d’euros qui permettraient d’améliorer immédiatement ces équipements.
5. Récompensons le travail des policiers
En raison du risque terroriste et de la multiplication des missions, de nombreux agents n’ont pas vu leurs heures supplémentaires payées.
Je propose le paiement de ces heures supplémentaires, plutôt que de les échanger en temps de repos impossible à prendre pour les policiers.
Ces mesures sont essentielles mais elles ne suffiront pas à elles seules.
La politique laxiste conduite par le gouvernement qui privilégie toujours le délinquant à la victime ne fait malheureusement que réduire à néant leur travail.
Candidat à l’élection présidentielle de 2017, je proposerai très prochainement un projet global pour la sécurité des Français, avec des mesures comme  :
  • le recrutement de 10 000 personnels administratifs afin de pouvoir affecter tous les policiers et gendarmes à des tâches opérationnelles ;
  • l’aménagement de 40 000 nouvelles places de prison ;
  • la suppression des remises de peine automatiques ;
  • l’abrogation des lois Dati et Taubira ;
  • la mise en place de peines planchers pour éviter la récidive.
  • le développement du travail en prison.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle de 2017