« Les
amoureux de la France » à Pont-à-Mousson.
L’association
de loi 1901 « les amoureux de la France » s’est fixée pour objectif
de bâtir un projet commun pour faire gagner la France. Elle réunit des
personnalités politiques indépendantes comme le sénateur MASSON et pour
l’instant 3 partis politiques Debout la France qui apporte le plus gros des
bataillons, le Parti Chrétien Démocrate de Jean Frédéric POISSON et le Centre National des Indépendants et Paysans
de Bruno NORTH.
Le jeudi 26
avril à la maison des sociétés à Pont-à-Mousson avait lieu la première
rencontre débat pour le Grand-Est. La ville de Pont-à-Mousson a certainement été
choisie pour sa position centrale. Le sénateur Masson et les partis présents
ayant mobilisés le banc et l’arrière banc de leurs troupes, la salle de 200
personnes était comble. En revanche, seule une poignée de mussipontains avait fait
le déplacement malgré un collage dans le bassin de vie et un tractage dans la
ville. Rappelons que Debout La France avait connu une progression électorale
constante dans la ville de Pont à Mousson jusqu’au 1er tour de
l’élection présidentielle. (Départementales 2015 = 110 voix ; régionales
2015 = 195 voix ; 1er
tour Présidentielles 2017 = 373 voix et enfin 1er tour des
législatives = 69 voix) et qu’un désamour semble s’être installé mais la vie
commence toujours demain !
Les échanges
furent constructifs entre les orateurs et la salle, chacun voulant que ce
projet commun d’une union des droites aboutisse.
Jean-Luc
MANOURY après s’être présenté comme Conseiller Communautaire et Municipal
Divers droite de Pont-à-Mousson informa qu’il avait adhéré en 1981 au C.N.I.P
puis qu’après avoir flirté avec le Front National il avait rejoint DLF de 2015 à 2017 et qu’aujourd’hui même s’il
avait cessé tout militantisme partisan, il restait un homme de droite.
Il insista
sur le fait que si MACRON avait réussi à unir les centres opportunistes
pourquoi ne pas essayer d’unir les droites de conviction. Il rappela qu’il ne
suffit pas d’unir des petits partis politiques pour faire une force politique.
En effet, selon lui le programme commun
de la gauche de Mitterrand, l’union du PS, du PCF et du PRG a réussi à cause d’une société civile de
gauche avec des relais dans le domaine culturel, social, associatif et
d’insister sur le fait qu’il n’existe pas pour l’instant une société civile de
droite dans cette association.
Nathalie
REPUSSEAU sa collègue au conseil
municipal et lui-même, déplorèrent que les
critiques à l’égard des Républicains et notamment de Laurent WAUQUIEZ furent
plus importantes qu’à l’égard du Front National. Ceci est comique car il y a 8 mois NDA faisait un
appel du pied au président des Républicains avant d’obtenir de sa part une fin
de non- recevoir à toute union à cause de son rapprochement avec Marine LE PEN.
Ils
trouvèrent que le discours le plus politique, non politicien fut celui de Bruno
NORTH trop peu connu.
Marie-Jo
ZIMMERMAN députée UMP puis LR de la Moselle de 1998 à 2017 mais battue en juin
2017 aux législatives par un candidat de La République En Marche était aussi
présente à la tribune. Dans un an auront lieu les élections européennes qui
recyclent souvent des battus des Législatives. A suivre…
Quoi qu’il
en soit Jean-Luc MANOURY reste un homme de droite président de L’association
gaulliste Droite libre pour la France qui n’a pas vocation à être une girouette
même si « on a besoin de lui » comme lui a dit le président de son
ancien parti et dont son association déposée en préfecture Droite Libre pour la
France défend aussi « le pays avant les partis » (CF Est Républicain
du 24/11/2017)