"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

vendredi 10 juin 2011

LE JANUS DE PONT-A-MOUSSON


Loin d’être un long fleuve tranquille, la vie politique mussipontaine nous joue parfois bien des tours. Si la majorité des élus se salue par courtoisie républicaine. Il n’en est pas de même pour monsieur MOUTET Jean-François, quatrième adjoint qui perdure à ne pas vouloir me serrer la main en public.

Côté cour, lors de l’inauguration du monument en l’honneur des médaillés le 03 avril 2011, il dit devant témoins : « qu’il est républicain, que nous n’avons pas les mêmes valeurs et qu’il ne me sert pas la main ». Le 08 juin 2011 lors de la commémoration des victimes en Indochine, il réitère son attitude discriminatoire en refusant catégoriquement de me serrer la main.

Côté jardin, le 16 mai 2011 alors que je déjeune tranquillement dans le même restaurant de la place Duroc, monsieur MOUTET se lève de sa table et se dirige vers la mienne pour me parler. Il reconnait implicitement qu’il a eu tort de m’agresser verbalement et me dit que je fais fausse route en parlant au conseiller municipal socialiste Julien VAILLANT et au président des commerçants Jean-Luc HAAS.

D’après lui, mon intérêt politique est d’être en bon terme avec lui comme Vice-président du C.C.A.S et adjoint au maire, il aurait d’ailleurs aidé des adhérents du Front National (il me cite 4 noms pour étayer ses propos.)

Comble de l’hypocrisie, lorsque je vais régler la note, la patronne du restaurant me dit que monsieur MOUTET m’a offert des cafés qui se trouvent au bar.

Après avoir fait honneur aux cafés, je me rends à sa table pour le remercier et lui serrer la main ainsi qu’aux deux autres convives dont un élu de Pont-à-Mousson.

Entendant souvent parler du « vivre ensemble » j’avais cru naïvement qu’il voulait « enterrer la hache de guerre » malgré nos différences partisanes avant sa convocation judiciaire.

La logique aurait voulu qu’il me serre la main place Foch après l’épisode du restaurant au lieu de refuser ostensiblement de me tendre la main au nom de la « morale républicaine ».

Comme le dit si bien le prophète musulman ALLAH ALIH WA SALAM : « le pire des personnes est la double face qui présente un visage à certains et un autre à d’autres »
Si ce genre de comportement se propageait, la société ne serait plus sur le droit chemin, personne n’aurait plus confiance en personne et la société se décomposerait, ce qui engendrerait la multiplication de la trahison et des mauvaises intentions.

Comment faire confiance à un élu qui avance masqué, comment respecter la morale républicaine du « Janus de Pont-à-Mousson » qui n’hésite pas à orienter son voile en fonction du vent et à changer d’allégeance. Comme le disait ironiquement le radical de gauche mais respectable Georges CLEMENCEAU ; « celui qui quitte votre parti est un traître. Celui qui vient d’un autre parti pour rejoindre le vôtre est un converti »

Ancien militaire, homme d’honneur et de fidélité, je préfère la ligne droite à la ligne courbe, la vérité aux mensonges et je saluerai désormais Janus, sans haine mais à distance.

Jean-Luc MANOURY
Secrétaire FN du canton de Pont-à-Mousson