Madame, Mademoiselle, Monsieur
Chers délégués Sénatoriaux,
Le Front National dont je suis le représentant départemental, parti démocratique et républicain participera aux élections sénatoriales du 25 septembre prochain dans notre département.
Après les très bons résultats obtenus pour les élections régionales de mars 2010 en Lorraine et l’indéniable succès remporté par notre mouvement lors des cantonales de mars dernier, nous comptons bien peser politiquement sur cette élection sénatoriale, dernière consultation électorale avant la présidentielle et les législatives de 2012.
Notre mouvement politique tient sa légitimité et son succès du vote direct du peuple français et nous avons pleinement conscience que le mode de scrutin indirect des élections sénatoriales nous est défavorable.
En effet face aux candidats PS et UMP, nous avons d’une part un déficit en nombre d’élus grands électeurs et d’autre part les candidats du Front National n’ont pas la possibilité financière d’envoyer de multiples courriers, ni de faire campagne auprès des communes à grands coups de réserve parlementaire distribuée çà et là pour tenter d’obtenir des voix supplémentaires le 25 septembre.
Les autres listes vont vous faire moult promesses et professer de belles paroles mais la bonne sagesse populaire sait qu’une parole sans un acte est un bruit !
Les élus de l’UMP, du centre et du PS, les sénateurs sortants même s’ils sont sympathiques individuellement pourront- ils faire demain ce qu’ils n’ont pas pu, voulu faire hier au Sénat ?
Ils gouvernent la France depuis 40 ans et sont les véritables responsables de la précarité, de la misère sociale de nos concitoyens, des délocalisations, du chômage, de l’insécurité, de l’immigration planétaire, de la perte du pouvoir d’achat, causée par l’euro, monnaie déjà moribonde et sous perfusion qui mène la France et ses voisins européens tout droit à la ruine.
Ils sont responsables de la dette colossale de l’Etat français qu’ils ont eux-mêmes creusé et qu’ils vont maintenant faire payer au peuple, à hauteur d’un milliard d’euros cette année et de 11 milliards d’euros en 2012 par l’augmentation des prix, des impôts et la création de nouvelles taxes.
Comme les députés, les sénateurs portent la lourde responsabilité de cette situation puisque le Sénat vote les lois ordinaires, les lois de finance, les lois de financement de la sécurité sociale, ainsi que les lois organiques destinées à la Constitution.
Aujourd’hui, la majorité UMP-Centriste du Sénat sous l’impulsion de son président monsieur LARCHER du gouvernement SARKOZY-FILLON et des députés UMP veulent avec le projet de réforme territoriale mettre fin à l’organisation administrative de la France. Ceci afin d’en finir définitivement avec le concept de Nation, en passant par la disparition des départements et la suppression de milliers de petites communes, appelées à se dissoudre dans les communautés de communes.
Il n’échappe à personne que cette prétendue réforme territoriale avantagera totalement et uniquement les villes et les grandes communautés de communes au détriment des petites communes rurales.
Le Sénat a longtemps été considéré comme le représentant des communes et de leurs élus mais la majorité UMP de cette institution a trahi ceux qu’ils étaient censés défendre et un risque de rupture de confiance entre l’Etat et les collectivités locales s’installe.
Ceux qui comme nous sont attachés « à une certaine idée de la France », ne veulent pas voir disparaître notre organisation administrative, veulent préserver les équilibres économiques, sociaux et humains de nos territoires, conserver le visage rural de nos départements, maintenir les services publics notamment les écoles dans nos campagnes, promouvoir l’action de proximité et refuser la dérive autoritaire et anti-démocratique d’un gouvernement à l’agonie et aux abois doivent s’opposer massivement aux instigations du nouveau crime qui se prépare contre la nation avec les candidats du système.
Nous avons la certitude que de nombreux élus ruraux partagent les analyses et les propositions que nous faisons et qu’il appartiendra à des hommes libres dans le secret de l’isoloir d’exprimer leur mécontentement comme beaucoup de leurs propres électeurs.
Nos Pères, ne se sont pas sacrifiés en vain pour préserver nos traditions et nos libertés, nos enfants et petits- enfants ne doivent pas payer l’abandon des valeurs qui font la gloire de la France.
Le 25 septembre 2011 en votant, pour la liste « Front National pour la défense des communes de France », les délégués sénatoriaux enverront un message fort à l’UMPS sans bouleverser les grands équilibres de notre département.
Un message de changement, de résistance et une véritable espérance pour la France et la Lorraine
Jean-Luc MANOURY, Vice-président du groupe FN au Conseil Régional
