"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

samedi 16 juillet 2011

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET NOS SOLDATS DOIVENT PARTIR !


Ancien militaire, vice-président d’une association patriotique, c’est tout naturellement que j’ai assisté aux différents défilés militaires pour le 14 juillet qu’ils se déroulent à Metz ou à Nancy afin de marquer comme élu de la République mon soutien à nos forces armées.

La France, l’une des plus vieilles nations du monde a de tout temps osé prendre les armes pour défendre son intégrité territoriale et nos forces armées républicaines sont le garant de nos institutions et doivent défendre nos intérêts dans le monde.

Certes, il faut s’incliner devant les sacrifices des soldats qui viennent de mourir en Afghanistan mais l’on doit demander des comptes à une classe politique qui a engagé nos armées dans ce pays. C’est le gouvernement JOSPIN qui a entrainé inconsidérément la France dans ce pays et Nicolas SARKOZY qui ne respectant pas une promesse de 2007 a renforcé notre présence pour satisfaire les américains. Je suis contre cette guerre car nos soldats ne sont pas morts pour la France mais pour défendre les intérêts américains ainsi que ceux d’une fraction des afghans contre l’autre. Je soutiens néanmoins nos soldats même si cette guerre n’est pas la nôtre et qu’elle ne peut être gagnée.

En effet, ce théâtre d’opération extérieure est un véritable bourbier et 70 de nos soldats ont payé de leur vie cette folle aventure guerrière en Afghanistan et Nicolas SARKOZY, reconnaissant implicitement cet échec s’est engagé à un retrait progressif de nos troupes.

Il est temps que le pouvoir politique change, que le locataire de l'Élysée parte et que nos soldats rentrent pour que la force militaire ne soit employée qu’aux services des intérêts vitaux de la nation française car comme le disait Ernest RENAN : « les vrais vaincus de la guerre, ce sont les morts ».

Jean-Luc MANOURY, libres propos