"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

vendredi 16 décembre 2011

Intervention de Jean-Luc MANOURY à la séance plénière du 15/12/2011 sur la synthèse de l'axe-vie, attractivité équité des territoires.


Monsieur le Président,
Chers collègues,

L'introduction du rapport introductif au Débat d'Orientation Budgétaire 2012 était politique, ma synthèse la sera aussi.

Au-delà des rodomontades oratoires et gesticulatoires je voudrais citer quelques chiffres qui par essence ne sont ni de droite ni de gauche. Ils sont neutres et s'imposent à tous.

En 1974, l’État réclamait 27 % de la richesse nationale (notre PIB) avec un budget en équilibre, une absence de dette et un commerce équilibré.

En 2011 l’État ponctionne 56 % de notre Produit Intérieur Brut, notre dette représente près de 1800 milliards d'euros, notre balance commerciale est gravement déficitaire.

Pendant 35 ans la droite et la gauche ont gouverné alternativement le pays en remplaçant la démocratie par la démagogie.

Il est quand même nécessaire de rappeler que ce n'est pas la crise qui crée la dette mais la dette des états qui est la cause première de la crise.

L'explication première c'est que l'on a distribué sans compter l'argent que l'on ne possédait pas et que depuis 1973 on emprunte auprès des marchés financiers avec des intérêts.

Par dérobade, reculade, démission et soumission le politique a tout lâché face au marché financier et aux agences de notation et s'efforce dans un pantomime grotesque de faire croire qu'il peut encore agir.

Face à ce constat de stagnation des recettes il faut pourtant avancer pour la Lorraine avec tous les partenaires (État, départements, intercommunalités, commune) sur la mutualisation des financements et parce que les marges de manœuvre sont faibles, il faut accompagner les territoires en assumant la transversalité des actions.

L'avenir de la Lorraine passe certes par le renforcement de la diversité de ses territoires en s'appuyant sur les agglomérations, les villes moyennes et les territoires ruraux mais surtout par une nouvelle politique nationale avec la maîtrise de son crédit ; l'application d'un protectionnisme partiel et intelligent pour enrayer les délocalisations.

C'est tout l'enjeu des élections de 2012.

Le reste n'est que verbiage et enfumage.

Je vous remercie.

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