"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

mercredi 15 février 2012

Campagne du FN contre Morano



Cliquez pour agrandir le tract...

"DANS LES PROCHAINS JOURS, le Front national va distribuer des tracts « d’abord à Toul et peut-être un peu plus tard dans la circonscription de Nadine Morano », confirment Steeve Briois, secrétaire général du parti lepéniste et Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental de Meurthe-et-Moselle. Une offensive lancée à l’égard des responsables politiques « de droite comme de gauche » qui ont tenu des propos jugés « scandaleux » à l’égard de Marine Le Pen. L’opération est lancée depuis le siège du Front national à Nanterre, en région parisienne, où les tracts sont rédigés avant d’être envoyés sur place.

« Nous ferons tout pour faire battre Nadine Morano et nous allons montrer quel est son vrai visage », précise M. Briois. « C’est elle qui profère le plus de bêtises à notre égard. D’un côté, elle tente de se faire passer pour proche de nous et d’un autre, elle n’est pas du tout démocrate ».

Lors d’un Grand jury LCI-RTL-Le Monde, mi-janvier, la ministre de l’Apprentissage et d la Formation professionnelle avait évoqué « la chatelaine de Montretout » pour parler de la présidente du Front national. « Ce qui me fait de la peine, c’est le discours qu’elle tient aux ouvriers, parce qu’elle les berne », avait poursuivi la ministre lorraine, avant d’enchaîner : « Elle parle de patriotisme, alors que ce n’est pas une personne patriote, c’est une nationaliste ». Et devant la montée de Mme Le Pen dans les sondages, la responsable gouvernementale s’était exclamée que « c’est cataclysmique pour la France ».

La campagne du FN contre Nadine Morano n’est qu’un prélude. D’autres personnalités politiques devraient subir le même sort. « Nous gardons un œil vigilant sur les déclarations des autres responsables de l’UMP », prévient Steeve Briois. Le parti de Nicolas Sarkozy est bien dans le viseur de Marine Le Pen.

Patrick PEROTTO" (Est-Républicain du 14 Février 2012)