"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

mercredi 5 septembre 2012

VIOLENCES A L'ECOLE : SOMMES-NOUS TOMBES AUSSI BAS ?


Communiqué de Pascal BAUCHE, Secrétaire Front National de la 4ème circonscription de Meurthe et Moselle

La Maif vient d’annoncer que 55% des enseignants et la moitié du personnel de direction (près de 500.000 personnes), ont choisi pour la rentrée 2012 de souscrire une assurance spéciale, les couvrant des agressions, aussi bien moralement que physiquement.

Les enseignants victimes bénéficieront d’un soutien moral et psychologique, d’une prise en charge des frais d’hospitalisation, des pertes de revenus subies s’ils ne peuvent pas reprendre le travail, ou encore de remboursement des préjudices esthétiques….

Travaillant moi-même dans le secteur des assurances, je sais que de nombreuses professions s’assurent également contre ce type de risques, à ceci près que nous ne parlons pas ici de la rue mais d’une institution sacrée : l’école républicaine.
Jadis, la république savait protéger ses grands serviteurs.

Elle avait la vocation mais surtout la volonté politique de mettre en œuvre les moyens nécessaires afin que les enseignants puissent exercer de manière sereine ce beau métier qui consiste à transmettre le savoir à nos enfants.
Mais aujourd’hui, tel un symbole du renoncement, le gouvernement socialiste, succédant au non moins calamiteux exécutif UMP, semble par son silence adouber le fait d’en être réduit à prendre une assurance.

Pauvre école de la République, pauvre France…

Le bon sens est tout autre, mais il demande du courage politique. L’école est un lieu à part dans la République et n’est pas un simple appendice de la société.
Il faut en revenir à ce principe simple : à l’école tout le monde n’est pas au même niveau. En effet, les enseignants sont au-dessus de l’élève et le parent d’élève n’est pas le client du professeur. Ces derniers doivent impérativement pouvoir compter sur l'appui de leur administration et de leur hiérarchie afin de rétablir l'autorité. Le respect du professeur retrouvera ainsi toute sa place.

Plus globalement, l’insécurité en milieu scolaire doit être traitée comme l’insécurité en général et la tolérance zéro pour les personnes coupables d’avoir agressé physiquement ou verbalement un enseignant doit être la règle.
Comme pour l’intégralité de l’espace public, le rétablissement de l’ordre dans l’école de la République est à ce prix. Tout autre grand principe ou théorie de gauche bien pensante ne serait que littérature…….