Jean-Luc MANOURY en débat avec le PS et l’UDI
Répondant à l’invitation de la chaine de Télévision sur
internet Dimitri Medias TV, Jean Luc MANOURY, Conseiller National de Debout la
France et délégué de la 6ème circonscription 54 a participé à un
débat le lundi 23 janvier 2017 dans l’émission « Immersion politique »
animée par Anne-Sophie THEVENOT. Un ex-militant du PS, ancien assistant
parlementaire du député socialiste Jean-Yves LE DEAUT de la 6ème
circonscription, actuellement entrepreneur et un militant associatif membre de
l’UDI participèrent à ce débat courtois qui a porté en première partie sur les
atouts et les faiblesses de l’Union Européenne et en seconde partie sur la
primaire de la gauche.
Atouts et faiblesses de l’Europe
Jean-Luc MANOURY a bien insisté sur le fait que la
construction européenne a été après la seconde guerre mondiale une idée
généreuse pour mettre fin aux conflits et a rappelé que c’est le général de Gaulle qui en 1963
lors du traîté de l’Elysée avait prôné la réconciliation avec Konrad ADENAUER.
Cette belle idée de l’Europe a été dévoyée car elle devait
nous défendre économiquement et nous
protéger. Il a insisté sur la propagande de l’UMP, des centristes et du PS
avant le passage à l’euro en 2002 nous disant que la monnaie unique allait faire baisser les prix et créer des emplois.
Dans les faits, nous
avons assisté à une flambée des prix : œufs +60% Laitue +200%
Pain +75% ….
Il a aussi rappelé que la construction européenne c’est - 2,5
millions d’emplois industriels en France et - 4 millions d’emplois agricole, dans
la filière bois et la pêche (En 1964, 4,5
millions de paysans et aujourd’hui 500 000) et qu’en France nous
avons 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres et 140 000 SDF. La
zone euro étant la région du monde qui a le moins de croissance.
Comme Gaulliste attaché à la souveraineté de la France, il a dénoncé les dérives actuelles de cette
Europe technocratique qui remet en cause la souveraineté territoriale avec les
accords de Schengen qui ont accaparé une grande partie des prérogatives dans la
maîtrise de nos frontières.
Il a aussi dénoncé le fait que depuis le traité budgétaire
voté en 2012 par l’UMP et le PS, nous
devons obtenir l’autorisation de la commission de Bruxelles pour que notre
budget soit validé et que la France ne peut au nom de la « concurrence
libre et non faussée » prônée par la commission de Bruxelles soutenir des
entreprises stratégiques et que le patriotisme économique est proscrit par les
traités européens.
Il a insisté sur le fait que le patriotisme qu’il défend
c’est aimer son pays alors que le nationalisme
c’est détester celui des autres.
Il a énoncé les propositions de Nicolas DUPONT-AIGNAN qui
veut dénoncer les traités existants et renégocier un nouveau traité européen
reposant sur des nations démocratiques et libres. Il a évoqué l’Europe des
projets et de la coopération défendus par DLF (Afrique, cancer, panneaux
solaires) et son souhait de la mise en place des monnaies coordonnées
(euro-mark, euro-drachme, euro-franc) car tous les pays européens n’ont pas la
même compétitivité.
Apres une demi-heure de débat ou chacun a défendu ses
convictions sur l’Europe, a été abordé le deuxième thème du débat portant sur
les primaires de la gauche
Les primaires de la Gauche
Jean-Luc MANOURY a rappelé que sous la Vème république l’élection présidentielle
c’est la rencontre d’un homme ou d’une femme et du peuple français fondé sur la
confiance et l’intérêt supérieur du
pays.
Pour lui, la véritable
primaire c’est le 1er tour de l’élection présidentielle ou les électeurs
peuvent choisir au vu des projets présentés. C’est pourquoi il est, comme son
parti, opposé au principe des primaires de droite ou de gauche.
Essentiellement pour 3 raisons :
D’abord, ce processus de désignation
affaiblit les partis politiques car le mode de désignation d’un candidat peut être fait en congrès. C’est le signe de
faiblesse du parti car n’ayant pas de candidat charismatique il doit faire
appel à l’extérieur. Il peut décourager le militantisme (à quoi bon militer si
c’est ouvert à tout le monde). C’est au parti politique d’élaborer un programme.
Ensuite, il a insisté sur le fait que nous
avons assisté à une confiscation du débat démocratique et à une saturation
médiatique au détriment des autres
courants d’opinion dont DLF. De plus
le renforcement de la personnalisation
à outrance est un moyen d’exister politiquement pour certains candidats
alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.
Enfin, selon lui l’équité de traitement
des candidats déclarés à l’élection présidentielle a été bafoué car les
primaires de la droite et de la gauche n’auront monopolisé que 6 millions d’électeurs
sur 44 millions d’électeurs potentiels.
Il a aussi rappelé qu’aux dernières régionales DLF a obtenu
autant de voix que EELV et le Front de Gauche.
A la fin du débat lorsqu’on lui a demandé qui allait gagner
la présidentielle il a bien sûr nommé Nicolas DUPONT-AIGNAN.