"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

mercredi 25 janvier 2017

Jean-Luc MANOURY en débat avec le PS et l’UDI.





Jean-Luc MANOURY en débat avec le PS et l’UDI

Répondant à l’invitation de la chaine de Télévision sur internet Dimitri Medias TV, Jean Luc MANOURY, Conseiller National de Debout la France et délégué de la 6ème circonscription 54 a participé à un débat le lundi 23 janvier 2017 dans l’émission « Immersion politique » animée par Anne-Sophie THEVENOT. Un ex-militant du PS, ancien assistant parlementaire du député socialiste Jean-Yves LE DEAUT de la 6ème circonscription, actuellement entrepreneur et un militant associatif membre de l’UDI participèrent à ce débat courtois qui a porté en première partie sur les atouts et les faiblesses de l’Union Européenne et en seconde partie sur la primaire de la gauche.

Atouts et faiblesses de l’Europe
Jean-Luc MANOURY a bien insisté sur le fait que la construction européenne a été après la seconde guerre mondiale une idée généreuse pour mettre fin aux conflits et a rappelé  que c’est le général de Gaulle qui en 1963 lors du traîté de l’Elysée avait prôné la réconciliation avec Konrad ADENAUER.
Cette belle idée de l’Europe a été dévoyée car elle devait nous défendre économiquement  et nous protéger. Il a insisté sur la propagande de l’UMP, des centristes et du PS avant le passage à l’euro en 2002 nous disant que  la monnaie unique  allait  faire baisser les prix et créer des emplois.
Dans les faits,  nous avons assisté à une flambée des prix : œufs +60%  Laitue +200%  Pain +75% ….
Il a aussi rappelé que la construction européenne c’est - 2,5 millions d’emplois industriels en France et - 4 millions d’emplois agricole, dans la filière bois et la pêche (En 1964,  4,5  millions de paysans et aujourd’hui 500 000) et qu’en France nous avons 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres et 140 000 SDF. La zone euro étant la région du monde qui a le moins de croissance.
Comme Gaulliste attaché à la souveraineté de la France,  il a dénoncé les dérives actuelles de cette Europe technocratique qui remet en cause la souveraineté territoriale avec les accords de Schengen qui ont accaparé une grande partie des prérogatives dans la maîtrise de nos frontières.
Il a aussi dénoncé le fait que depuis le traité budgétaire voté en 2012 par l’UMP et le PS,  nous devons obtenir l’autorisation de la commission de Bruxelles pour que notre budget soit validé et que la France ne peut au nom de la « concurrence libre et non faussée » prônée par la commission de Bruxelles soutenir des entreprises stratégiques et que le patriotisme économique est proscrit par les traités européens.
Il a insisté sur le fait que le patriotisme qu’il défend c’est aimer son pays alors que le nationalisme  c’est détester celui des autres.
Il a énoncé les propositions de Nicolas DUPONT-AIGNAN qui veut dénoncer les traités existants et renégocier un nouveau traité européen reposant sur des nations démocratiques et libres. Il a évoqué l’Europe des projets et de la coopération défendus par DLF (Afrique, cancer, panneaux solaires) et son souhait de la mise en place des monnaies coordonnées (euro-mark, euro-drachme, euro-franc) car tous les pays européens n’ont pas la même compétitivité.
Apres une demi-heure de débat ou chacun a défendu ses convictions sur l’Europe, a été abordé le deuxième thème du débat portant sur les primaires de la gauche

Les primaires de la Gauche
Jean-Luc MANOURY a rappelé  que sous la Vème république l’élection présidentielle c’est la rencontre d’un homme ou d’une femme et du peuple français fondé sur la confiance et  l’intérêt supérieur du pays.
Pour lui,  la véritable primaire c’est le 1er tour de l’élection présidentielle ou les électeurs peuvent choisir au vu des projets présentés. C’est pourquoi il est, comme son parti, opposé au principe des primaires de droite ou de gauche.
Essentiellement pour 3 raisons :
D’abord,  ce processus de désignation affaiblit les partis politiques  car le mode de désignation d’un candidat  peut être fait en congrès. C’est le signe de faiblesse du parti car n’ayant pas de candidat charismatique il doit faire appel à l’extérieur. Il peut décourager le militantisme (à quoi bon militer si c’est ouvert à tout le monde). C’est au parti politique d’élaborer un programme.
Ensuite, il a insisté sur le fait que nous avons assisté à une confiscation du débat démocratique et à une saturation médiatique au détriment des autres courants d’opinion dont DLF. De plus le renforcement de la personnalisation à outrance  est un moyen d’exister politiquement pour certains candidats alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.
Enfin, selon lui l’équité de traitement des candidats déclarés à l’élection présidentielle a été bafoué  car  les primaires de la droite et de la gauche  n’auront monopolisé que 6 millions d’électeurs sur 44 millions d’électeurs potentiels.
Il a aussi rappelé qu’aux dernières régionales DLF a obtenu autant de voix que EELV et le Front de Gauche.
A la fin du débat lorsqu’on lui a demandé qui allait gagner la présidentielle il a bien sûr nommé Nicolas DUPONT-AIGNAN.