"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

jeudi 25 juin 2009

Hervé FERON : l’arroseur arrosé !

Le député-maire socialiste de Tomblaine Hervé FERON, vient d’être épinglé par la H.A.L.D.E.

Le premier édile a en effet refusé d’inscrire à l’école trois enfants, membre de la communauté du voyage, installée illégalement sur la commune de Tomblaine. Le maire qui se faisait le porte-parole de riverains « terrorisés, insultés mais qui n’osent pas porter plainte » avait pris un arrêté municipal de fermeture l’été dernier d’une aire de passage n’existant pas officiellement et dénoncé des impayés. Il avait expliqué dans les colonnes de l’Est Républicain le 12 mai dernier : « De toute façon, je ne peux pas les accepter car cela signifierait que je reconnais qu’ils habitent là. Depuis toujours, nous proposons un relogement social adapté à Tomblaine ou ailleurs. ».

Les parents qui sont illégalement sur le territoire de la commune ont déposé plainte pour discrimination et l’affaire sera jugée en correctionnelle.

Cet élu socialiste qui en 2002 au 2ème tour de la présidentielles, faisait du porte à porte pour faire barrage à la prétendue xénophobie de Jean-Marie LE PEN est aujourd’hui victime de la H.A.L.D.E dont il était pourtant un zélé défenseur lors de sa création.

Comme sous l’ancienne Union Soviétique, les commissaires politiques de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité des chances ont rendu l’avis suivant : « le droit à l’éducation et à l’instruction est un droit universel pour chaque enfant entre six et seize ans sur le territoire national ». Le collège de la H.A.L.D.E estime que « le droit à l’éducation est un droit fondamental » et que le refus du maire se caractérise par un « détournement de pouvoir manifeste ». La conclusion est sans appel : « le refus réitéré de scolariser ces enfants en violation du code de l’éducation du fait, du fait de leurs conditions de résidence, apparaît donc comme manifestement illégal et caractérisant une discrimination raciale »

Si Talleyrand à pu penser que l’ennui naquit un jour de l’uniformité, on peut prédire que le pire naîtra un jour de la diversité, arme redoutable au service d’un fallacieux antiracisme. Verdict le 10 juillet 2009.

Jean-Luc MANOURY