"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

mardi 10 novembre 2009

L’ABANDON DU ROLE DE L’ETAT ET LA PERTE DE NOTRE IDENTITE NATIONALE


Tous les peuples qui se sont avachis, en glissant sur la pente de l’amollissement à cause d’un matérialisme forcené et d’un abandon des grands principes de vertu collective ou individuelle ont été balayé par les barbares.

Pour les grecs puis les romains le mot « barbare » désignait un étranger n’appartenant pas à leur civilisation. L’arrivée massive sur le sol français et européen de population venue d’ailleurs, avec des mœurs et des coutumes différentes a transformé progressivement la nature de notre continent en remettant en cause notre identité nationale qui doit subir depuis plusieurs décennies la poussée dans l’espace public de particularismes culturels ou religieux nouveaux. La mondialisation va poursuivre les grand flux démographiques avec des conséquences économiques et sociales sur notre planète.

C’est la politique d’immigration-invasion, menée depuis plus de trente ans par les gouvernements successifs avec 6 millions de nouveaux résidents installés en France depuis 20 ans qui rend aujourd’hui nécessaire un débat sur l’identité nationale.

La France est composée de peuples divers gaulois, francs, bretons, basques, allemands, polonais, italiens, magrébins dont le ciment pour vivre ensemble fut le rôle prééminent de l’Etat, facteur d’unité par delà les régimes et les alternances politiques, gardien de l’intérêt général contre l’emprise des intérêts particuliers.

En effet ce sont les 40 rois, nos 2 empereurs et les 5 Républiques consécutives qui ont forgé notre identité nationale grâce au modèle français de l’Etat-Nation. La monarchie c’est une idée de son temps qui est né dans un monde d’extrême violence, le système féodal étant avant tout, un système de défense contre la brutalité et l’insécurité dans les campagnes. Le suzerain devant assurer protection à ces vassaux et aux habitants de son fief. La monarchie n’a jamais été aussi grande que lorsqu’elle pratiquait l’alliance du roi et du peuple à l’encontre des féodaux. Les rois élus à l’origine par les barons, n’ont eu de cesse de se détacher de cette élection par l’hérédité, en faisant alliance avec le peuple pour donner progressivement naissance au « roi de France » puis au « roi des Français ». Après la monarchie, la République a fait perdurer l’idée d’Etat-Nation l’un des éléments constitutifs de notre identité nationale avec les symboles républicains que sont le drapeau tricolore et la marseillaise.

L’Etat durant ces trente dernières années a failli à sa mission, en laissant s’installer des zones où les lois et les valeurs de la République ne s’appliquent plus, où le communautarisme se développe, dans les quartiers ou les stades de football, contre la communauté nationale. L’Etat par une repentance injustifiée sur des périodes de son histoire à instiller la honte d’eux-mêmes à nos enfants et la haine pour les jeunes français issus de l’immigration qui auraient du s’assimiler individuellement. L’école de la République doit redevenir un élément constitutif de la transmission du savoir, de nos valeurs, socle de notre unité nationale. D’une part en enseignant la beauté de la langue française inscrite dans la constitution de la 5ème République et en faisant découvrir nos écrivains symbole de notre rayonnement et d’autre part en enseignant notre histoire, sans vouloir faire en permanence acte de repentance .L’histoire de France est pleine de sang et de larmes, d’ombre et de lumière comme l’histoire de tous les grands pays et nous devons être solidaires de tout parce que nous sommes fabriqués par cette histoire, c’est notre héritage culturel et elle doit fédérer les citoyens en forgeant un avenir commun. Même si la France est la « fille ainée de l’Eglise », la laïcité c'est-à-dire la séparation de l’Eglise et l’Etat doit être absolument préservé et l’islam doit s’installer dans cette laïcité qui transcende les périodes historiques car nous refusons tout repli communautaire.

Comme le disait l’écrivain britannique Edmund BURKE : « Un Etat qui n’a pas les moyens d’effectuer des changements n’a pas les moyens de se maintenir ».

Jean-Luc MANOURY- libres propos sur l’Identité nationale.