"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

mercredi 7 novembre 2012

TU QUOQUE MI FILI !

Les Français souffrent et, pendant ce temps là, un village élyséen peuplé de corruptibles "Gallois" se prosternait encore et toujours à l'envahisseur bancaire...

Le lundi 5 novembre 2012, le rapport Gallois nous annonce, sans grande surprise, que le coût du travail semble trop élevé pour ces messieurs de la haute gestion technocratique. Comprenez, les travailleurs sous-payés sont encore trop chers, ils vont amputer un peu plus notre pouvoir d'achat pour gaver leurs actionnaires. Car, ce sont bien les classes moyennes et populaires qui devront supporter (encore ?) les 30 milliards d'euros d'économies prévues. Économies ou plus-values déguisées, les Français jugeront... Il fallait bien un (je cite) « grand patron de gauche » — formule oxymorique par excellence — pour que la réforme passe en douceur auprès du peuple français. Les têtes changent, mais cela n'altère en rien la façon dont le rapport capital/travail penche...
Le citoyen érudit aura beau chercher, parmi toutes les pages de ce document, la moindre syllabe à propos des vraies origines du manque de compétitivité des entreprises, à savoir la dette, rien n'y figure. Aucune remise en question fondamentale de la loi Giscard-Pompidou de 1973 qui force la France à emprunter, à des taux exponentiels, sur les marchés financiers ; loi infâme qui place notre pays sous l'égide de voraces conglomérats surpuissants.

Et, pour que le spectacle finisse en apothéose, le rapport se conclut sur une généreuse main tendue envers le MEDEF, pour préparer les mentalités sur de futures exploitations du gaz de schiste, histoire d'achever par le désastre écologique, ce que la violence capitaliste libérale n'a pas encore tué !
tu quoque mi fili = "toi aussi mon fils" est une locution latine célèbre attribuée à Jules César au moment de sa mort par Marcus Brutus qu'il considérait comme son fils

Pierre RÉROT, responsable FNJ de la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle