"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." Charles de Gaulle.

jeudi 10 décembre 2009

DEBAT SUR L’IDENTITE NATIONALE A LUNEVILLE : LE FN EN FORCE !


Le 09 décembre 2009, c’est à LUNEVILLE qu’avait lieu le premier débat sur l’identité nationale en Meurthe-et Moselle de 17H00 à 19H15, animé par Jacques LAMBLIN, le député UMP et premier édile municipal de la cité cavalière et Jérôme PRODHOMME, un journaliste de Radio Bleue sud Lorraine.

Conformément à ses engagements de participer aux débats dans une démarche constructive et non polémique une dizaine de personnes de la fédération de Meurthe-et-Moselle, dont Jean-Luc MANOURY, Geneviève THIRY sa collègue au Conseil Régional de Lorraine ainsi que Rémy HIPPY, coordinateur régional du FNJ lorraine, des adhérents et quelques jeunes avaient fait le déplacement.

Conformément à sa conception du journalisme Catherine AMBROSI (dont le mari était candidat aux dernières municipales de Lunéville sur la liste du PS) a écrit dans l’Est Républicain du 10 décembre 2009 : « si les participants au débat organisé en fin d’après-midi à Lunéville ont trouvé à leur sortie des tracts du Front National sur le pare-brise de leur voiture, les militants du parti de Jean-Marie LE PEN n’ont heureusement pas réussi à perturber les deux heures de discussion autour de l’identité nationale. Deux heures sans fausses notes, comme l’avait souhaité le sous-préfet de Lunéville, Philippe SAFFREY »

C’est certainement cela la déontologie, les règles d’éthiques d’une journaliste, préconisées par le rapport Charon de 1998 c'est-à-dire : publier une information de qualité, honnête et respectueuse de la vérité, impartiale, en ayant le souci d’éclairer par l’information et le commentaire, le jugement du citoyen sur tous les aspects de l’actualité politique.

Trois témoins participèrent à ce débat Mehmed GHIAT, marocain naturalisé français en 2003, Jean-Claude BRISSOT, président du Souvenir français de Lunéville et Charles KCOSZTOLANYI, ayant fuit l’occupation communiste de la Hongrie en 1956 pour être naturalisé depuis 1968 et trois thèmes furent abordés : les valeurs nationales à l’épreuve de l’histoire, le sentiment d’identité nationale et les appartenances multiples, identité nationale et citoyenneté européenne.
J’ai pris la parole en levant le bras comme tous les intervenants en rappelant qu’il fallait « assimiler l’histoire de France dans sa globalité avec ses heures de gloire et ses pages sombres et éviter la repentance perpétuelle afin de ne pas inculquer la honte de notre pays à nos enfants et la haine de la France pour les jeunes français issus de l’immigration notamment en ce qui concerne l’Algérie, libérée du joug ottoman par les Français » et une autre fois je suis de nouveau intervenu pour dire : « que l’on devient attaché à la patrie française lorsque l’on a enterré un membre de sa famille en terre de France et en illustrant mon propos par le fait que comme élu du Front National, homme de dialogue j’avais participé à la cérémonie d’ouverture du film arabe de Fameck au cours de laquelle un petit reportage avait été fait sur des femmes musulmanes qui se sentaient françaises car leurs parents ou des membres de leur famille étaient enterrés en France. J’ai aussi répondu à un éducateur sportif d’origine algérienne qui se targuait d’avoir la double nationalité et trouvait cela normal que « l’on ne pouvait avoir une double appartenance, qu’il fallait choisir que j’étais contre la double nationalité et que le droit de vote était une condition de la nationalité » Après des applaudissements de la part du public, Rémy HIPPY a pris le relais, en précisant qu’il avait 21 ans et que comme responsable du FNJ ce débat sur l’identité nationale le concernait. Il devait rappeler : « l’identité française cela s’hérite ou se mérite et comment peut-on admettre que des jeunes français arborant, le drapeau algérien brûlent comme à Toulouse, le drapeau français symbole de la république et qui plus est sur le fronton d’un édifice public : la mairie ». Dans une autre intervention, il devait insister sur le fait que « la maitrise de la langue française forge notre identité et que son apprentissage est nécessaire pour un étranger qui veut devenir français » et rappeler aussi lors d’une troisième intervention, le rôle primordial de l’éducation nationale facteur d’intégration nationale.

Conformément aux consignes de notre mouvement, le Front National de la Meurthe-et-Moselle, loin de la caricature, véhiculée par une certaine journaliste de gauche, participera aux prochains débats ou comme pour celui de Lunéville, elle a écrit en titre « une centaine de personne y ont participé, sans dérapage, autour de trois témoins ».
Le 14 décembre à Ecrouves près de Toul. Lionel VINQUANT, secrétaire de la 5ème circonscription, présent à Lunéville afin de « prendre la température » interviendra pendant que Jean-Luc MANOURY et Rémy HIPPY se rendront le même jour dans les Vosges à Charmes pour épauler les camarades vosgiens.

Jean-Luc Manoury